Pour relancer leur économie après les attentats du 11 septembre, les États-Unis ont conduit une politique de relance monétaire et ont massivement emprunté auprès du reste du monde. Cette stratégie, risquée, pèse actuellement sur l’économie mondiale.
En 2003, le déficit commercial américain allait afficher un montant historique de près de 500 milliards de dollars et le monde entier s’inquiétait. L’économie de la première puissance mondiale devait trouver plus d’1 milliard de dollars chaque jour auprès du reste du monde pour financer sa croissance et sa consommation. Ces déficits considérables pesaient sur le dollar, d’autant que les taux d’intérêts de la Federal Reserve (la rémunération du billet vert) étaient historiquement bas.