Projet d’optimisation d’un véhicule à air comprimé miniature

Bonjour à tous, nous sommes un groupe de quatre étudiants en 2ème année du cycle préparatoire de Polytech Angers. Au cours de notre dernier semestre de formation nous avons réalisé un projet qui avait pour objectif : l’amélioration d’un véhicule à air comprimé fourni par l’école.

Vue générale de la voiture étudiée à air comprimé

Vue générale de la voiture étudiée à air comprimé

1) Description du travail réalisé :

Nous avons passé la majeure partie du temps à réaliser le véhicule sous CAO (Conception Assistée par Ordinateur) sur le logiciel OnShape afin de reproduire le véhicule virtuellement.

Exemple de conception de pièces sous CAO avec esquisse au-dessus et rendu final en-dessous (à gauche: un piston | à droite: le réservoir d'air)

Exemple de conception de pièces sous CAO avec esquisse au dessus et rendu final en-dessous (à gauche: un piston | à droite: le réservoir d’air)

Nous avons ensuite cherché à calculer la vitesse maximale théorique du véhicule afin de chercher à l’optimiser. Pour ce faire nous avons utilisé Excel:

Tableau des différentes forces résultantes en fonction de l'angle de départ de la roue motrice

Exemple de calcul sous excel:Tableau des différentes forces résultantes en fonction de l’angle de départ de la roue motrice


Exemple de formule utilisée (à gauche) et exemple d'utilisation de la CAO pour trouver les couples du système (à droite)

Exemple de formule utilisée (à gauche) et exemple d’utilisation de la CAO pour trouver les couples du système (à droite)


Après une série d’application de formules, nous avons trouvé une vitesse moyenne de 0,31 mètre par seconde.

Une fois cette vitesse obtenue nous avons émis des hypothèses permettant d’améliorer le véhicule telles que :
– Changer le matériau du réservoir (passer du plastique au verre pour augmenter la pression dans celui-ci)
– Remplacer notre réservoir par un réservoir plus grand afin que la voiture puisse rouler plus longtemps
– Remplir notre réservoir avec du protoxyde d’azote à 60 bars au lieu de l’air
– Changer le bâti en plastique par un bâti en carbone
– Supprimer des pièces non-obligatoires sur la voiture
– Calculer les forces pour optimiser les liaisons et ainsi avoir un meilleur rendement
– Changer le revêtement des roues

2) Conclusion :

Même si nous n’avons pas pu mettre en pratique toutes nos théories à cause de la situation sanitaire, nous avons pu améliorer le véhicule théoriquement. De plus ce projet de groupe nous a permis de travailler la communication et la concertation au sein d’une équipe. Il nous a également permis de mettre en pratique nos connaissances apprises au cours de notre cycle préparatoire. Ce fut une expérience très enrichissante.

Bourdais Rémi
Casteur Axel
Gacoin Baptiste
Poupet Eloi

Création d’un carrousel simplifié (calculs RDM)

Cher lecteur, Chère lectrice,

Nous sommes trois étudiants en PeiP2-A (deuxième année de classe préparatoire intégrée) à l’école d’ingénieurs Polytech Angers, et c’est à travers cet article que nous allons vous résumer et vous expliquer notre travail de groupe.

Commençons d’abord par nous présenter.
Nous sommes Alexi Schmid, Virgile Siegler et Tanguy Moriceau, âgés de vingt ans et futurs ingénieurs.

Comme annoncé précédemment, nous avons eu le plaisir de travailler tous les trois en groupe durant notre dernier semestre de classe préparatoire, sur un projet de conception. Il y avait beaucoup de choix possibles (vraiment beaucoup) et nous avons choisi de travailler sur la conception d’un carrousel simplifié.

Image 1 : Nous avons travaillé à la conception d’un carrousel comme celui-ci (mais en plus simple parce que là, il y a trop de chaises).

Image 1 : Nous avons travaillé à la conception d’un carrousel comme celui-ci (mais en plus simple parce que là, il y a trop de chaises).

Pourquoi un tel choix ? Nous voulions tester nos capacités et compétences dans des domaines spécifiques. Dans notre cas, ces domaines principaux étaient la résistance des matériaux et l’analyse des systèmes mécaniques (pour plus de précision sur ces sujets, rendez-vous au bas de l’article).

Des modules à l’école nous ont donnés des notions dans ces domaines, mais ce projet de conception n’avait rien à voir avec ce qu’on a fait en cours. Nous étions au maximum en autonomie et devions donc trouver toutes les solutions par nous-mêmes.
Ainsi, ce projet était pour nous un moyen de nous améliorer sur des sujets où nous n’étions pas forcément à l’aise.

1) Présentation du projet et du cahier des charges

L’objectif du projet est clair : concevoir un carrousel simplifié à l’aide de calculs de résistance des matériaux et des notions acquises durant les quatre semestres d’études.
Pour ce qui est du cahier des charges, il y avait différentes conditions à respecter, comme la vitesse maximale de rotation du poteau central (imposée à trente tours par minute), le nombre d’enfants pouvant s’asseoir dans le manège (quatre enfants maximum, tous assis sur des sièges différents et pesant environ quarante kilos chacun) ou même des dimensions de pièces (comme celle du poteau central, qui devait être d’une hauteur de deux mètres).
Enfin, le carrousel devait être le plus léger possible, afin de réduire les coûts matériels.

Image 2 : Schéma simplifié du carrousel (en jaune les quatre poutres supérieures, en rouge les sièges, en vert clair le poteau central et la courroie transmettant la rotation, en bleu le châssis, en vert foncé le couvercle du châssis et en violet le moteur, relié au réducteur).

Image 2 : Schéma simplifié du carrousel (en jaune les quatre poutres supérieures, en rouge les sièges, en vert clair le poteau central et la courroie transmettant la rotation, en bleu le châssis, en vert foncé le couvercle du châssis et en violet le moteur, relié au réducteur).

2) Le travail réalisé

Pour réussir ce projet, nous avions deux tâches majeures à faire : la première, était de dimensionner l’intégralité des pièces du manège et de choisir les composants permettant de les lier entre elles. La seconde tâche était de choisir un moteur adapté et de concevoir un réducteur, nécessaire pour réduire la vitesse de rotation du moteur (rappelez-vous que notre manège doit tourner à la vitesse maximale de trente tours par minute !)

Nous avons naturellement commencé par faire un schéma du système à concevoir (voir Image 2), ce qui nous a permis de visualiser le carrousel et de faire ressortir ses points-clés (numérotés en gras sur l’Image 2).

Pour continuer, nous nous sommes engagés sur les calculs des forces appliquées aux quatre sièges. Celles-ci comprenaient la force centrifuge, la résistance à l’air, le poids et les forces radiales et tangentielles. Enfin, nous avons calculé l’angle α, situé entre le câble soutenant le siège et la
perpendiculaire au sol (cet angle est aussi représenté sur l’Image 2).

Cet angle particulier change de valeur suivant la vitesse de rotation du manège. En effet, plus ce dernier tourne vite et plus l’angle α est élevé (car le siège subira une force centrifuge plus forte).
Nous avons donc calculé la valeur de cet angle pour la vitesse de rotation maximale, valant trente tours par minute.
Ainsi, à vitesse maximale, l’angle α vaut 62°.

Grâce aux valeurs des forces précédemment calculées et grâce à cet angle α désormais connu, nous avons mis en place différents torseurs de forces (si cette notion de torseur ne vous est pas familière, je vous renvoie ici pour plus d’explications sur leurs principes), aux points-clés du carrousel.

Avec ces torseurs nouvellement définis, nous avons utilisé le Principe Fondamental de la Statique (que vous êtes censés savoir maîtriser !) aux points-clés du manège, dans le but de déterminer, dans notre repère cartésien (repère tridimensionnel classique, dépendant de trois variables : x pour la longueur, y pour la largeur et z pour la hauteur), les valeurs des forces s’appliquant en ces mêmes points.

En connaissance des différentes forces, nous avons utilisé plusieurs formules issues de notre module de Propriétés et Résistance des Matériaux, pour déterminer les épaisseurs et les diamètres minimaux de pièces composant notre carrousel.
En faisant cela, nous avons aussi respecté une autre contrainte de notre cahier des charges, qui imposait une contrainte admissible de 120 MPa ou de 120 Newtons par millimètre carré (c’est-à-dire que le matériau en question doit pouvoir résister à une force de 120 Newtons, appliquée sur un millimètre carré) pour toutes les pièces.
Par exemple, ce sont avec ces formules que nous avons calculé le diamètre minimal à adopter pour le poteau central. Nous voulions que ce poteau soutienne tout le haut de la structure, mais avec le diamètre le plus faible possible, toujours dans le but de diminuer les coûts de production (il n’y a pas de petites économies !).

Pour continuer avec le poteau central, c’est en calculant son diamètre minimal que nous avons choisi les roulements (à partir d’une documentation issue de constructeurs) pouvant permettre sa rotation au sein de son châssis.
Suite à cela, nous avons de nouveau utilisé le Principe Fondamental de la Statique et les formules de notre module pour déterminer les diamètres intérieur (qui est en fait le diamètre extérieur du roulement défini précédemment) et extérieur adéquats du châssis.
Enfin, nous avons choisi une butée (l’élément se plaçant sous le poteau central, dans le châssis, et permettant la rotation) parmi celles qui nous étaient proposées.

Suite à cela, nous devions choisir les composants permettant de fixer les pièces entre elles, dans des liaisons d’encastrements, en sachant que les composants les plus efficaces pour faire cela sont des vis.
Nous avons donc calculé les forces et les contraintes de cisaillement et de traction (voir au bas de l’article pour plus de précisions) que subiront les vis, dans le but de déterminer leurs caractéristiques.
Celles-ci trouvées, nous avons choisi les vis appropriées (toujours grâce à la documentation) qui permettaient de maintenir le carrousel.

Par la suite, il nous fallait déterminer la courroie et la poulie à utiliser pour transmettre le mouvement de rotation, du réducteur jusqu’au poteau central.
Nous avons facilement choisi ces éléments grâce à nos résultats précédents, à la documentation et aux formules qui nous ont été données par notre professeur encadrant.
Pour finir, nous avons calculé le poids combiné de la poulie et de la courroie, ce qui a achevé la première partie de notre projet de conception.

La seconde partie de notre projet consistait à concevoir le réducteur et nous l’avons commencée en calculant la puissance nécessaire pour obtenir la vitesse de rotation maximale de trente tours par minute.
Après un simple calcul, nous avons trouvé la puissance minimale requise et avons, par la même occasion, choisi le moteur le plus adapté à notre cas de figure.

Ensuite, avec ce moteur, nous sommes passés à la conception du réducteur.
Nous avons calculé le taux de réduction de l’ensemble, c’est à dire le nombre de fois que l’on va réduire la vitesse initiale de sortie du moteur.
Par exemple, si notre moteur tourne à une vitesse de 1600 tours par minute et que l’on impose un taux de réduction de 4 au réducteur, la vitesse de rotation qui sera mesurée après ce dernier, sera de 400 tours par minute.

Avec ce taux de réduction et la documentation, nous avons déterminé qu’il fallait concevoir un réducteur à trois étages.

Image 3 : Schéma du réducteur à trois étages (représentant les quatre arbres ou axes, les trois engrenages et les forces s’appliquant sur ces derniers).

Image 3 : Schéma du réducteur à trois étages
(représentant les quatre arbres ou axes, les trois
engrenages et les forces s’appliquant sur ces derniers).

Pour continuer, nous devions trouver le nombre de dents adéquat pour chacune des roues et chacun des pignons. Pour faire cela, nous avons utilisé le solveur du logiciel Excel.
Nous avions plusieurs conditions à imposer, comme un nombre minimal de dents, le taux de réduction devait être compris dans un intervalle de 20% autour de sa valeur calculée, la masse de l’ensemble devait être la plus faible possible, etc.

Grâce aux calculs du solveur, nous avons obtenu les nombres optimaux de dents.
Ceci nous a ensuite permis de calculer le module de chacun des trois engrenages, un paramètre relatif à la périodicité et à la taille de ces mêmes dents.
Après avoir obtenu les modules, nous les avons normalisés (rapprochés d’une valeur entière normée et plausible).

Ensuite, comme nous avions toutes les caractéristiques nécessaires des engrenages, nous avons calculé les forces radiales et tangentielles (représentées sur l’Image 3) s’appliquant sur eux.
En effet, lorsque un pignon tourne, il va appliquer une certaine force sur la roue située au-dessous de lui, provoquant ainsi le phénomène de rotation. Ce sont donc ces forces que nous avons cherché à calculer.
C’est en utilisant à nouveau le Principe Fondamental de la Statique et des torseurs, que nous avons trouvé les valeurs des forces. Après avoir additionné ces dernières en respectant leur orientation dans notre repère cartésien, nous avons finalement obtenu trois forces générales, appliquées sur
chaque engrenage.

En nous rappelant qu’un de nos objectifs était de diminuer au maximum la masse du réducteur, nous avons rapprochés les engrenages entre eux. C’est donc en considérant la largeur des pignons, des roues et des roulements placés aux extrémités des arbres (roulements assurant la rotation des quatre arbres) que nous avons pu établir les distances minimales (appelées entretoises) entre tous les éléments intérieurs du réducteur.

Avec ces distances minimales, nous avons encore une fois utilisé le Principe Fondamental de la Statique et nos formules de Propriétés et Résistance des Matériaux, sur chacun des quatre arbres.
Cela nous a permis de connaître les valeurs des contraintes (principalement la flexion) subies par ces derniers. Enfin, c’est avec ces dernières valeurs calculées que nous avons déterminé le diamètre minimal à adopter pour chaque arbre.

Tout ceci achevé, il nous restait à choisir les différents composants nécessaires au bon fonctionnement du réducteur. C’est après avoir calculé les différentes vitesses de rotation des arbres, les couples transmis (le mouvement de rotation) et les forces appliquées sur chaque arbre, que nous avons choisi les roulements (différents de ceux utilisés plus haut, qui avaient été arbitrairement choisis, sans connaître les diamètres des arbres).
Nous avons ensuite sélectionné les épaulements (pièce mécanique servant à bloquer les roulements, pour leur empêcher tout mouvement) à partir des caractéristiques des roulements choisis.

Comme nous avons changé le type de roulement (rappelez-vous que nous avons arbitrairement considéré des roulements, au moment de calculer les entretoises entre tous les éléments intérieurs au réducteur !), nous avons dû recalculer ces distances minimales avec nos nouveaux roulements et nos épaulements.

Suite à cela, nous avons choisi d’après les diamètres minimaux des arbres, huit anneaux élastiques afin de maintenir les roulements et les arbres en place.
Pour terminer, nous avons choisi des clavettes (pièce mécanique se plaçant entre un pignon ou une roue et l’arbre en rotation auquel il/elle appartient) grâce à des formules spécifiques, décrivant la longueur minimale de ces dernières. Il s’agissait ici de calculer les contraintes que subiront ces six clavettes, pour chaque engrenage, afin de déterminer la longueur minimale à adopter, pour obtenir une résistance optimale.

3) Conclusion de notre projet de conception

Ce projet de conception, que nous avons réalisé durant notre quatrième semestre d’études, nous aura permis de réellement nous familiariser sur des sujets, au premier abord, compliqués.
Comme précisé au début de cet article, nous n’étions pas vraiment à l’aise avec les notions vues dans notre module de Propriétés et Résistance des Matériaux, ce que nous souhaitions donc changer.
Concevoir ce carrousel simplifié a été un véritable défi, où nous avons pu nous surpasser, tant sur le plan théorique que sur le plan humain.
Travailler avec d’autres personnes sur un projet commun est quelque chose de très enrichissant.
Cela nous permet d’exprimer notre point de vue, mais surtout de comprendre et de s’ouvrir à d’autres visions différentes de la notre : ce qui reste l’une des qualités les plus importantes d’un futur ingénieur.
______________________________________________________________________

Résistance des matériaux : discipline permettant d’étudier le comportement de différents matériaux au niveau local (sur un petit volume d’une pièce), de façon à étendre ce même comportement au niveau global (c’est-à-dire, à l’entière pièce considérée) et de calculer de façon détaillée les contraintes et les déformations subies par un matériau sous l’effet d’une sollicitation particulière (par exemple, le poids).

Analyse des systèmes mécaniques : discipline permettant l’étude de différents systèmes mécaniques comme un moteur de voiture, par exemple) à partir d’un schéma fonctionnel. Cette discipline est aussi utile pour déterminer les liaisons reliant des pièces entre elles et sert à choisir les composants qui permettent d’obtenir une telle liaison (un roulement à billes autorise une liaison pivot). Enfin, cette discipline intervient dans les transmissions de puissance, à travers des engrenages notamment.

Contrainte de cisaillement : contrainte mécanique appliquée de manière parallèle ou tangentielle à la face d’un matériau considéré.

Contrainte de traction : contrainte mécanique appliquée de manière perpendiculaire à deux faces opposées d’un matériau considéré, de façon à l’étirer pour mesurer le moment de rupture.

Crédits de l’Image 1 : Swing ride in Santa Cruz, the county seat and largest city of Santa Cruz County, California, photographie par Carol Highsmith, le 9 juin 2012, collection de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis d’Amérique, œuvre placée dans le domaine public.

Les Image 2 et Image 3 ont été respectivement créées par Virgile Siegler et Alexi Schmid, dans le cadre de ce projet de conception.

Modélisation 3D et Analyse de Structure

Bonjour,

Nous sommes Line Bouwens et Simon Coiffard, deux étudiants du cycle préparatoire à Polytech Angers. Lors de notre quatrième semestre, nous avons un projet de conception à réaliser. Nous souhaitons tous les deux intégrer la filière « Bâtiment : Exploitation, Maintenance et Sécurité » l’année prochaine. Il nous paraissait donc évident de choisir un projet dans le sens de notre objectif professionnel.

Notre projet va donc consister en une étude de plusieurs problématiques de dimensionnement. Nous allons vérifier la résistance d’éléments de la structure d’un bâtiment vis-à-vis des charges de services qu’il est susceptible de subir durant sa durée de vie, via 2 logiciels, Revit et Robot. Ce sont des logiciels Autodesk déjà installés sur les ordinateurs de l’école. Enfin, dans la mesure du possible, un prototype du bâtiment, à échelle réduite, sera obtenu par impression 3D en utilisant la maquette numérique.

Les premières heures ont été occupées par des didacticiels de prise en main des logiciels. Revit est un logiciel de design de bâtiment. Il nous permet de créer l’architecture désirée. Nous pouvons également appliquer les charges que l’on souhaite étudier. Le logiciel Robot calcule ensuite les effets de ces forces sur la structure et nous affiche les diagrammes sur le bâtiment comme sur la figure ci dessous.

moments induits par les forces

Ainsi, nous pouvons voir les parties soumises aux efforts les plus importants. Nous voyons ici que les forces impliquent une flexion du toit de l’abri. Si la flexion dépasse un certain degré de sécurité, nous devons y remédier en ajoutant des renforts, tels que des poteaux, pour soulager la structure. Ces modifications éventuelles de structure seront faites sur Revit puis prises en compte par Robot.

La première partie a été sur des structures simples. Pour la suite du projet, c’est notre professeur encadrant qui nous a donné le fichier du bâtiment final. Une vue d’ensemble est présentée sur la capture d’écran ci-dessous. Il est déjà dimensionné, notre travaille consiste donc à vérifier certains éléments de structure. Suite à la chute d’un balcon dans la ville d’Angers il y a 3 ans et le nombre d’accidents récurrents ayant pour cause des défauts de dimensionnement de la structure, nous avons décidé de s’intéresser à cette partie là en particulier.

vue du batiment

Nous avons vérifié, pour des formes de section des poteaux rondes et carrées ainsi que pour plusieurs liaisons au balcon, la résistance des poteaux au flambement, ou flambage, c’est à dire sa tendance à se déformer dans le sens perpendiculaire à la compression qu’il subit. Lors de tous nos calculs, nous obtenons une résistance très suffisante. Nous avons calculé le diamètre minimal des poteaux, qui est largement inférieur à celui alors sur le modèle Revit.

Le projet nous a ensuite amené à calculer la flèche du balcon, c’est à dire les efforts tranchants et moments interieurs du balcon, selon la position de la section étudiée par rapport au mur du bâtiment soutenant le balcon.

étude des forces et des moments

étude des forces et des moments

Pour finir, nous avons décidé d’ajouter sur le modèle Revit, du ferraillage dans le balcon et la dalle du premier étage. Nous avons donc fait les calculs. Cela consiste à déterminer leur taille mais aussi la densité, c’est à dire la répartition des armatures en métal.

Après avoir étudié ce bâtiment et sa structure, nous pouvons conclure qu’il est possible de le construire en toute sécurité.
Même si nous n’avons pas pu finaliser ce projet en imprimant la structure en 3D, cela nous a permis de découvrir de nouveaux logiciels qui nous seront utiles dans la suite de nos études ainsi que dans notre vie professionnelle. On a également pu étendre nos connaissances sur le domaine du bâtiment et comprendre pourquoi, malheureusement, des accidents peuvent arriver malgré les coefficients de sécurité pris en compte par les bureaux d’études.

Si le projet était à refaire, je demanderai au professeur de nous donner un bâtiment mal dimensionné afin de réfléchir par nous même aux différentes solutions que l’on pourrait apporter. Cela serait plus captivant et permettrait de mettre en avant notre créativité.

Nous remercions donc Hassen Riahi, professeur encadrant qui nous a proposé ce sujet, puis guidé et qui a répondu à nos questions.
Merci également à l’ensemble de l’équipe enseignante qui à rendu ces projets possibles.

Et finalement, merci à vous de nous avoir permis de partager nos découvertes et apprentissages avec vous;

Line Bouwens et Simon Coiffard, étudiants en EI2 (2018-2019)

Le Vélo-Bus

Bonjour à tous et bienvenue sur l’article du Vélo-Bus!

IMG_1883
Nous sommes un groupe de 4 étudiants en 2ème année de cycle préparatoire. Pour notre projet de semestre composé de 80 heures nous avons choisi de continuer le projet du vélo-bus qui avait déjà débuté l’année dernière sous l’encadrement et l’aide de Laurent Saintis. Le groupe précédent avait réalisé une première partie de la conception du véhicule que nous avons repris et modifié. Le projet du vélo bus est un projet de grande ampleur qui nécessite plus de 80h pour être fini: c’est pourquoi nous nous sommes concentrés sur la partie châssis du véhicule.

Qu’est ce qu’un vélo-bus ?

Le vélo-bus est un concept innovant. Il s’agit d’un véhicule de la taille d’un minibus qui avance grâce au pédalage de six personnes (maximum). La direction est assurée par un conducteur à l’avant du vélo-bus.

City_cycle_beach_160611
(exemple de prototype d’un vélo-bus)

Quel est le but du vélo-bus ?

Son but est de permettre aux étudiants de Polytech Angers de se déplacer sur le campus de belle beille par groupe de 7. Il s’agit d’un réel besoin car la pause du midi est de 1h10, cela ne laisse pas beaucoup de temps pour se rendre au restaurant universitaire et manger : il faut compter dix bonnes minutes à pied. Il est de même lorsqu’il faut se rendre à l’IUT pour les travaux pratiques de certaines matières.

Etapes du projet

Notre Projet plutôt orienté sur une phase de réalisation et de fabrication, s’est déroulé en 3 étapes principales.

1.Conception

Avant de pouvoir débuter la fabrication, il était nécessaire de passer par une phase de conception. Cette phase s’est décomposée en 2 sous parties. La première d’entre elle consistait à récupérer et à nous approprier les éléments proposés par l’ancien groupe. Nous nous sommes rapidement rendu compte que de nombreux éléments n’avaient pas été judicieusement choisi et c’est pourquoi nous avons dû refaire une seconde modélisation du véhicule. Cette modélisation a le mérite d’être réalisable et modulable avec des éléments de récupération. Elle permet également d’être plus envisageable pour une réelle construction.

chassis_complet
(Modèle 3D du châssis sur SolidWorks)

2.Prise de mesure et tests

Bien que nous avions peu d’éléments sur lesquels nous baser pour réaliser des tests et prendre des mesures, cette étape était nécessaire pour nous permettre le dimensionnement du véhicule. Nous avons donc réalisé plusieurs tests sur les éléments à notre disposition pour nous permettre d’avoir une conception 3D fiable et réaliste.

IMG_1062
(Prise de mesure de l’écartement des différents vélo)

3.Réalisation

Cette partie fût la plus gratifiante pour l’ensemble des membres de notre projet. En effet, cette dernière nous a permis de fabriquer et de manipuler les différents éléments préalablement conçus.
Nous avons utilisé d’anciens vélos sur notre véhicule où nous avons décidé de scier l’arrière du cadre pour obtenir une forme plus esthétique et plus compacte.

IMG_20190403_163640 (2)(test de sciage de l’arrière d’un cadre de vélo)

Nous avons également dû extraire toutes les pièces inutiles sur nos vélos. En effet nous avons seulement utilisé les cadres, les pédales et le pédalier; c’est pourquoi la fourche, les roues, le guidon etc… ont du être désassemblés.

(Timelapse désassemblage vélos)

Pour la réalisation du bâti nous avons décidé de le construire avec des profilés en aluminium. En effet il s’agit d’un matériau léger, solide et accessible financièrement. De plus, nous avons réussi à trouver un fournisseur qui permettait d’obtenir ces profilés déjà coupés et dimensionnés. Nous avons donc reçu notre commande et l’avons assemblée.

(Timelapse assemblage châssis)

Conclusion
IMG_1839 (2)

Après 4 mois de travail sur le projet du vélo bus, nous sommes fiers du travail accompli. Nous sommes partis du cahier des charges étudié l’année dernière par un autre groupe pour aujourd’hui proposer un prototype de châssis et de nombreux autres éléments du vélo-bus. Grâce à ce projet, nous avons pu mettre en pratique de nombreux éléments théoriques appris durant nos 2 ans d’étude.
Ce type de projet nous a permis de nous rendre compte de la difficulté de ce type de projet mais également de nous confronter au monde du travail auquel l’ingénieur doit faire face.

Muscle artificiel via origami

Lien

    Bonjour à tous !

Nous sommes trois étudiants de Peip2, dans le cadre de nos études nous avons choisi de travailler sur les muscles via la technique de l’origami dans le but de trouver de nouvelles formes de liaisons mécaniques. Durant ce projet, nous avons été accompagné par M. Verron.

Les muscles artificiels via origami sont des objets techniques imaginés par un travail collaboratif entre l’université d’Harvard et du MIT. Créés dans l’objectif de trouver une alternative aux moteurs électriques couramment utilisés, ces muscles pourraient être une solution en terme de rendement et de masse de système.

La première étape de ce projet était de s’approprier les travaux déjà entamés du MIT afin de comprendre les principes de base de la mécanique des fluides et de la mécanique du solide. Le but étant de s’approprier les mouvements créés par les différentes formes origamiques.

Pendant ce projet, nous avons décidé de travailler sur plusieurs formes d’origami afin de créer différents mouvements pour nos prototypes. En expérimentant tout d’abord avec des matériaux de récupération, nous nous sommes ensuite aidé du logiciel solidworks pour la modélisation des embouts et des structures internes au muscle.

Embout Grappin triangle et trapèze pour la structure.

Embout Grappin triangle et trapèze pour la structure.

Les prototypes que nous avons expérimentés sont construits de la manière suivante :

Conclusion :
Nous avons été très satisfait de ce projet tout au long de son déroulement. Il a représenté pour nous un défi technique intéressant car nous voulions créer des muscles intéressants technologiquement mais aussi visuellement. Le coté démonstratif était important car nous pensons qu’il serait intéressant de présenter de tels objets lors des portes ouvertes de l’école pour représenter l’option QIF.

Goodies Polytech Angers

La plus belle photo du monde

Nous avons été 3 à travailler sur ce projet : Manal EL AZHAR, Guillaume ROUZES & Aristide HUET.
Notre projet était de concevoir 2 goodies Polytech par personne. Il était très intéressant car cette année l’école est passée de ISTIA à Polytech Angers. Nous avons été accompagnés par deux professeurs : Mme. Cécile GREMY-GROS et M. Pascal CRUBLEAU. Avant de débuter nos conceptions, nous avons effectuer un benchmark ainsi que la formalisation de l’identité de l’école.

Le Benchmark

Les benchmarks sont souvent utilisés pour faire une étude comparative sur le marché. En l’occurrence, nous avions fait un benchmark pour comparer les différents goodies déjà existants dans les autres écoles Polytech par exemple ou même sur un autre continent, comme par exemple avec Harvard aux Etats-Unis.

Nous avions regroupés nos découvertes ainsi que nos idées dans le format d’une mind map (cf. fig. 1).
mind map

figure 1 : Mind map des goodies existants dans le monde

Grâce à nos recherches, nous avions pu conclure que les goodies d’une manière générale étaient très bénéfique pour une entreprise/école pour en diffuser l’image.

L’identité de l’école

Pour formaliser l’identité de l’école, nous avions décidés de réaliser un sondage sur l’outil Google Forms pour permettre aux étudiants et aux membres du personnel de nous donner leur avis sur l’identité et sur les goodies en général. A ce sondage nous avons eu 214 réponses, d’étudiants et du personnels. A partir de ces résultats, nous en avons conclut que Polytech Angers est une école dynamique avec beaucoup d’événements organisés tout au long de l’année. C’est aussi une école à échelle humaine avec un nombre modéré d’étudiants, ce qui permet une certaine proximité avec les professeurs. C’est également une école internationale comme nous le montre l’instauration de la semaine internationale avec des intervenants venant de différents pays européens, Lituanie, Portugal, Irlande, Allemagne…

Sur le sondage, nous avions proposer une liste de 16 goodies que nous trouvions intéressant à concevoir et prototyper, les étudiants et le membre du personnel avaient la possibilité de choisir 6 goodies parmi les 16. Nous avions donc une idée des goodies que les gens préfères, avec en tête le T-shirt, la gourde et le port-clés. (cf. fig. 2)
sondage

figure 2 : Diagramme bâton des goodies les plus demandés

Suite à ce sondage, nous avions tous les trois choisi 2 goodies chacun dans la liste :

  • Manal : La gourde & le tote bag
  • Guillaume : Le T-Shirt & le mug
  • Aristide : La bague d’obtention de diplôme & le porte-clés décapsuleur

Présentation des goodies sélectionnés

  • Guillaume
  • Pour le mug, je voulais un objet à l’image de l’école et de la ville d’Angers. Pour représenter l’école le logo suffit. Pour représenter la ville, la skyline d’Angers fait tout le tour du mug, avec des monuments importants de la ville, le théâtre, la cathédrale par exemple. La couleur bleu marine du mug rappel le réseau Polytech avec ses 13 000 étudiants.

    figure 3 : Aperçu du mug Polytech

    Concernant le T-shirt. De part notre Benchmark nous avons remarqué que différentes Universités américaines utilisées le modèle du T-shirt baseball. J’ai donc décidé d’en prendre inspiration. En utilisant une fois de plus couleur bleu marine représentant le réseau Polytech et qui se marie bien avec le logo de l’école. Pour le prototype du T-shirt j’ai acheté sur internet le modèle puis j’ai fait floquer le T-shirt dans une boutique Angevine. Le résultat est à la hauteur des espérances et de bonne qualité.

    photo de t-shirt trop cool

    figure 4 : Aperçu du T-shirt Polytech

  • Aristide
  • J’ai choisi la bague d’obtention de diplôme et le porte-clés décapsuleur car je les trouvais très intéressant au niveau de la conception ainsi que pour l’aspect créatif.

    La bague d’obtention de diplôme est un bijou communément distribué au Etats-Unis lors de l’obtention de diplôme des étudiants. C’est une bonne manière de se remémorer les études et en garder un bon souvenir. On peut également s’en servir pour savoir ou est-ce que un ancien étudiant a étudié.
    Pour la modéliser, j’ai utilisé un logiciel qui se nomme Solidwork’s. C’est un logiciel souvent utilisé dans le milieu industriel pour concevoir des pièces avec des dimensions exacts et ensuite les usiner.
    J’ai voulu garder un aspect simple pour que la bague puisse être porter plus facilement avec d’autres bijoux. Sur le bague se trouve le sigle ‘P’ de Polytech, à gauche du sigle se trouve l’année de l’obtention du diplôme et à droite se trouve la ville de l’obtention du diplôme. Etant donné que Polytech est un réseau, cela est intéressant d’indiquer la ville pour que les ingénieurs se reconnaissent lors de divers événements liés aux anciens étudiants.

    bague

    figure 5 : Aperçu de la bague sur le logiciel Solidwork’s

    Pour le porte-clés décapsuleur, j’ai décidé d’accentuer plus la conception sur l’aspect créatif en transformant le logo Polytech en décapsuleur. Je voulais créer un goodies esthétique tout en étant simple. Pour la modélisation, j’ai également utilisé le logiciel Solidwork’s.
    J’ai pris l’initiative de changer les dimensions pour l’adapter à un décapsuleur. En effet, j’ai rogné sur la partie circulaire du ‘P’ pour pouvoir ouvrir une bouteille et j’ai allongé la barre du ‘P’ pour avoir une meilleure prise en main.
    Grâce à son design original et hors du commun, ce porte-clés décapsuleur peut être utilisé durant un afterwork par exemple et commencer une conversation à propos de l’école.

    IMG_8046

    figure 6 : Photographie du décapsuleur en aluminium

    J’ai fait usiner le décapsuleur par un particulier. Le résultat final est correct et en aluminium, ce qui le rend léger et solide en même temps.

  • Manal
  • Parmi l’ensemble des goodies proposés, j’ai choisi le sac en tissu et la gourde, car ce sont deux objets que j’utilise dans la vie courante. Ils permettront aussi d’aider les étudiants et le personnel à réduire les déchets qu’ils produisent. (ex :bouteilles en plastiques, sac en plastiques)

    Concernant le tote bag, j’ai créé un sac en tissu rectangulaire bleu marine avec de larges anses sur lesquels est inscrit le nom de l’école. J’ai aussi ajouté un grand logo Polytech sur le devant du sac afin de mieux diffuser l’image de l’école sur le campus ou dans la ville par exemple. Pour ce qui est de la couleur, j’ai choisi le bleu marine qui est une des deux couleurs représentatives de Polytech qui compte plus de 15 000 étudiants en France à ce jour. Elle permettra ainsi au sac de sortir du lot, car la majorité des sacs en tissus sont de couleur beige/écru.

    Tote Bag

    figure 7 : Aperçu du Tote Bag

    Pour ce qui est de la gourde, je me suis inspirée de ma bouteille d’eau, en effet, j’ai repris l’idée de la boucle sur le bouchon afin d’y intégrer le logo du réseau. J’ai aussi pris inspiration dans les bouteilles isotherme Swell au niveau de la forme et du matériau utilisée pour les bouteilles (acier). Dans mon cas, j’ai privilégié l’aluminium, car plus léger et moins chère.

    Gourde

    figure 8 : Conception de la gourde

    J’ai ensuite dessiné ne première esquisse de la bouteille, puis je l’ai conçu sur Solidworks. Voici le résultat final sur Solidworks (cf figure ci-dessous) , comme vous pouvez le constater, le nom Polytech Angers est inscrit sur la bouteille et sur le bouchon. J’ai également modifié la position initiale de la poignée, car la première ne correspondait pas avec le haut de la bouteille. Pour le prototype, j’ai choisi de seulement réaliser le bouchon car c’est l’élément principal du goodies et que c’est elle qui diffuse le plus l’image de l’école. J’ai donc décidé d’imprimer le bouchon en 3D malheureusement j’ai rencontré quelques difficultés lors de l’impression mais le résultat final est satisfaisant.

    Bouchon hyper méga beau

    figure 9 : Prototype du bouchon Polytech Angers

    Conclusion

    Ce projet fut très intéressant pour nous trois. L’idée de concevoir un goodies pour diffuser l’image de l’école nous a directement charmée. Nous avons aimer le côté créatif que le projet nous a imposé et le fait de trouver des designs innovants était un réel défi. Les 3 goodies que nous avons prototyper sont de bonnes qualités mais par manque de temps et de budget, nous n’avons pu exploiter le maximum de nos goodies.

    Processinno, le Serious Game de l’innovation

    Bonjour à toi Istien !

    Nous sommes 2 étudiants, Yannis Steinebach et Simon Chevrier, actuellement en EI2, et nous avons créé Processinno !
    Parmi tous les choix de projets que nous avions, nous avons choisi le Serious Game sur l’innovation car il correspondait au mieux à ce que nous voulions faire en EI3. Le but du projet était simple : construire un Serious Game sur l’innovation en 80 heures.

    Processinno est un Serious Game sur les différents procédés d’innovation. Depuis le recrutement d’une équipe jusqu’à la mise en place d’un projet sur le marché en passant par les aspects de management et de la concurrence, Processinno vous montre ludiquement les grandes étapes de l’innovation.
    Stratégie, management et concurrence sont les maître-mots de ce Serious Game !
    Une innovation, une équipe, une stratégie et c’est parti ! Serez-vous le roi du marché de l’automobile ?

    Mais comment est né Processinno ?

    Pour développer notre projet, nous sommes partis de post-it… beaucoup de post-it !

    Post It

    L’objectif était de noter tout ce qui nous passait par la tête et qui serait utile d’avoir dans notre jeu ! Une fois nos cerveaux vidés et nos post-it remplis, on a classé toutes nos idées pour en faire une fiche idée !

    Mais c’est quoi une fiche idée ?

    Une fiche idée c’est une fiche qui va rassembler toutes les informations dont vous avez besoin pour créer votre jeu ! Elle doit contenir des schémas explicatifs, un algorithme de jeu complet ainsi que la description précise de tout ce que vous aurez besoin de créer, comme les pions, le plateau de jeu etc…
    Voici à quoi ça ressemble :

    Fiche Idée

    Après discussion, nos choix de jeu étaient définis, il était temps de se mettre à créer nos composants qui allaient constituer notre jeu :

    La conception CAO

    La partie CAO se divise en 4 parties, correspondant aux pions, aux voitures, aux plateaux individuels et au plateau central.

    • Les Pions

    Ces pions représentent les principaux métiers de l’innovation. Il en existe 8 : Manager, Marketeur, Commercial, Ingénieur R&D, Responsable Production, Logisticien, Facilitateur et Designer. Dans la conception de ces pions, il était important qu’ils soient facilement reconnaissables par les joueurs. C’est pourquoi nous avons décidé de les concevoir avec un design représentant au mieux leur fonction ou quelque chose qu’ils utilisent dans leurs métiers.

    pion

    • Les Voitures

    A la suite d’un Benchmarking sur les plateformes de l’automobile, nous avons conçus, sur Solidworks, 3 types de voitures pour les 3 plateformes (A : Citadine, M : SUV et H : Berline) que nous avions sélectionné.

    Voitures

    • Plateaux individuels

    Les plateaux individuels comportent 3 places pour des pions employés. Ils présentent également des emplacements pour les cartes méthodes qui seront attribuées aux employés au cours du jeu.

    REGLE

    • Plateau Principal

    Le plateau principal est le seul attribut physique du projet qui n’a pas été imprimé en 3D. Même si celui-ci a été imaginé sur Solidworks, il a été réalisé en bois, sur mesure. Il comporte 4 parties (1 par équipe) et 3 étages (1 par plateforme). Ce plateau principal représente le marché automobile dans Processinno.

    Plateau

    Le développement numérique

    Le développement numérique c’est développé petit à petit dans notre projet jusqu’à devenir une partie intégrante de notre jeu. Au début, notre programme ne servait qu’à afficher le capital du joueur et ses dépenses. Par la suite, nous avons incorporer plusieurs options comme les cartes événements (qui sont comme les cartes “chance” au Monopoly), les cartes méthodes (qui sont des cartes qui améliore les pions) ainsi que le management du nombre de pions, le tout regroupé dans un joli menu. On y a ajouté un peu de couleur et corrigé les bugs et nous avions notre programme numérique !

    Pour faire notre programme, nous l’avons codé en langage C sur CodeBlocks. Voici quelques aperçus du résultat final :

    PI

    PI2

    PI3

    Ainsi, chaque joueur a son propre exécutable et peut ainsi gérer sa stratégie et ses ressources comme bon lui semble.

    Problèmes rencontrés

    L’un des problèmes que nous avons rencontré fût les soucis d’impression 3D. En effet, lorsque nous devions imprimer nos pièces, nous avons souvent eu affaire à des pannes de machines qui nous ont retardés dans notre planning. Nous avons donc passé plusieurs heures à réaliser de la maintenance sur machine avant de pouvoir imprimer nos pièces correctement. Par ailleurs, nous étions très nombreux à avoir besoin d’imprimer des pièces en 3D pour les différents projets. Il a donc fallu trouver un accord avec les autres groupes pour savoir quel groupe utilisait quelle machine et à quel moment.
    L’autre problème que nous avons rencontré fût le manque de connaissances sur les méthodes de l’innovation. En effet, le Serious Game se base sur les principes de l’innovation, or, ces principes nous étaient totalement inconnus. Nous avons donc dû réaliser quelques recherches et poser plusieurs questions à M. Delamarre pour comprendre ces méthodes afin de réaliser un jeu qui répondait au mieux aux attentes.

    Conclusion

    Notre projet a su respecter le cahier des charges initial qui était de créer un Serious Game sur l’innovation à partir de quelques idées de départ. Cependant, nous pourrions améliorer ce projet avec, par exemple, une refonte complète de l’affichage numérique pour avoir une application au lieu d’un exécutable. On pourrait également mettre en place un système de récupération de données qui permettrait d’analyser les résultats des joueurs en fin de partie. Cela ajouterait une dimension pédagogique supplémentaire au Serious Game.

    Nous tenions à remercier M. Delamarre ainsi que M. Christofol pour leur encadrement tout au long de ce projet.

    Yannis Steinebach | Simon Chevrier – EI2 (Projet 2017-2018)

    Trieuse de M&M’s

    Trieuse Finale

    Cliquer pour une meilleure qualité

    Bonjour à tous !

    Dans l’industrie il est fréquent de devoir trier des produits selon un ou plusieurs critères (forme,couleur, poids…). À l’image de ces problématiques, on propose ici de concevoir et de réaliser une trieuse de M&M’s selon leurs couleurs.

    Notre équipe de 4 étudiants en EI2 est composée de Victor et Clément qui se sont chargés de la conception et la réalisation mécanique du système (réalisation des pièces sous SolidWorks , impression 3D des différents éléments, usinage avec la Charly Robot…) et 2 étudiants (Alexis et Maël) se sont chargés de la partie électronique et programmation (branchements à L’Arduino, commande des deux servomoteurs, récupération des données du capteur de couleur et infrarouge,…). Les deux sous-groupes ont travaillé en parallèle pour finalement fusionner leur travail afin de réaliser la trieuse de M&M’s.
    Nous avons été accompagnés pour ce projet par deux professeurs : Mr Rémy Guyonneau et Mr Franck Mercier.

    Présentation du projet :

    Les différentes pièces composant notre trieuse sont :

    L’Entonnoir : Présent tout en haut de la trieuse, c’est là où on intègre les M&M’s.

    Entonoir

    -Le « Porte-FeedWheel » : Pièce centrale de la trieuse, elle est composée d’un petit entonnoir sur le dessus, d’où sortent les M&M’s provenant de l’entonnoir principal, d’espaces vides pour le côté esthétique afin d’apercevoir les M&M’s qui tombent, ainsi qu’un espace en bas pour intégrer les capteurs et la pièce « FeedWheel »

    porte feedwheel

    -Le « FeedWheel » : Pièce ronde comprenant 4 cavités dans lesquelles un seul M&M’s peut rentrer. Un moteur à rotation continu est fixé à l’arrière du FeedWheel.

    feed wheel

    Un capteur infrarouge : Fixé dans le « Porte-FeedWheel », il permet de détecter les erreurs d’approximations du moteur à rotation continu afin d’ajuster un angle correct.

    Capteur IR

    Un capteur de couleur : Fixé également dans le « Porte-FeedWheel », il permet de détecter la couleur du M&M’s correspondant.

    capteurcouleur

    -Le « Tuyau principal » : Directement relié au « Porte-FeedWheel », d’où sortent les M&M’s, collé à un servomoteur. Un angle spécial est appliqué à une couleur précédemment détectée.

    tuyau

    -Le « Séparateur » : Pièce servant de lien entre le tuyau principal et les tuyaux secondaires. La forme du dessus est prévue pour la circulation du tuyau principal. Il comprend 6 trous, chaque trou correspond à une couleur.

    Separateur

    -Les « Tuyaux secondaires » : Ils sont au nombre de 6 et servent de liaison entre le séparateur et les bocaux.

    tentacule

    Les bocaux : Ils sont également au nombre de 6 et sont les pièces de présentation des M&M’s finalement triés.
    Ils sont reliés aux tuyaux secondaires correspondants et possèdent chacun une vitre transparente découpée avec le « Charly Robot ».

    Bocal

    Au final nous avons assemblé toutes ces pièces et cela nous a donné une belle trieuse !

    Rendu final

    Les différentes étapes de notre projet :

    Premièrement, nous avons établi en commun au brouillon une structure qui nous paraissait correct pour la partie mécanique et pour la partie programmation, tout en s’inspirant de même type de trieuses déjà existantes.

    Une fois la structure plus ou moins établi au brouillon, nous séparons nos travaux en 2 groupes :

    Après l’assemblage de ces pièces toujours sur SolidWorks, ce groupe passa aux impressions en 3D avec les imprimantes Raise3D et Makerbot.
    En parallèle, pour les bocaux en bas de la structure, ce groupe réalisa un usinage grâce à la Charly Robot avec du plexiglas afin de créer une vitre transparente permettant de voir les M&M’s.

    L’autre groupe se chargeait de la programmation de l’ensemble des composants électronique, à savoir : deux capteurs (RGB et Infrarouge) et deux moteurs (à rotation continu et servomoteur).

    Ainsi nous avons commencé la programmation de chaque composant indépendamment pour prendre en main la programmation Arduino plus facilement.
    Une fois chaque programme fini, nous les avons rassemblés en un et organisé la structure de notre programme final. De nouveaux composants se sont ensuite ajoutés comme l’écran LCD, le bouton ou l’utilisation d’un capteur IR pour positionner le moteur à rotation continue.

    Problèmes rencontrés

    Nous avons eu pas mal de problèmes au cours de notre projet.

    Dès le départ nous ne savions pas par où commencer, comment se partager les tâches etc. Par la suite, nous avons commencé à imaginer le projet, il était difficile de mettre en commun nos idées. Lorsque nous sommes passés sous Solidworks, de nombreux bugs nous ont posé problème.

    De plus, des pièces que nous avions modélisées puis imprimées se sont avérées ne pas être aux bonnes dimensions ou bien avec trop peu de jeu pour assembler les pièces. La couleur jaune de la pièce « FeedWheel » fut embêtante pour l’étalonnage des couleurs de bonbon. Cela a été résolu en aspergeant cette pièce avec une bombe de peinture noire.

    Le problème majeur était surtout les pannes d’imprimante 3D qui nous ont beaucoup ralenties.
    En programmation, il y a également eu quelques soucis. Par exemple, pour trouver la documentation de certains composants comme pour le capteur couleur ou l’écran LCD, la documentation était fausse.

    Nous avons aussi rencontré des problèmes avec le câblage qui devenait illisible et problématique. Il était donc nécessaire de remettre des fichiers dans la racine du logiciel Arduino. Il a aussi été difficile d’étalonner chacune des couleurs des M&M’s.

    Conclusion

    Pour conclure, nous voulons absolument remercier nos tuteurs Mr Mercier et Mr Guyonneau pour toute l’aide apportée au cours de ce projet.

    Pour nous, ce projet fut une grande expérience dans tout ce qui est du travail en groupe, de l’innovation, de la pratique…
    Voir le projet grandir au fur et à mesure des séances nous a aussi motivé pour avancer et perfectionner le projet au maximum.

    Merci à vous, chers lecteurs de vous être intéressés à notre projet.

    Victor B, Clément C, Alexis G, Maël C

    RC Crawler

    Bonjour à tous !

      Nous sommes trois étudiants, Adrien Bayer, Stéven Jossot et Florian Adam, actuellement en deuxième année de cycle préparatoire à l’ISTIA, école d’ingénieurs de l’Université d’Angers, et nous avons la chance de pouvoir développer nos connaissances au travers d’un projet de conception. Notre choix s’est porté sur le RC Crawler.Le but est de concevoir un 4×4 radiocommandé en 3D à l’aide du logiciel SolidWorks, puis de réaliser un prototype, dans le même registre que celui-ci:

      RC Crawler
      Extrait de : http://www.rcscrapyard.net/fr/xtm-x-crawler.htm

      L’objectif de ce projet est de pouvoir gravir des obstacles, notamment un rocher situé devant l’un des bâtiments de notre école.
      Plus concrètement, cliquez ici pour voir comment fonctionne un crawler !

      Avant tout, ne connaissant que très peu de choses au sujet des véhicules radiocommandés, nous avons dû nous documenter en conséquence. Après plusieurs propositions au sein du groupe, nous avons choisi de concevoir un crawler composé d’un châssis avec les éléments mécaniques (moteur et boîte de transfert) fixés sur une plaque inférieure et les éléments électroniques (batterie, variateur de vitesse et récepteur) fixés sur une plaque supérieure. Ensuite, des arbres de transmissions partant du centre du véhicule sont reliés aux ponts avant et arrière afin d’entraîner les roues en rotation. Cela correspond donc à l’architecture d’un MOB (Motor On Board) comme cela:

      Architecture d’un MOB
      Extrait de : http://rcshafty.fr/category/generalite-sur-un-crawler/

      Ensuite le déroulement de notre projet a suivi trois étapes clés:

    • Dans un premier temps, la conception et le dimensionnement des pièces sur SolidWorks.
      1. C’est l’étape la plus longue, puisqu’il faut trouver les bonnes coupes et dimensions pour que tous les composants puissent s’assembler correctement. Par chance, lors de nos recherches, nous avons trouvé un RC Crawler modélisé sous SolidWorks, ce qui nous a permis de reprendre certaines pièces et de s’aider des autres pour concevoir les notres.
        En outre, la pièce la plus importante était donc le châssis, puisque l’objectif était de l’usiner sur les machines disponible au FabLab.

        Une fois que toutes les pièces ont été réalisées puis assemblées, nous avons obtenu ce résultat final:

    • Nous sommes ensuite passés dans un phase de commande des pièces que ne nous pouvions ni fabriquer à l’ISTIA, ni récupérer sur d’anciens projets.

        En effet, de nombreuses pièces telles que la boîte de transfert, les arbres de transmissions, le variateur de vitesse, etc … n’étaient pas disponible. Cependant, nous avons pû récupéré un servomoteur (qui gère la direction à l’avant du véhicule) ainsi qu’un moteur et une batterie auprès des enseignants.
        Au fur et à mesure de la réception des commandes, nous avons assemblé notre Crawler.

      Pont avant et arrière

      Pont avant et arrière

      Pont arrière + roues

      Pont arrière + roues

      Pont avant + servomoteur + roues

      Pont avant + servomoteur + roues

    • Enfin dernière étape, nous avons fabriqué les dernières pièces et réalisé l’assemblage.

        Cette étape nous a permis d’utiliser la fraiseuse numérique ainsi que la perceuse à colonne. Nous avons aussi appris de nouvelles techniques que nous n’avions jamais utilisé comme le taraudage.

    • Perçage du châssis

      Perçage du châssis

        Pour finir cette présentation du projet RC Crawler, voici une photo de notre prototype assemblé (Sans la batterie)

        Nous tenons à remercier notre professeur référent M. VERRON pour nous avoir accompagné tout au long du projet, ainsi que M. MERCIER et M. BOULJROUFI pour leur aide précieuse.

    Projet: Conception d’un capteur connecté pour la mesure de la hauteur d’eau d’un ruisseau

    Notre projet a eu pour but de créer un système capable de récupérer le niveau d’eau d’un ruisseau et de l’afficher sur un site internet. Cette idée a été proposée afin de permettre aux jeunes écoliers de l’école publique du Brionneau, à la Meignanne, d’étudier le cycle de l’eau via un cas concret.

    Pour le réaliser, nous avons distingué cinq grandes parties:

    • Le positionnement du système
    • La prise des données
    • L’envoi des données
    • La réception des données
    • L’affichage des données

    Intéressons nous à présent à leur contenu.

        Le positionnement du système

      Après maintes recherches et après avoir trouvé les plus et les moins des différentes solutions possibles, nous nous sommes enfin arrêtés sur une :

      Le capteur est situé au milieu du ruisseau. Dans la boite en bois, on retrouve tout les éléments indispensable au bon fonctionnement du capteur :

      Boîte contenant le sonar, l'arduino, la batterie et l'antenne Sigfox

      Boîte contenant le sonar, l’arduino, la batterie et l’antenne Sigfox


      La boite est maintenue en hauteur grâce à des pilotis.

        La prise des données

      Pour la prise des données, nous avons opté pour un sonar. Cette solution permet de faciliter l’installation et d’obtenir une précision plus que raisonnable (1cm/2m).

        L’envoi des données

      Le choix s’est porté sur la technologie Sigfox. Il s’agit d’une entreprise qui utilise un réseau de haute fréquence permettant l’envoi d’un nombre de données restreint sur une très grande portée, ce qui nous convient car nous avons besoin de mesurer seulement 6 hauteurs d’eau par jour (1 toutes les 4 heures). Ces hauteurs sont ensuite hébergées sur le site de Sigfox et nous n’avons plus qu’à les récupérer.

        La réception des données

      Pour récupérer ces données cela se gâte un peu plus… L’idée a été de créer un programme afin d’acheminer les différentes valeurs prises dans la journée jusqu’à une base de données que nous avons créée. Sans trop rentrer dans les détails, voici comment se décompose le programme : On se connecte à sigfox, on récupère nos données (la hauteur, la date et l’heure, et tout un tas d’autres données générées par sigfox), on les filtre afin de n’avoir que celles qui nous intéressent et on les envoie sur notre base de données.

        L’affichage des données

      Nous nous sommes ensuite penché sur la question de comment afficher les hauteurs récupérées. Pour cela on a créé un site internet le plus ludique possible (n’oublions pas que nous travaillons pour des enfants ! ). Celui-ci propose :

      • une page d’accueil avec les 20 dernières valeurs prises ainsi que la hauteur moyenne qui en résulte;
      • une seconde page avec un graphique ou l’on peut suivre l’évolution du niveau d’eau du ruisseau journalière/ hebdomadaire / mensuel / annuel ou encore d’une date à une autre (cela dans le but de laisser un maximum de flexibilité). Ils auront également la possibilité de récupérer une image des graphiques qu’ils peuvent observer;
      • et enfin une dernière afin de nous présenter.
      Page d'accueil de notre site internet

      Page d’accueil de notre site internet

      Pour terminer nous avons décidé de faire participer les enfants dans notre projet (car c’est un peu le leur aussi!). Ils ont ainsi pu décorer la boîte comportant notre système, et faire une pancarte explicative indiquant le pourquoi du comment d’une telle installation.

      Ce projet nous a permis d’acquérir des connaissances en matière de programmation mais également en terme de présentation orale. En effet nous avons du simplifier des termes technologiques pour les rendre accessibles à des enfants de 7 à 10 ans.

      Ces derniers et nous mêmes sommes fiers du résultat et espérons qu’il sera utilisé pour de nombreuses années!

      Petit bonus : voici la vidéo de l’installation de notre capteur :
      Installation du capteur

      JAUNAULT Doriane, SANCHEZ Denis, RAILLARD Julien et GABORIAU Romane