Ô visiteur toi qui reviens je ne sais d’où
Mais d’un pays aux grands espaces inconsolés oscillant sur le vide aux prunelles béantes
Que l’on voudrait aimer comme on aime la plante
Pour son frêle silence et sa fragilité
M’apportes-tu dans la corbeille des saisons
Ce visage des branches nues fruit de l’aurore
Que tant me ressemblait et chantait mes chansons ?
Michel manoll, Ô visiteur
Lorsque l’on travaille au contact de fonds littéraires différents, il est facile de se perdre dans les méandres de leurs contenus. Lors du traitement de ces documents, on y jette un bref coup d’œil, puis un autre, et on se retrouve à lire des pages et des pages de textes tous plus intéressants les uns que les autres. Cela a été mon cas, durant de mon expérience en tant que monitrice à la bibliothèque universitaire de Belle-Beille, dès lors que j’ai croisé la route des poètes de l’École de Rochefort. Au travers de cet article, nous nous promènerons ensemble sur les bancs de l’École, et nous discuterons de l’amitié autour d’un verre, ou plutôt, autour de vers.
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