Gestionnaire de poulailler

Bonjour à tous !

Dans le cadre de notre deuxième année en cycle préparatoire intégré en école d’ingénierie nous avions à réaliser un projet. Le nôtre était la conception d’une maquette d’un gestionnaire de poulailler. Avant de commencer à vous le présenter, voici une petite devinette : Quelle est la suite de chiffres préférée des poules ? (Réponse à la fin de l’article)

poules

Présentation du projet :

L’élevage de poules comprend des contraintes que notre projet tend à réduire. L’objectif étant que les tâches quotidiennes nécessaires à cette activité soient automatisées. C’est-à-dire que nous devons pouvoir :
• contrôler le niveau d’eau présent dans l’abreuvoir
• contrôler la quantité de nourriture dans la mangeoire
• gérer l’ouverture et la fermeture de la porte en fonction de l’heure

Le tout doit être également supervisé à distance par le propriétaire.

Mise en place du projet :

Nous avons dans un premier temps fait des recherches générales sur les différentes parties qui composent notre projet afin de trouver la meilleure façon de répondre aux besoins et de voir comment s’organiser. Ces recherches entre autres, nous ont permis de réfléchir aux composants à utiliser.

Notre planning était donc le suivant :
1. Réalisation de la mangeoire
2. Réalisation de l’abreuvoir
3. Gestion du nombre de poules
4. Gestion de la porte
5. Supervision à distance

Elaboration du projet :

    1. La mangeoire :

Une poule mange en moyenne 125 g de nourriture par jour. Pour automatiser sa distribution nous avons décidé d’utiliser une vis sans fin qui sera entrainée en rotation par un moteur. Grâce à un programme réalisé sur Arduino nous le faisons tourner pendant un certain temps afin d’avoir la quantité de graines voulue. Par ailleurs, les poules sont nourries 2 fois dans la journée, nous avons donc utilisé un module horloge pour pouvoir gérer les horaires.

Module horloge

Module horloge

Enfin, nous avons positionné un capteur à ultrasons sur le couvercle de la mangeoire afin de pouvoir vérifier le niveau de graines restant.


Avant la fabrication nous avons eu une phase de modélisation de la mangeoire sur SolidWorks.

Modélisation SolidWorks de la mangeoire

Modélisation SolidWorks de la mangeoire

Nous avons ensuite réalisé la vis sans fin grâce à l’imprimante 3D et la mangeoire à partir de planches en bois.

Impression 3D de la vis et photo de la mangeoire

Impression 3D de la vis et photo de la mangeoire

    2. L’abreuvoir :

Nous avons choisi de réaliser un abreuvoir autonome. Celui-ci est muni d’un capteur de niveau d’eau afin de surveiller la quantité d’eau restante et prévenir le propriétaire du poulailler s’il n’en reste plus.
Nous avons mis un flotteur qui permet de bloquer l’arrivée d’eau quand le bac où boivent les poules est plein.

Schéma et conception de l'abreuvoir

Schéma et conception de l’abreuvoir

Pour notre maquette nous avons réalisé la réserve d’eau grâce à un bidon agricole de 5 litres.

    3. Le comptage de poules :

Afin de connaitre le nombre de poules présentes dans le poulailler et pouvoir fermer la porte quand elles s’y trouvent toutes, nous avons décidé d’utiliser deux capteurs infrarouges.
Un est installé à l’intérieur du poulailler et l’autre à l’extérieur.

Schéma du positionnement des capteurs infrarouges

Schéma du positionnement des capteurs infrarouges

    4. Gestion de la porte/ Supervision à distance :

Nous avons fait les recherches théoriques sur ces deux parties mais malheureusement le manque de temps ne nous a pas permis d’aboutir à la réalisation de celles-ci.

    5. Modélisation du poulailler :
Modélisation SolidWorks du poulailler

Modélisation SolidWorks du poulailler

Nous tenions a remercié notre tuteur Mr Perthué ainsi que Mr Bouljroufi et Mr Mercier pour leur aide et ce qu’ils nous ont permis d’apprendre durant le projet.

Merci pour votre lecture !

Blaise Léo et Jolivet Caitlin

PS : la réponse est : 444719

Projet ISTIA-VR

    Bonjour à tous !

    Dans le cadre des projets de conception de deuxième année du cycle préparatoire de l’ISTIA, et intéressé par la réalité virtuelle, nous avons décidé de nous lancer dans ce projet !

    Casque de réalité virtuelle

    Casque de réalité virtuelle

  • Objectif du projet
  • Le principe de cette visite virtuelle était initialement de pouvoir visiter l’ISTIA et de montrer les différents effets des dégradations du batiment à court, moyen et long terme par de petites animations du décor. Ce projet avait pour but d’être utilisé dans les cours de MIS de monsieur Bigaud.

  • La maquette, créée avec Blender
  • Nous avons commencé par reproduire le rez-de-chaussée de l’ISTIA en s’aidant des plans de l’école, récupérés auprès de l’accueil.

    Plan rez-de-chaussée ISTIA

    Plan rez-de-chaussée ISTIA

    Quelques mesures de hauteurs de plafonds, de fenêtres, de portes à l’aide d’un instrument de mesure laser nous ont permis d’obtenir une maquette la plus réaliste possible.

    Appareil de mesure laser

    Appareil de mesure laser

    Nous n’avons pas eu le temps de faire les autres étages de l’ISTIA, cela nous aurait demandé énormément plus de temps ! Voici le gabarit final de notre maquette.

    maquette rez-de-chaussée ISTIA

    maquette rez-de-chaussée ISTIA

    Pour la réalisation de la maquette nous avons procédé selon la méthode suivante.


    Création d’un cube et extrusion

    extrusion d'un cube

    extrusion d’un cube

    Pour illustrer notre démarche voici une partie de la conception du rez-de-chaussée sous forme de vidéo timelapse


    Titre de la musique (libre de droit) : Leap of faith FREE ROYALTY MUSIC FREE ORCHESTRAL MUSIC

    Voici maintenant le rendu final avec quelques textures ajoutées
    Aperçu d'un rendu de l'entrée de l'école

    Aperçu d'un rendu de l'entrée de l'école

    Aperçus d’un rendu de l’entrée de l’école

  • Le personnage, créé avec Unity3D
  • Après avoir importé un personnage transparent (pour la vue en première personne dans le casque) nous avons commencé à travailler sur sa façon de se déplacer dans l’espace, c’est-à-dire en fonction de l’orientation de la personne dans l’espace.
    Nous avons commencé à concevoir un script en C# (langage lié à Unity3D) dans l’IDE Visual Studio 2017.

    Personnage transparent, avec une caméra liée à la boite de collision

    Personnage transparent, avec une caméra liée à la boite de collision

    Pour ce faire, nous avons du manipuler le gyroscope du téléphone, renvoyant un quaternion (vecteur de dimension 4 permettant de repérer les rotations dans l’espace).

    Angles d'Euler

    Angles d’Euler

    Grâce à des calculs d’angles d’Euler entre les différents axes de repère fixe en 4 dimensions et les axes d’orientation du téléphone, on peut décaler le repère lié au personnage et le faire se déplacer dans la direction voulue.

    La détection du toucher de l’écran se fait par ces deux petites lignes de code dans la boucle “Update” qui se répète à chaque nouvelle image générée lorsque le programme est lancé.

    Détection toucher écran

    Il ne reste plus qu’à ajouter la translation selon l’axe X du personnage et nous pouvons nous déplacer en face d’où l’on regarde en vrai !

    Exportation sur le téléphone

    Pour finir, nous avons du installer quelques kits (SDK et JDK). Après quelques changements de paramètres dans Unity3D, nous avons pu obtenir une vue adapté au casque de réalité virtuelle.
    Ces kits nous ont aussi permis de gérer l’exportation de tout notre projet sous forme de fichier .apk (fichier d’installation sous Androïd) pour ainsi tester et visiter l’ISTIA directement sur le téléphone. Voici le résultat final !

  • Remerciements
  • Merci à David BIGAUD et Thierry CAPELLE, nos professeurs référents pour ce projet.
    Merci à Paul RICHARD pour ces conseils sur Unity3D.

    Maxime ALLAIN | Maxime PETITJEAN | Projet EI2 (Année 2017-2018)

Challenge E-Kart ISTIA 2016

Dans le cadre des projets de conception de 2ème année de cycle préparatoire de l’ISTIA, nous avons été invités à travailler sur le changement de la technologie des batteries du kart électrique de l’ISTIA. Le projet s’est conclu par un challenge international à Limoges, rassemblant nombre d’écoles à travers la France mais aussi l’Europe, du 25 au 27 mai 2016.

La première étape de notre projet consistait à enlever toutes les installations électriques précédentes pour ensuite repenser la disposition du kart. Par exemple, nous n’avions plus 4 batteries au plomb mais deux batteries au lithium, il fallait donc repenser l’équilibre des masses, le branchement et tout ce qui avait un lien avec la partie électrique. De plus, il a fallu déplacer le bloc moteur, le variateur et l’arrêt d’urgence car leurs places précédentes n’étaient pas disponibles. Une fois ces tâches réalisées, nous avons concentré nos efforts sur le câblage du kart, il fallait pouvoir le recharger à l’arrêt facilement mais aussi pouvoir utiliser l’énergie disponible pendant la course. La démarche la plus simple étant de réaliser un schéma électrique, de le faire vérifier par un enseignant et l’appliquer une fois celui-ci validé. De plus, plusieurs pièces mécaniques étaient à changer : le système de freins qui avait une fuite, les biellettes de direction tordues etc.

Cependant, si tout était censé fonctionner sur le papier, dans la réalité nous avons rencontré notre lot de problèmes : une courroie pas assez tendue, une batterie capricieuse qui se met en sécurité, un démontage de pneus pour le moins compliqué etc. Nous n’avons pas réussi à résoudre le problème sur la batterie et nous sommes donc partis avec un kart non-roulant, le matin du 25 mai, vers 6h, direction Limoges.

Le karting où s'est déroulé le challenge à Limoges

Le karting où s’est déroulé le challenge à Limoges

Arrivés vers 10h30, nous déchargeons tout notre matériel et ce n’est que dans l’après midi, que le concepteur des batteries a eu le temps de se pencher sur notre problème pour finalement diagnostiquer une piste du circuit électronique qui a brûlé et n’est donc plus fonctionnelle. Sans tarder, nous cherchons à réparer la piste défectueuse et c’est à ce moment précis que l’esprit challenge montre toutes ses preuves, l’équipe de l’IUT d’Angers nous aide gracieusement en nous prêtant de l’étain et un fer à souder. Néanmoins, ce premier problème réglé, c’en est un autre qui apparaît le lendemain lors des premiers essais, le variateur demande un courant trop grand, il faut le brider.

En pleine réparation de la batterie

En pleine réparation de la batterie

Un problème en entraînant un autre, c’est cette fois le système de fixation de la jante arrière gauche qui cède et nous nous retrouvons avec deux jantes cassées le jeudi soir et un kart encore à l’arrêt. La soirée n’est pour autant pas si noire que ça, un trophée nous est remis pour le système de tension de notre courroie.

Winners !

Winners !

Enfin, notre réactivité et courage à toute épreuve nous permet quand même de prendre part à la dernière course, le vendredi matin, pour participer activement aux 303 tours de pistes effectués en 4h en relais avec les équipes de l’ESEO, de l’IUT de Lyon et de l’IUT d’Angers. Le challenge se termine néanmoins comme il a commencé, à 5 minutes de la fin de notre dernier relais, c’est la vis de serrage du câble d’accélération qui s’en va et la pédale d’accélération n’est donc plus répondante : la boucle est bouclée.

La photo de groupe du relais du vendredi matin !

La photo de groupe du relais du vendredi matin !

Enfin, afin que notre aventure puisse être suivie par tous les membres de l’école, nous avions, en amont, décidé la création d’une page Facebook et d’un compte Twitter que vous pouvez visiter à l’envie.

Notre aventure enrichissante tant humainement qu’intellectuellement n’aurait pas pu avoir lieu sans le soutien sans faille de M. CLOUPET, pour qui c’était le dernier challenge. Nous sommes fiers d’avoir pu le partager avec lui et nous l’en remercions vivement.

Florent YVON – Eric BRIANCEAU – Thomas BUIDIN – Guillaume MOMOT – Vincent FERRANDI

Le télégraphe électrique

Le télégraphe est une invention incroyable qui a révolutionné l’art de communiquer à distance. Il a été utilisé pendant plusieurs années pour envoyer des messages rapidement et à longue distance à partir du code morse, le fameux code constitué de points et de traits . Notre objectif a donc été de recréer un télégraphe électrique fonctionnel en intégrant uniquement des composants analogiques sans aucune trace de composants numériques comme dans l’ancien temps.

L’histoire du télégraphe de morse

Le télégraphe Morse fut le premier télégraphe pratique et il fut l’un, si ce n’est des plus employé.

Le principe des télégraphes enregistreurs est de sauvegarder une trace des dépêches transmises. Lorsque l’opérateur appuie sur le manipulateur, le courant passe et est reçu par le récepteur. Ce dernier est interrompu dès que l’on relâche le levier. Quand un courant arrive, l’électro-aimant est attiré et repoussée grâce au ressort de rappel suivant les ouvertures et fermetures du courant. Il porte une pointe qui appuie sur une bande de papier. Ainsi, la longueur de la trace laissée sur le papier dépend de la durée du passage du courant. Il permet ainsi à l’opérateur de ne pas rester devant l’émetteur à attendre que le message arrive. C’est le code morse qui est utilisé pour transmettre les messages :

télégraphe de morse enregistreur

télégraphe de morse enregistreur

Le code morse, breveté en 1840 par Samuel Morse, est fondé sur l’utilisation de « traits » et de points. Ce code est pratique, car il peut être utilisé de manière auditive, visuelle (lampe), ou électrique. Un trait dure trois points. On sépare les différents signes d’une lettre par la durée d’un point, les différentes lettres par la durée de trois points et les différents mots par la durée de sept points.

Les étapes de la réalisation
Lors de la réalisation de notre projet, nous sommes tout d’abord passés par une phase de recherche pour découvrir plus en profondeur le fonctionnement du télégraphe, et ensuite par une étape de réalisation où nous allions produire tous les composants.

-Le manipulateur morse
Le manipulateur est une pièce maîtresse car c’est elle qui permet l’émission du message. En effet il n’y a qu’à appuyer sur le manipulateur morse pour que deux éléments conducteurs étant relier a des fils électriques se touchent et permettent le passage du courant vers le récepteur. Il a été décidé de le réaliser à partir d’une imprimante 3D car le résultat allait être plus précis. La connexion se fait part des simples vis qui lorsqu’elles se touchent permettent le passage du courant. De plus le manipulateur doit pouvoir revenir à sa position initial, un ressort était donc nécessaire.

manipulateur morse à l'imprimante 3d

manipulateur morse à l’imprimante 3d

-Le récepteur
La fabrication du récepteur se fait en fonction du type de signal en sortie. On avait le choix entre émettre un signal sonore ou essayer de faire en sorte que le message soit enregistré sur une bande de papier. Le choix le plus simple était d’émettre un signal sonore et donc nous avons utilisé un haut parleur. Seulement pour qu’il fonctionne, il faut faire vibrer la membrane de celui-ci. Or la tension qui sort d’une pile est continu, donc il fallait la modifier en tension alternative. La première étape du récepteur était donc de créer un oscillateur basse fréquence pour transformer le signal continu en alternatif. Un modèle d’oscillateur trouvé sur internet à été retenu et nous avons réalisé une carte imprimée pour pouvoir souder les différents composants.
Une fois le circuit fini et fonctionnel, il ne restais plus qu’à réunir tous les composants fonctionnels dans une enceinte. A cet effet, un interrupteur entre le circuit et la pile permet de mettre l’appareil sous tension, et un connecteur permet de brancher deux fils pour les relier au manipulateur. L’enceinte permettait ainsi d’amplifier le signal sonore de sortie en faisant office de caisse de résonance.

récepteur morse sonore

récepteur morse sonore

Le résultat final

Pour illustrer le résultat obtenu, voilà une vidéo présentant le message international de signal de détresse: le SOS

Remerciement à Mr. Bouljroufi et Mr. Autrique pour leur apport lors de notre projet

Jeremy CHOPIN, Ghislain GANDON, Alexis GONTIER, Mathieu METZ

Projet: Conception d’un capteur connecté pour la mesure de la hauteur d’eau d’un ruisseau

Notre projet a eu pour but de créer un système capable de récupérer le niveau d’eau d’un ruisseau et de l’afficher sur un site internet. Cette idée a été proposée afin de permettre aux jeunes écoliers de l’école publique du Brionneau, à la Meignanne, d’étudier le cycle de l’eau via un cas concret.

Pour le réaliser, nous avons distingué cinq grandes parties:

  • Le positionnement du système
  • La prise des données
  • L’envoi des données
  • La réception des données
  • L’affichage des données

Intéressons nous à présent à leur contenu.

      Le positionnement du système

    Après maintes recherches et après avoir trouvé les plus et les moins des différentes solutions possibles, nous nous sommes enfin arrêtés sur une :

    Le capteur est situé au milieu du ruisseau. Dans la boite en bois, on retrouve tout les éléments indispensable au bon fonctionnement du capteur :

    Boîte contenant le sonar, l'arduino, la batterie et l'antenne Sigfox

    Boîte contenant le sonar, l’arduino, la batterie et l’antenne Sigfox


    La boite est maintenue en hauteur grâce à des pilotis.

      La prise des données

    Pour la prise des données, nous avons opté pour un sonar. Cette solution permet de faciliter l’installation et d’obtenir une précision plus que raisonnable (1cm/2m).

      L’envoi des données

    Le choix s’est porté sur la technologie Sigfox. Il s’agit d’une entreprise qui utilise un réseau de haute fréquence permettant l’envoi d’un nombre de données restreint sur une très grande portée, ce qui nous convient car nous avons besoin de mesurer seulement 6 hauteurs d’eau par jour (1 toutes les 4 heures). Ces hauteurs sont ensuite hébergées sur le site de Sigfox et nous n’avons plus qu’à les récupérer.

      La réception des données

    Pour récupérer ces données cela se gâte un peu plus… L’idée a été de créer un programme afin d’acheminer les différentes valeurs prises dans la journée jusqu’à une base de données que nous avons créée. Sans trop rentrer dans les détails, voici comment se décompose le programme : On se connecte à sigfox, on récupère nos données (la hauteur, la date et l’heure, et tout un tas d’autres données générées par sigfox), on les filtre afin de n’avoir que celles qui nous intéressent et on les envoie sur notre base de données.

      L’affichage des données

    Nous nous sommes ensuite penché sur la question de comment afficher les hauteurs récupérées. Pour cela on a créé un site internet le plus ludique possible (n’oublions pas que nous travaillons pour des enfants ! ). Celui-ci propose :

    • une page d’accueil avec les 20 dernières valeurs prises ainsi que la hauteur moyenne qui en résulte;
    • une seconde page avec un graphique ou l’on peut suivre l’évolution du niveau d’eau du ruisseau journalière/ hebdomadaire / mensuel / annuel ou encore d’une date à une autre (cela dans le but de laisser un maximum de flexibilité). Ils auront également la possibilité de récupérer une image des graphiques qu’ils peuvent observer;
    • et enfin une dernière afin de nous présenter.
    Page d'accueil de notre site internet

    Page d’accueil de notre site internet

    Pour terminer nous avons décidé de faire participer les enfants dans notre projet (car c’est un peu le leur aussi!). Ils ont ainsi pu décorer la boîte comportant notre système, et faire une pancarte explicative indiquant le pourquoi du comment d’une telle installation.

    Ce projet nous a permis d’acquérir des connaissances en matière de programmation mais également en terme de présentation orale. En effet nous avons du simplifier des termes technologiques pour les rendre accessibles à des enfants de 7 à 10 ans.

    Ces derniers et nous mêmes sommes fiers du résultat et espérons qu’il sera utilisé pour de nombreuses années!

    Petit bonus : voici la vidéo de l’installation de notre capteur :
    Installation du capteur

    JAUNAULT Doriane, SANCHEZ Denis, RAILLARD Julien et GABORIAU Romane

Projet panneau solaire

Dans le cadre de notre deuxième année du cycle préparatoire de l’ISTIA, nous devions réaliser un projet encadré. Nous avons choisi le projet panneau solaire. Ce dernier nous a permis de travailler en groupe, de passer du théorique à l’expérimental et d’acquérir de l’autonomie.

Après nous être documentés, nous avons établi le cahier des charges :

• Créer un panneau capable de suivre la trajectoire du soleil horizontalement et verticalement. En effet, le soleil est plus bas en hiver qu’en été. De plus, pendant une journée de 24 heures, le soleil décrit un mouvement circulaire de l’est vers l’ouest.

Trajectoire du soleil

Trajectoire du soleil

• Protéger le panneau à l’aide d’une structure.

• Installer un système électrique permettant d’assurer la rotation du panneau.

Nous savons que le rendement d’un panneau est maximal lorsque les rayons de soleil sont perpendiculaires à ce dernier. De plus, pour suivre la trajectoire du soleil, nous avons décidé de régler manuellement l’angle d’inclinaison du panneau par rapport au sol. En hiver, l’angle doit être de 30° et en été de 60°. Concernant la rotation, nous avons placé un motoréducteur sur la structure qui permet de suivre la trajectoire du soleil.

La structure permet d’assurer la stabilité du panneau ainsi que sa rotation. Elle doit être résistante afin de supporter le poids du panneau et de ses composants.Notre tuteur de projet nous a fourni une structure en aluminium. Deux membres du groupe sont allés découper la structure à l’IUT d’Angers. De plus, nous souhaitons que la batterie et le régulateur de charge soient intégrés à la structure. C’est pourquoi, nous avons fixé une planche à celle-ci. L’énergie produite est stockée dans une batterie reliée directement à un régulateur de charges. Nous avons branché ce dernier au panneau à l’aide de câbles solaires et de connecteurs MC3.

Structure avec la batterie et le régulateur de charges

Structure avec la batterie et le régulateur de charges

Nous désirons également que le panneau soit protégé. C’est pourquoi, après découpe, nous avons entouré le panneau avec des barres en aluminium.

Réalisation de la découpe

Réalisation de la découpe

Les barres découpées

Les barres découpées

 

Nous avons aussi placé des joints entre le panneau et les barres en aluminium afin de le protéger au maximum.De plus, pour assurer la solidité du montage, nous avons décidé de placer des barres en diagonales qui soutiennent les profilés.

Panneau solaire avec le montage de protection

Panneau solaire avec le montage de protection

Barres avec les joints

Barres avec les joints

 

Concernant la rotation du motoréducteur, nous avons utilisé une carte Arduino avec des capteurs thermiques : le principe est de récupérer les deux valeurs des capteurs, de les comparer et faire tourner le panneau pour que les valeurs des capteurs soient égales. Voici l’algorithme simplifié :

Algorithme simplifié

Algorithme simplifié

Nous tenons à remercier notre tuteur Mr Bouljroufi ainsi que le mécanicien de l’IUT pour leurs aides.

BOGDAN Valentin, COUERON Romain, ESCURAT Anaelle, PHILISTIN Serena

Projet Ruche Intelligente

Pour conclure ces deux années du cycle  préparatoire, nous avons eu pour objectif de s’impliquer dans un projet de conception. Nous sommes trois étudiants à avoir fait le choix de travailler sur la survie des abeilles. Le varroa est un parasite qui touche de plus en plus les abeilles en s’accrochant aux abeilles et qui contaminent les ruches en pénétrant dans les alvéoles, pour cela les apiculteurs utilisent des insecticides pour éliminer ces parasites, malheureusement ces parasites évoluent et réussissent à contrer ces insecticides. Des laboratoires sont donc en constante recherche de remède contre les varroas tout en préservant la santé des abeilles.

 savoi

       Varroa accroché à une abeille Varroas en marron foncé              Varroas (en marron foncé)

Sources des images :               – http://www.apiculteur.ch/les-abeilles/varroa-destructor.html

– http://abeillesduberry.com/?p=99

 Pour savoir si les varroas sont résistants ou non, ou pour savoir à quelle période ils sont le plus présent dans les ruches, les apiculteurs ont mis en place une feuille de papier collante appelée lange recouvrant tout le sol de la ruche. Quand un varroa est sensible aux insecticides qui sont placés dans les ruches, et bien ils se décrochent de l’abeilles et tombent en bas de la ruche. Ils se retrouvent alors collés sur le lange, ainsi les apiculteurs récupèrent ce lange pour compter les varroas. Cela devient vite compliqué quand ils se retrouvent devant un lange contenant plus de 1000 parasites en plus d’avoir différents dépôt de poussière, de pollen ou encore de corps d’abeilles.

Photo du lange utilisé dans le cadre du projet

 Un des langes mis à notre disposition par un apiculteur partenaire

Notre objectif a donc été d’automatiser le comptage des varroas sur les langes afin de faire gagner du temps aux apiculteurs. Nos différents problématiques étaient de :

1 – Créer un support facilement transportable,

2 – Prendre en photo les langes grâce à une caméra dans des conditions optimales et constantes

3 – Faciliter la vision des varroas sur la photo du lange en jouant avec des filtres,

4 – Créer un algorithme de comptage des varroas sur la photo,

1) Nous avons décidé dans un premier temps de mettre au point un support capable de prendre des photos des langes toujours de la même façon. On voulait avoir  la même luminosité tout le temps c’est pourquoi on désirait une boîte fermée où nous contrôlions totalement la lumière et la distance entre le lange et la caméra. Voici quelques schémas avec les dimensions en centimètres de notre support final. Le lange sera placé dans la boîte, au dessus d’une plaque de plexiglass.

Capture
Captusre

Nous avons monté notre support en bois grâce aux outils suivants :

Capture

Voici le déroulement du montage de la boîte qui nous a pris une bonne partie des créneaux de projet car nous nous sommes beaucoup appliqué pour permettre un noir complet à l’intérieur de la boîte :

Cap2tureCaptussreCapsstureCssaptureCasssptureCsssaptureCasssptzureCssdapture

2 ) Nous avons pensé à utiliser une caméra spéciale Optitrack emprunté à Mr Richard que nous avons installée au dessus de la boîte qui a la capacité de visualiser en Infrarouge pour pouvoir mieux mettre en avant les varroas :

Casspture

De plus nous avons décidé de mettre en place en bas de la boîte un rétroprojecteur qui est disposé sous le lange dans le but de l’éclairer pour permettre une meilleure vision des varroas sur le lange :

Capsssture

 

Comme la boîte est dans le noir complet et que la luminosité sera toujours constante grâce à un même éclairage, on peut considérer que nous aurons toujours le même type d’image.

3) Voici quelques clichés avec la webcam OPTITRACK en infrarouge, dans le noir complet. Le logiciel de la webcam ne nous permet pas une résolution HD à tel point que les résultats n’étaient pas bons.

CapturessCaptureCaptussrseCapsfture

Et voici le résultat grâce à un téléphone portable en jouant avec l’ajustement, l’éclairage, la luminosité, le contraste, la saturation et l’exposition :

CqqaptureCaptsssfure

CapturssseCapturssdde

4) Malheureusement nous regrettons de ne pas avoir eu le temps d’aborder cette partie.

Prototype final

Prototype final

Merci à notre responsable du cycle préparatoire, au mécanicien-électricien de l’école et à Fabien Bonsergent pour leur participation, leur soutient et pour nous avoir aidé à avancer dans ce projet.

Merci également à tout ceux qui liront cet article.

CHANUSSOT Timothée – CHARBONNEL Pierre – GADSAUDES Josselin

Projet de la Stratoteam III

L'équipe au complet Ei2 ISTIA

L’équipe au complet Ei2 ISTIA

Notre équipe de sept étudiants avait pour projet cette année de lancer deux ballons stratosphériques dans le but de faire un film de la planète et de mesurer à l’aide de capteurs différents paramètres (température extérieure, pression, altitude, position GPS).
Nous avons fait ce projet en partenariat avec l’école primaire de la Meignanne. Nous avons donc construit deux ballons : l’un seuls et l’autre avec les enfants.

Nous avons commencé par nous renseigner auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) pour savoir comment obtenir les autorisations nécessaires aux lancers. Il fallait monter un dossier dans des délais assez brefs renseignant la DGAC sur toutes les caractéristiques du ballon (masse, taille, altitude, matériaux, diamètre d’explosion, etc…) et attendre leur réponse environ trois mois !

Ceci fait, la première partie de notre travail consistait à préparer ce que nous allions expliquer aux classes de primaires ainsi qu’à leur maitresse. Cela avait également l’avantage de nous entrainer à prendre la parole en public.

Une fois que nous leur avons présenté le projet les institutrices et leur classe ont commencé la construction et la décoration de leur propre nacelle, pendant que nous finissions la notre et que nous mettions au point les capteurs et toutes les installations que nous avions prévues de mettre dedans.

plan rapide des nacelles

plan rapide des nacelles

Une fois la nacelle construite nous nous sommes occupés des réflecteurs radars : il s’agit ici de deux morceaux de polystyrène recouverts de papier d’aluminium et emboités l’un dans l’autre. Ils agissent comme des miroirs permettant ainsi de voir le ballon de très loin.

Enfin le jour J est arrivé ! (après avoir été décalé à plusieurs reprises…)
Nous sommes partis tôt à l’école de la Meignanne afin de tout préparer sur place et de pouvoir lancer les ballons vers 11h environ.

Remplissage du premier ballon (avec de l'hélium) et préparation du lancer

Remplissage du premier ballon (avec de l’hélium) et préparation du lancer

Et enfin …

Lâcher du second ballon

Lâcher du second ballon

Une fois les ballons lancés, nous sommes partis directement au point de chute prévu grâce à un site internet fonctionnant avec les diagrammes des vents. Nous nous sommes donc rendus à Bressuire (79) à environ 150 km d’Angers. Les traqueurs que nous avions mis dans les nacelles nous ont donné leurs coordonnées (en longitude et latitude) très précisément, et les réflecteurs radars nous ont aussi aidé à les repérer facilement.

Nous avons donc récupéré les deux nacelles et tout leur contenu intact!
Nous les avons trouvées chacune dans un champ, à quelques heures d’intervalle à 15km l’une de l’autre.

Plan du trajet

Plan du trajet

Il ne restait donc plus qu’à regarder les vidéos et à relever les mesures effectuées par les capteurs.

Et voici le montage vidéo final qui retrace les différentes étapes de notre projet depuis le stade de sa conception jusqu’à sa réalisation :

Ballon Stratosphérique ISTIA (2014-2015)

Et pour finir, la photo de groupe :

Les enfants de la Meignanne avec la Stratoteam et M. Lagrange

Les enfants de la Meignanne avec la Stratoteam et M. Lagrange

La StratoTeam

Projet Air Drum

Nous sommes un groupe de 3 étudiants en deuxième année de classe préparatoire à l’ISTIA. Dans le cadre des projets, nous avons choisi le projet nommé “AirDrum”.
Le Airdrum qu’est-ce que c’est ? C’est une activité qui consiste à mimer le geste d’un batteur sans avoir l’instrument en main. Vous voyez le AirGuitar ? Et bien imaginez la même chose avec une batterie. Simple vous pourriez dire; mais l’objectif du projet est surtout de réaliser une batterie virtuelle et que les sons correspondants soient joués selon les mouvements du “musicien” !

Pour réaliser ceci, nous avons été confrontés à trois problèmes majeurs :

  1. Comment récupérer les coordonnées et mouvements du joueur ?
  2. Comment jouer les bons sons au bon moment ?
  3. Comment virtualiser la batterie, les baguettes/mains et faire tout correspondre ?

Nous avons alors fait des recherches sur Internet avec de nombreux tutoriels, des essais plus ou moins fructueux ainsi que de nombreuses découvertes pouvant aussi nous servir dans d’autres futurs projets. Voici les solutions que nous avons trouvé :

  1. Wiimote et Nunchuk, capteurs avec Arduino, capteurs infrarouges, MakeyMakey, RazerHydra et la solution finale gardée, la Kinect.
  2. Pure Data, Unity3D
  3. Blender, Unity3D, programmes en C#/JavaScript

Nous avons donc tout d’abord créé une batterie virtuelle sous Blender.

Batterie

Batterie modélisée sous Blender

Nous avons ensuite intégré ce modèle sous Unity3D afin de pouvoir y intégrer des sons, libres de droits trouvés sur Internet, grâce à des scripts en JavaScript . Finalement, il ne nous manquait plus que l’intégration de la Kinect2 en passant par l’utilisation de scripts en C# et du “squelette” disponible dans le modèle de démonstration gratuit de Microsoft.
Kinect2

Kinect 2 utilisé pour récuperer les mouvements du “musicien”


LogoBlender

Blender


Unity3DLogo

Unity3D


SqueletteKinect

Squelette aussi appelé figure fil de fer