Challenge E-Kart ISTIA 2016

Dans le cadre des projets de conception de 2ème année de cycle préparatoire de l’ISTIA, nous avons été invités à travailler sur le changement de la technologie des batteries du kart électrique de l’ISTIA. Le projet s’est conclu par un challenge international à Limoges, rassemblant nombre d’écoles à travers la France mais aussi l’Europe, du 25 au 27 mai 2016.

La première étape de notre projet consistait à enlever toutes les installations électriques précédentes pour ensuite repenser la disposition du kart. Par exemple, nous n’avions plus 4 batteries au plomb mais deux batteries au lithium, il fallait donc repenser l’équilibre des masses, le branchement et tout ce qui avait un lien avec la partie électrique. De plus, il a fallu déplacer le bloc moteur, le variateur et l’arrêt d’urgence car leurs places précédentes n’étaient pas disponibles. Une fois ces tâches réalisées, nous avons concentré nos efforts sur le câblage du kart, il fallait pouvoir le recharger à l’arrêt facilement mais aussi pouvoir utiliser l’énergie disponible pendant la course. La démarche la plus simple étant de réaliser un schéma électrique, de le faire vérifier par un enseignant et l’appliquer une fois celui-ci validé. De plus, plusieurs pièces mécaniques étaient à changer : le système de freins qui avait une fuite, les biellettes de direction tordues etc.

Cependant, si tout était censé fonctionner sur le papier, dans la réalité nous avons rencontré notre lot de problèmes : une courroie pas assez tendue, une batterie capricieuse qui se met en sécurité, un démontage de pneus pour le moins compliqué etc. Nous n’avons pas réussi à résoudre le problème sur la batterie et nous sommes donc partis avec un kart non-roulant, le matin du 25 mai, vers 6h, direction Limoges.

Le karting où s'est déroulé le challenge à Limoges

Le karting où s’est déroulé le challenge à Limoges

Arrivés vers 10h30, nous déchargeons tout notre matériel et ce n’est que dans l’après midi, que le concepteur des batteries a eu le temps de se pencher sur notre problème pour finalement diagnostiquer une piste du circuit électronique qui a brûlé et n’est donc plus fonctionnelle. Sans tarder, nous cherchons à réparer la piste défectueuse et c’est à ce moment précis que l’esprit challenge montre toutes ses preuves, l’équipe de l’IUT d’Angers nous aide gracieusement en nous prêtant de l’étain et un fer à souder. Néanmoins, ce premier problème réglé, c’en est un autre qui apparaît le lendemain lors des premiers essais, le variateur demande un courant trop grand, il faut le brider.

En pleine réparation de la batterie

En pleine réparation de la batterie

Un problème en entraînant un autre, c’est cette fois le système de fixation de la jante arrière gauche qui cède et nous nous retrouvons avec deux jantes cassées le jeudi soir et un kart encore à l’arrêt. La soirée n’est pour autant pas si noire que ça, un trophée nous est remis pour le système de tension de notre courroie.

Winners !

Winners !

Enfin, notre réactivité et courage à toute épreuve nous permet quand même de prendre part à la dernière course, le vendredi matin, pour participer activement aux 303 tours de pistes effectués en 4h en relais avec les équipes de l’ESEO, de l’IUT de Lyon et de l’IUT d’Angers. Le challenge se termine néanmoins comme il a commencé, à 5 minutes de la fin de notre dernier relais, c’est la vis de serrage du câble d’accélération qui s’en va et la pédale d’accélération n’est donc plus répondante : la boucle est bouclée.

La photo de groupe du relais du vendredi matin !

La photo de groupe du relais du vendredi matin !

Enfin, afin que notre aventure puisse être suivie par tous les membres de l’école, nous avions, en amont, décidé la création d’une page Facebook et d’un compte Twitter que vous pouvez visiter à l’envie.

Notre aventure enrichissante tant humainement qu’intellectuellement n’aurait pas pu avoir lieu sans le soutien sans faille de M. CLOUPET, pour qui c’était le dernier challenge. Nous sommes fiers d’avoir pu le partager avec lui et nous l’en remercions vivement.

Florent YVON – Eric BRIANCEAU – Thomas BUIDIN – Guillaume MOMOT – Vincent FERRANDI

Kart: Batteries lithiums

Projet kart 2015

Dans le cadre de notre 2ème année du cycle préparatoire de l’ISTIA ( Institut des sciences et techniques de l’ingénieur d’Angers), nous avons choisis le projet kart 2015 proposé par monsieur Cloupet. En quoi consiste le projet kart 2015 ? C’est tout simplement un projet qui vise à changer les batteries plombs présentes sur le kart de l’ISTIA pour mettre à la place des batteries lithium. Tout cela pour participer au challenge étudiant kart étudiant 2015. L’utilité de ce projet est d’augmenter l’autonomie et les performances de notre kart, ainsi que de faciliter le rechargement.

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Les différentes problématiques du kart électrique :

  • la place prise en compte par les batteries lithiums
  • le circuit électrique des batteries
  • le changement de position du moteur
  • modifications des plaques de supports des batteries
  • autres… (arrêt d’urgence, poids, esthétisme)

 

Au cour de la troisième séance, nous avons enlevé les anciennes batteries en plombs. Nous avons aussi démonté le moteur du kart pour nous permettre de visualiser la position des batteries en lithiums : avec ces batteries nous ne pouvons pas laisser le moteur à son ancienne place. Puis nous avons enlevé les fixations des plaques métalliques droites et gauches. Et pour finir nous avons déplacé l’arrêt d’urgence et enlevé le circuit électrique déjà présent sur le kart.

Nous avons ensuite échangé et débattu sur les différentes solutions à utiliser sur le kart. Comme par exemple, si les batteries devaient être couchées ou debout,  et où devait se situer la nouvelle place du moteur. Comment allions nous organiser le système électrique du kart? Pleins de questions mais qui étaient nécessaires avant de commencer le projet et de travailler sur les parties physiques et techniques.

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CAO kart finale

Après la fabrication d’un patron en carton des batteries en lithiums, nous nous sommes rendu compte que les batteries mises à plat ne rentreraient pas à cause des protections et de la carrosserie du kart. Ensuite plusieurs idées nous sont venues, par exemple créer un carénage en mousse plastifiée , ou fabriquer de nouvelles plaques à partir de bois et de résines (le même principe est utilisé avec les planches de surfs), et dernière idée ,modifier les fixations pour quelles prennent moins de places.  Nous avons ensuite commencé à chercher des informations sur ces différentes solutions, mais malheureusement chaque solution envisagée aurait nécessité beaucoup trop de temps et de moyens, nous avons donc décidé de mettre les batteries debout.

Une fois le sens des batteries choisit, nous nous somme focalisé sur la position du moteur. Car, vu que les batteries prenaient beaucoup de places, il fallait déplacer le moteur qui la pause des batteries. Dans un même temps, il a fallut réfléchir au support moteur car en fonction de la place du moteur celui-ci allait changer. Après réflexion, la meilleur solution était de placer le moteur derrière l’essieu à droite. Ensuite, chacun s’est concentré sur une tache précise,comme le dimensionnement des nouvelles plaques, des taquets de maintiens ou du nouveau support moteur, le tout sur le logiciel solidworks.

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Boitier de câblage sur solidworks

Puis nous nous sommes penché sur les câblages électriques ainsi que leurs organisations, puisque le câblage des batteries plombs et des batteries lithiums était très différent l’un de l’autre. Nous devions donc réaliser un gainage pour les câbles ainsi qu’un boîtier pour le circuit de maintient sous tension des batteries.

Mais malheureusement suite à un retard au niveau de la commande des pièces, nous n’avons pas eu les pièces à temps, ce qui nous a empêché de passer de la théorie à la pratique.