Maison connectée

Pour finaliser notre cycle préparatoire, nous avons pu prendre part à un projet tutoré. Parmi de nombreuses propositions nous avons choisi le thème de la maison connectée. Ce projet nous a permis de passer de la théorie des cours à la pratique d’un projet en équipe.
Mais qui sommes-nous ?
Nous sommes 4 étudiants du cycle préparatoire de l’ISTIA, école d’ingénieur de l’université d’Angers, qui avons choisi ce projet mélant domotique, travail manuel et également informatique.

L’objectif du projet était simple : réaliser une maison permettant à l’utilisateur de tout contrôler à partir d’une interface (une application pour smartphone par exemple). “Tout” c’est-à-dire l’éclairage, la porte de garage, le chauffage, …
Ce contrôle devait se faire grâce à un microcontrôleur, qui est en fait un mini-ordinateur embarqué dans la maison.

Conception de la maison

Tout d’abord, notre idée était de réaliser la maison sur un logiciel de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) puis de l’imprimer grâce aux imprimantes 3D de notre école. Voici le résultat de 60h de travail sur le logiciel SolidWorks :

Notre maison réalisée en CAO

Notre maison réalisée en CAO

Les murs ainsi que le socle de la maison devaient être imprimés séparément puis assemblés les uns avec les autres grâce à un système de fixation. L’intérieur des murs était quant à lui composé de “triangles” afin de solidifier le mur mais également de permettre le passage des fils électriques sans qu’ils se baladent partout dans la maquette.

Portion d'un mur de la maison

Portion d’un mur de la maison

Après des problèmes d’impression 3D, nous avons décidé de changer du tout au tout, et de réaliser notre maison en bois, ce qui ne changerait rien a part l’intérieur des murs qui serait plein.
Nous avons donc utiliser des planches de bois contreplaqué que nous avons découpé à la scie sauteuse puis assemblé pour réaliser notre maison. Les dimensions de la maison étant déjà fixées pour la maison à imprimer, nous avons donc repris les mêmes.

Montage de notre maison en bois

Montage de notre maison en bois

En parallèle, la conception de la porte de garage automatique ainsi que la réalisation du schéma électrique ont été des tâches assez conséquentes.

Réalisation de la porte de garage

Premièrement, la porte de garage a nécessité une réflexion sur le mode d’ouverture de la porte (porte à enroulement comme un volet roulant, porte glissante, porte à battant, …). La solution retenue fut celle de la porte à enroulement pour économiser l’espace.
Pour la transmission entre le moteur et l’arbre autour duquel va s’enrouler nous avons utiliser un système poulies/courroie comme sur le schéma suivant :

Schéma du fonctionnement de la porte de garage

Schéma du fonctionnement de la porte de garage

Et voici le résultat final monté sur la maison :

Montage moteur & transmission monté sur la maison

Montage moteur & transmission monté sur la maison

Partie électrique de la maison

Deuxièmement, le schéma électrique devait nous permettre d’alimenter les composants de la maison avec une tension suffisante et de contrôler le tout à partir de notre microcontrôleur grâce à un programme informatique. Il a fallu partir de zéro pour cette partie ce qui a plutôt compliqué la tâche même si de nombreuses choses existent déjà sur internet. La finalité est un circuit imprimé réalisé par une imprimante spéciale et intégré sur le microcontrôleur.

Exemple de circuit imprimé réalisé par la machine

Exemple de circuit imprimé réalisé par la machine

Finalité du projet

Finalement notre maison fut finie et il ne restait plus qu’à ajouter le circuit électrique ainsi que les différents composants (LEDs, capteurs, …). Même si il a été difficile de réaliser nos attentes du début de projet, nous sommes arrivés à une fin plutôt satisfaisante et avec une porte de garage fonctionnelle malgré le fait qu’elle ne soit symbolisée que par un morceau de tissu.

Rendu final de notre maison

Rendu final de notre maison

Nous tenons à remercier notre encadrant de projet Mr. LAGRANGE ainsi que l’électronicien de l’école Mr. BOULJROUFI.

Pierre HESLON, Mickaël MENEUX, Antoine GODOF & Aymerick LOUBER

Maison connectée

Pour achever deux années de classe préparatoire à l’ISTIA Angers, école d’ingénieurs, nous avons rassemblé nos connaissances afin de débuter un projet qui s’éloigne de la théorie. Avant le début d’un cycle ingénieur s’annonçant prometteur, nous devions constituer, dans le cadre des projets tuteurés, une équipe de travail. La nôtre, composée de quatre étudiants, a reçu pour mission la conception d’une maison connectée.

Le cahier des charges

Une maison connectée, mais miniaturisée. Elle devait contenir des LED (diodes électroluminescentes), un système d’ouverture/fermeture et si possible un capteur. Toutes ces fonctionnalités devaient être pilotables avec un petit ordinateur de poche appelé microcontrôleur ; on utilisera Arduino.

Conception

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Image de synthèse de notre maison connectée

Nous avons commencé par définir des dimensions. La surface du terrain choisie est de 17dm² (35cm de largeur * 48.5cm de longueur). La surface habitable est d’environ 10dm² (35cm de largeur * 30.5cm de longueur). Les murs sont hauts de 10 centimètres. La maison comprend aussi un jardin de 6dm² avec une piscine creusée.

Pour faciliter la construction du bâtiment, nous voulions utiliser une nouvelle technologie : l’imprimante 3D. Cette dernière va, à partir d’un fichier spécifique, déposer couche par couche du plastique coloré, chauffé à haute température qui va refroidir et se durcir au fil de l’impression. Ce procédé, nommé dépôt filaire, prend beaucoup de temps car chaque couche est épaisse d’un millimètre. De plus, pour certaines pièces, l’imprimante doit créer des supports en plastique pour empêcher les pièces de tomber pendant l’impression.
Mais, pour utiliser ce procédé, il était indispensable de concevoir des fichiers en trois dimensions (3D) pour que l’imprimante puisse se repérer dans l’espace. Alors le projet a débuté par la conception assistée par ordinateur. Solidworks est un logiciel de modélisation 3D, c’est grâce à lui que nous avons pu créer notre maison, au millimètre près.
C’est la partie du projet qui a pris le plus de temps. Nous nous sommes mis d’accord sur une largeur de mur afin que l’impression 3D ne dure pas trop longtemps. Les imprimantes 3D dont nous disposions avaient une restriction qui a fait basculer le projet : la surface imprimable disponible. Si l’imprimante pouvait créer des pièces d’une longueur de 50cm sur une largeur de 35cm, nous aurions pu imprimer en une seule fois, mais ce n’était pas le cas. Il fallait donc ruser. A la manière des LEGO, nous avons décidé de réaliser notre maison avec une quarantaine de pièce que nous allions imprimer séparément. Avec comme condition : chaque pièce doit rentrer sur la surface imprimable. Une dernière chose avant de se lancer, un système de fixation entre les murs et cloisons. Avec un système de mur/cloisons mâles et des liants en T, en coin ou en croix femelles, nous pouvions relier les pièces ensemble. Mais comment les fixer au sol ? Avec un système de rainures sur la dalle et une encoche tout le long des cloisons/murs, le tout s’imbrique et tient avec un point de colle.

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Système de liaison inter-cloisons/murs

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Cloison universelle mâle-mâle

Tout en pensant à la structure de la maison (organisation des pièces), et l’inclusion de LED intérieures et extérieures, nous avons pensé à inclure un capteur de température pour mesurer la température intérieure. Ce capteur n’est rien d’autre qu’une thermistance.

Comment ça marche ?

Le principe est simple : thermi (= température) stance (= résistance), lorsque la température où le capteur est situé augmente, la résistance chauffe par effet Joule, on peut ainsi déterminer la température grâce aux différences de tensions engendrées.

Revenons sur la piscine, c’est grâce à elle que nous répondons à une spécificité du cahier des charges. Elle disposera d’une bâche qui s’enroulera autour d’un support circulaire grâce à un moteur, la piscine pourra donc s’ouvrir et se refermer.

Comment ça marche ?

Le système utilisé en photo vous aidera à comprendre :

arbre

En bas, vous pourrez voir la piscine, à droite le servo-moteur. L’utilité d’un servomoteur permet de définir le nombre de tour qu’il devra faire pour avoir plus de précisions sur la distance de bâche enroulée. Le servomoteur entraîne un arbre (tube cylindrique) autour duquel deux fils vont enrouler la bâche.

Comment piloter tout ça ?

Il a fallu faire beaucoup de calculs à base de loi d’Ohm et plus encore. Pour centraliser toutes les connexions (LEDs, servomoteurs, thermistances) sur un microcontrôleur, il a fallu faire des prototypes en passant par des simulations de circuits virtuelles via des logiciels dédiés à l’électronique. Cette étape a permis de valider ou non nos calculs, pour éviter de griller les composants.
Tous les fils électriques circulent dans les murs et cloisons car ils disposent de rainures à leur sommet.
arduino

Circuit imprimé

Ça, c’est la partie théorique…

… Et c’était le système idéal pour nous. En ce qui concerne la partie pratique, c’est devenu plus compliqué.
Notre première impression 3D n’a pas été configurée correctement, nous ne savions pas qu’il fallait ajouter des supports aux parties qui se situent dans le vide, qu’il fallait spécifier le maillage (la manière dont la tête d’impression remplit la pièce (ligne par ligne (linéaire), en diamant, …) et le taux de remplissage (la pièce sera plus ou moins vide et donc solide). Résultat, l’arbre pour enrouler la bâche de la piscine s’est cassé car il était creux, les supports de l’arbre étaient mal percés et les fils plastiques de la piscine s’enlevaient peu à peu. Après avoir mieux paramétré l’impression, c’est-à-dire un maillage en diamant, un taux de remplissage de 60% minimum et l’ajout de supports, nos pièces étaient bien mieux réalisées.
Nous avons commencé l’impression le 18 mai 2016 et terminé le 16 juin 2016. Un mois pour imprimer les composants de la maison. Il faut savoir qu’il fallait jouer stratégique en s’aidant d’un avantage : l’impression peut s’effectuer la nuit.
Par manque de temps, nous n’avons pas pu imprimer la dalle et les murs extérieurs. Nous les avons remplacés par du bois que nous avons découpé sur mesure.

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Maison finale

Enfin, il ne nous restait plus qu’à imprimer le circuit sur une plaque et relier les composants par soudure.
Notre maison est opérationnelle même s’il était difficile de réaliser nos prévisions théoriques. C’était une expérience concrète qui nous a mis dans la peau d’ingénieurs : trouver des solutions à tous nos problèmes rencontrés.

Thomas ADAM, Kévin BRUN, Alexandre DURANDEAU & Matthias EDDEBBI

Projet panneau solaire

Dans le cadre de notre deuxième année du cycle préparatoire de l’ISTIA, nous devions réaliser un projet encadré. Nous avons choisi le projet panneau solaire. Ce dernier nous a permis de travailler en groupe, de passer du théorique à l’expérimental et d’acquérir de l’autonomie.

Après nous être documentés, nous avons établi le cahier des charges :

• Créer un panneau capable de suivre la trajectoire du soleil horizontalement et verticalement. En effet, le soleil est plus bas en hiver qu’en été. De plus, pendant une journée de 24 heures, le soleil décrit un mouvement circulaire de l’est vers l’ouest.

Trajectoire du soleil

Trajectoire du soleil

• Protéger le panneau à l’aide d’une structure.

• Installer un système électrique permettant d’assurer la rotation du panneau.

Nous savons que le rendement d’un panneau est maximal lorsque les rayons de soleil sont perpendiculaires à ce dernier. De plus, pour suivre la trajectoire du soleil, nous avons décidé de régler manuellement l’angle d’inclinaison du panneau par rapport au sol. En hiver, l’angle doit être de 30° et en été de 60°. Concernant la rotation, nous avons placé un motoréducteur sur la structure qui permet de suivre la trajectoire du soleil.

La structure permet d’assurer la stabilité du panneau ainsi que sa rotation. Elle doit être résistante afin de supporter le poids du panneau et de ses composants.Notre tuteur de projet nous a fourni une structure en aluminium. Deux membres du groupe sont allés découper la structure à l’IUT d’Angers. De plus, nous souhaitons que la batterie et le régulateur de charge soient intégrés à la structure. C’est pourquoi, nous avons fixé une planche à celle-ci. L’énergie produite est stockée dans une batterie reliée directement à un régulateur de charges. Nous avons branché ce dernier au panneau à l’aide de câbles solaires et de connecteurs MC3.

Structure avec la batterie et le régulateur de charges

Structure avec la batterie et le régulateur de charges

Nous désirons également que le panneau soit protégé. C’est pourquoi, après découpe, nous avons entouré le panneau avec des barres en aluminium.

Réalisation de la découpe

Réalisation de la découpe

Les barres découpées

Les barres découpées

 

Nous avons aussi placé des joints entre le panneau et les barres en aluminium afin de le protéger au maximum.De plus, pour assurer la solidité du montage, nous avons décidé de placer des barres en diagonales qui soutiennent les profilés.

Panneau solaire avec le montage de protection

Panneau solaire avec le montage de protection

Barres avec les joints

Barres avec les joints

 

Concernant la rotation du motoréducteur, nous avons utilisé une carte Arduino avec des capteurs thermiques : le principe est de récupérer les deux valeurs des capteurs, de les comparer et faire tourner le panneau pour que les valeurs des capteurs soient égales. Voici l’algorithme simplifié :

Algorithme simplifié

Algorithme simplifié

Nous tenons à remercier notre tuteur Mr Bouljroufi ainsi que le mécanicien de l’IUT pour leurs aides.

BOGDAN Valentin, COUERON Romain, ESCURAT Anaelle, PHILISTIN Serena

Station Météo

Nous sommes quatre étudiants en deuxième année du cycle préparatoire et nous avons choisi comme projet de fin de cycle, la mise en place d’une station météo dans une école primaire. Notre travail consistait donc à créer, à partir de simple capteurs et d’un Raspberry, une station météo qui permettra aux élèves de l’école de la Meignanne d’étudier des phénomènes météorologiques basiques tel que le cycle de l’eau.

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La quasi-totalité du projet résidait dans un travail de programmation. En effet, en plus de la programmation des différents capteurs, nous avions pour objectif de proposer une interface web qui présentera les relevés en temps réel ainsi qu’un graphique relatant les dernières mesures. Le but étant de pouvoir comparer les données de jour en jour, de mois en mois et même pourquoi pas d’année en année. N’étant pas passionnés d’informatique, ces différentes tâches se sont révélées relativement complexes pour notre groupe.

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En ce qui concerne nos mesures, nous avons fais le choix de s’intéresser à 5 paramètres météorologiques : la température, l’humidité, l’ensoleillement, la pluie et le vent (vitesse et direction), ce qui nous fait un total de 6 capteurs. Vous l’aurez sans doutes compris, ces capteurs sont donc reliés à notre micro-ordinateur Raspberry. Ce dernier va donc transmettre, via le réseau internet, les relevés des capteurs vers une base de données. Et pour finir, notre site web va venir piocher dans cette base de données pour en afficher les différentes valeurs. D’ailleurs, notre site web se compose d’une page par paramètre, soit cinq pages distinctes, pour une meilleure lisibilité.

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Projet jeu vidéo interactif

Nous sommes un groupe de trois étudiants et dans le cadre de la 2ème année du cycle préparatoire de l’IstiA, nous avons dû choisir un sujet parmi ceux proposés pour notre projet tuteuré.
Étant intéressés par le côté programmation informatique, notre choix s’est naturellement porté vers le projet nommé « Développement d’un jeu vidéo interactif simple » (et puis on aime bien jouer aussi).

Ok , c’est bien beau tout ça, mais c’est quoi un « jeu vidéo interactif simple » ?

Le concept n’est pas compliqué : on prend un jeu vidéo simple, simple dans le sens facile à comprendre et rapide (une partie peut durer quelques minutes pas plus). Et au lieu d’avoir une manette ou un clavier/souris pour contrôler, on utilise le principe de la kinnect ou de la wii c’est à dire que c’est un mouvement de notre corps qui va provoquer un effet dans le jeu. En gros quand on bouge : on joue et comme tout est basé sur la simplicité pas besoin de breakdance, juste quelques mouvements de bras ou quelques pas suffiront.

Ouais, on a compris le principe, mais t’as pas quelques exemples à nous proposer ?

L’association Battle Interactive propose des animations à base de jeux interactifs pour foules lors de soirées ou autres événements.

Exemple de jeux interactifs

Source : http://www.battleinteractive.fr/

On peut observer dans cette vidéo des jeux comme un pong ou un casse brique mais la façon de jouer n’est pas ordinaire. Pour le pong par exemple on voit des groupes de personnes, portant une barre, avancer et reculer. En se déplaçant, la barre du pong bouge également : elle suit le mouvement du groupe de personnes. Le jeu est simple, rapide et amusant tout de même.

Il existe bien sûr des multitudes de jeux possibles et avec plein de différents mouvements possibles pour jouer. Libre à votre imagination de les inventer.

Cool, et votre projet dans tout ça ?

Dans notre jeu, on joue une petite boule et le but est d’éviter des carrés qui se baladent sur l’écran et rebondissent sur les côtés, plus on reste en vie plus le nombre de carrés grandit.

Oui c'est un peu sobre, même pas très joli.

Oui c’est un peu sobre, même pas très joli.

La petite boule bouge non pas avec la souris ou avec les flèches directionnelles mais comme dans la photo ci dessous grâce à un mélange de cerceau et de polystyrène. Le but étant de tenir le cerceau/polystyrène (à plusieurs) et selon l’inclinaison qu’on lui donne par rapport à l’horizontale, la petite boule se déplace.

Pas très esthétique mais ça fonctionne et c'est fun en plus !

Pas très esthétique mais ça fonctionne et c’est fun en plus !

Le jeu à été programmé sous processing. Le capteur utilisé pour actualiser la position dans le jeu grâce aux mouvements est un accéléromètre. Deux cartes arduinos communicant sans fil grâce à un module radio 434MHz ont été utilisées pour récupérer les données du capteur et les transmettre à l’ordinateur.

Projet Ruche Intelligente

Pour conclure ces deux années du cycle  préparatoire, nous avons eu pour objectif de s’impliquer dans un projet de conception. Nous sommes trois étudiants à avoir fait le choix de travailler sur la survie des abeilles. Le varroa est un parasite qui touche de plus en plus les abeilles en s’accrochant aux abeilles et qui contaminent les ruches en pénétrant dans les alvéoles, pour cela les apiculteurs utilisent des insecticides pour éliminer ces parasites, malheureusement ces parasites évoluent et réussissent à contrer ces insecticides. Des laboratoires sont donc en constante recherche de remède contre les varroas tout en préservant la santé des abeilles.

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       Varroa accroché à une abeille Varroas en marron foncé              Varroas (en marron foncé)

Sources des images :               – http://www.apiculteur.ch/les-abeilles/varroa-destructor.html

– http://abeillesduberry.com/?p=99

 Pour savoir si les varroas sont résistants ou non, ou pour savoir à quelle période ils sont le plus présent dans les ruches, les apiculteurs ont mis en place une feuille de papier collante appelée lange recouvrant tout le sol de la ruche. Quand un varroa est sensible aux insecticides qui sont placés dans les ruches, et bien ils se décrochent de l’abeilles et tombent en bas de la ruche. Ils se retrouvent alors collés sur le lange, ainsi les apiculteurs récupèrent ce lange pour compter les varroas. Cela devient vite compliqué quand ils se retrouvent devant un lange contenant plus de 1000 parasites en plus d’avoir différents dépôt de poussière, de pollen ou encore de corps d’abeilles.

Photo du lange utilisé dans le cadre du projet

 Un des langes mis à notre disposition par un apiculteur partenaire

Notre objectif a donc été d’automatiser le comptage des varroas sur les langes afin de faire gagner du temps aux apiculteurs. Nos différents problématiques étaient de :

1 – Créer un support facilement transportable,

2 – Prendre en photo les langes grâce à une caméra dans des conditions optimales et constantes

3 – Faciliter la vision des varroas sur la photo du lange en jouant avec des filtres,

4 – Créer un algorithme de comptage des varroas sur la photo,

1) Nous avons décidé dans un premier temps de mettre au point un support capable de prendre des photos des langes toujours de la même façon. On voulait avoir  la même luminosité tout le temps c’est pourquoi on désirait une boîte fermée où nous contrôlions totalement la lumière et la distance entre le lange et la caméra. Voici quelques schémas avec les dimensions en centimètres de notre support final. Le lange sera placé dans la boîte, au dessus d’une plaque de plexiglass.

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Nous avons monté notre support en bois grâce aux outils suivants :

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Voici le déroulement du montage de la boîte qui nous a pris une bonne partie des créneaux de projet car nous nous sommes beaucoup appliqué pour permettre un noir complet à l’intérieur de la boîte :

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2 ) Nous avons pensé à utiliser une caméra spéciale Optitrack emprunté à Mr Richard que nous avons installée au dessus de la boîte qui a la capacité de visualiser en Infrarouge pour pouvoir mieux mettre en avant les varroas :

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De plus nous avons décidé de mettre en place en bas de la boîte un rétroprojecteur qui est disposé sous le lange dans le but de l’éclairer pour permettre une meilleure vision des varroas sur le lange :

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Comme la boîte est dans le noir complet et que la luminosité sera toujours constante grâce à un même éclairage, on peut considérer que nous aurons toujours le même type d’image.

3) Voici quelques clichés avec la webcam OPTITRACK en infrarouge, dans le noir complet. Le logiciel de la webcam ne nous permet pas une résolution HD à tel point que les résultats n’étaient pas bons.

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Et voici le résultat grâce à un téléphone portable en jouant avec l’ajustement, l’éclairage, la luminosité, le contraste, la saturation et l’exposition :

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4) Malheureusement nous regrettons de ne pas avoir eu le temps d’aborder cette partie.

Prototype final

Prototype final

Merci à notre responsable du cycle préparatoire, au mécanicien-électricien de l’école et à Fabien Bonsergent pour leur participation, leur soutient et pour nous avoir aidé à avancer dans ce projet.

Merci également à tout ceux qui liront cet article.

CHANUSSOT Timothée – CHARBONNEL Pierre – GADSAUDES Josselin

Projet de la Stratoteam III

L'équipe au complet Ei2 ISTIA

L’équipe au complet Ei2 ISTIA

Notre équipe de sept étudiants avait pour projet cette année de lancer deux ballons stratosphériques dans le but de faire un film de la planète et de mesurer à l’aide de capteurs différents paramètres (température extérieure, pression, altitude, position GPS).
Nous avons fait ce projet en partenariat avec l’école primaire de la Meignanne. Nous avons donc construit deux ballons : l’un seuls et l’autre avec les enfants.

Nous avons commencé par nous renseigner auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) pour savoir comment obtenir les autorisations nécessaires aux lancers. Il fallait monter un dossier dans des délais assez brefs renseignant la DGAC sur toutes les caractéristiques du ballon (masse, taille, altitude, matériaux, diamètre d’explosion, etc…) et attendre leur réponse environ trois mois !

Ceci fait, la première partie de notre travail consistait à préparer ce que nous allions expliquer aux classes de primaires ainsi qu’à leur maitresse. Cela avait également l’avantage de nous entrainer à prendre la parole en public.

Une fois que nous leur avons présenté le projet les institutrices et leur classe ont commencé la construction et la décoration de leur propre nacelle, pendant que nous finissions la notre et que nous mettions au point les capteurs et toutes les installations que nous avions prévues de mettre dedans.

plan rapide des nacelles

plan rapide des nacelles

Une fois la nacelle construite nous nous sommes occupés des réflecteurs radars : il s’agit ici de deux morceaux de polystyrène recouverts de papier d’aluminium et emboités l’un dans l’autre. Ils agissent comme des miroirs permettant ainsi de voir le ballon de très loin.

Enfin le jour J est arrivé ! (après avoir été décalé à plusieurs reprises…)
Nous sommes partis tôt à l’école de la Meignanne afin de tout préparer sur place et de pouvoir lancer les ballons vers 11h environ.

Remplissage du premier ballon (avec de l'hélium) et préparation du lancer

Remplissage du premier ballon (avec de l’hélium) et préparation du lancer

Et enfin …

Lâcher du second ballon

Lâcher du second ballon

Une fois les ballons lancés, nous sommes partis directement au point de chute prévu grâce à un site internet fonctionnant avec les diagrammes des vents. Nous nous sommes donc rendus à Bressuire (79) à environ 150 km d’Angers. Les traqueurs que nous avions mis dans les nacelles nous ont donné leurs coordonnées (en longitude et latitude) très précisément, et les réflecteurs radars nous ont aussi aidé à les repérer facilement.

Nous avons donc récupéré les deux nacelles et tout leur contenu intact!
Nous les avons trouvées chacune dans un champ, à quelques heures d’intervalle à 15km l’une de l’autre.

Plan du trajet

Plan du trajet

Il ne restait donc plus qu’à regarder les vidéos et à relever les mesures effectuées par les capteurs.

Et voici le montage vidéo final qui retrace les différentes étapes de notre projet depuis le stade de sa conception jusqu’à sa réalisation :

Ballon Stratosphérique ISTIA (2014-2015)

Et pour finir, la photo de groupe :

Les enfants de la Meignanne avec la Stratoteam et M. Lagrange

Les enfants de la Meignanne avec la Stratoteam et M. Lagrange

La StratoTeam

Projet Air Drum

Nous sommes un groupe de 3 étudiants en deuxième année de classe préparatoire à l’ISTIA. Dans le cadre des projets, nous avons choisi le projet nommé “AirDrum”.
Le Airdrum qu’est-ce que c’est ? C’est une activité qui consiste à mimer le geste d’un batteur sans avoir l’instrument en main. Vous voyez le AirGuitar ? Et bien imaginez la même chose avec une batterie. Simple vous pourriez dire; mais l’objectif du projet est surtout de réaliser une batterie virtuelle et que les sons correspondants soient joués selon les mouvements du “musicien” !

Pour réaliser ceci, nous avons été confrontés à trois problèmes majeurs :

  1. Comment récupérer les coordonnées et mouvements du joueur ?
  2. Comment jouer les bons sons au bon moment ?
  3. Comment virtualiser la batterie, les baguettes/mains et faire tout correspondre ?

Nous avons alors fait des recherches sur Internet avec de nombreux tutoriels, des essais plus ou moins fructueux ainsi que de nombreuses découvertes pouvant aussi nous servir dans d’autres futurs projets. Voici les solutions que nous avons trouvé :

  1. Wiimote et Nunchuk, capteurs avec Arduino, capteurs infrarouges, MakeyMakey, RazerHydra et la solution finale gardée, la Kinect.
  2. Pure Data, Unity3D
  3. Blender, Unity3D, programmes en C#/JavaScript

Nous avons donc tout d’abord créé une batterie virtuelle sous Blender.

Batterie

Batterie modélisée sous Blender

Nous avons ensuite intégré ce modèle sous Unity3D afin de pouvoir y intégrer des sons, libres de droits trouvés sur Internet, grâce à des scripts en JavaScript . Finalement, il ne nous manquait plus que l’intégration de la Kinect2 en passant par l’utilisation de scripts en C# et du “squelette” disponible dans le modèle de démonstration gratuit de Microsoft.
Kinect2

Kinect 2 utilisé pour récuperer les mouvements du “musicien”


LogoBlender

Blender


Unity3DLogo

Unity3D


SqueletteKinect

Squelette aussi appelé figure fil de fer

Nono le robot des portes ouvertes

Nono le robot, tel est son nom ! Après 4 mois de durs labeurs il est enfin là ! Ce robot aura nécessité les compétences de 3 étudiants en cycle préparatoire de l’ISTIA.  Mêlant des notions de cours telles que l’automatique, l’électricité, et l’innovation. Tout ceci intervient dans le cadre du projet robot portes-ouvertes. Nous l’avons pensé ensemble, préparé ses composants séparément pour ensuite penser à l’assemblage ensemble. Edouard CURE était chargé de monter ce qui allait être les « jambes » de Nono. Félix DELAUNAY et moi-même Aymerick LOUBER  allions nous atteler à préparer les « yeux »  de ce petit automate. Pour être plus précis Félix s’occupait d’une matrice à LED qui doit afficher des yeux et faire défiler le nom de notre école : ISTIA. Pour ma part je faisais tout ce qui était autour des capteurs infrarouges qui doivent permettre au robot de détecter le vide afin qu’il ne tombe pas de la table où il se déplacera. Pour ce qui est de son cerveau, nous avions choisi une carte Arduino Uno.

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Côté programmation les instructions sont simples : Nono continue d’avancer tant qu’il est sur la table. Si ses capteurs détectent du vide il recule et fait demi-tour. La fonction forw() permet d’avancer et forward() fait accélérer le tout tant qu’il n’y a pas de vide . Une fois le vide rencontré la fonction stopped() arrête le robot puis back() et backward() font reculer. Enfin  accelerationright()  et fadeinright() permettent la rotation vers la droite.

Le robot continue ainsi tant qu’il est allumé.

 

 

 

La PocketBike électrique

Nous sommes quatre étudiants à l’ISTIA, en fin de deuxième année du cycle préparatoire. Pour conclure ces deux années avant d’intégrer le cycle ingénieur, nous avons donc un projet de conception à réaliser qui utilisera les nombreuses compétences et connaissances acquises. Nous allons donc voir ici chacune des étapes que nous avons menées durant tout ce second semestre.

Nous avons donc choisi le projet sur la PocketBike électrique, un projet qui consiste à enlever le moteur thermique de la PocketBike pour le remplacer par un moteur électrique. C’est un projet très intéressant de par sa problématique actuelle avec l’épuisement des ressources pétrolières et la nécessité de trouver de nouvelles alternatives.

Malheureusement le projet avait mal commencé, puisque la PocketBike que nous devions utiliser a été volée, il a donc fallu s’adapter et raisonner dans un cas assez général et abstrait en attendant d’avoir une PocketBike pour travailler dessus.

ÉTUDE THÉORIQUE

Avant tout, il a fallu dimensionner notre futur moteur électrique sous Excel pour connaitre les différents caractéristiques de celui-ci.

Aperçu de notre étude mécanique

RECHERCHE DU MOTEUR ET DE LA BATTERIE

Après avoir trouvé les caractéristiques de notre moteur, il a donc fallu en trouver un qui correspondait à nos attentes ainsi que la batterie capable d’alimenter notre moteur.

MODÉLISATION SOLIDWORKS

Après avoir choisi notre moteur et notre batterie, nous avons donc modélisé ces composants sous SolidWorks. Nous avons donc récupéré sur GrabCad.com un modèle de PocketBike.

Moteur Thermique                            Démontée                               Moteur électrique

Voici donc l’évolution de la modélisation, nous avons donc commencé par enlever le moteur et les différentes pièces liées à celui ci, telles que le réservoir et la ligne d’échappement, avant d’y ajouter notre moteur ainsi que la batterie.

PARTIE MÉCANIQUE

Après avoir modélisé notre projet sous SolidWorks, les forces de l’ordre ont retrouvé une des PocketBikes volées, malheureusement, il s’agissait de la moins intéressante des trois, puisqu’elle est équipée d’une roue et d’un moteur de scooter. Malgré cela, nous avons donc enfin pu commencer à mettre les mains dans le cambouis et réfléchir à comment nous allions adapter notre projet à cette PocketBike. Nous avons donc eu besoin de concevoir un support moteur sous SolidWorks et toute la partie d’assemblage sera un projet pour les années suivantes…

PocketBike reçue puis démontée

PocketBike reçue                                                    PocketBike démontée

Antoine Poupard, Lucas Biton, Stéphane Barth-Chahinian & Matthieu Le Campion