Les femmes sont dans la rue ! Révolte, subversion, émancipation

Exposition à la BU de Belle-Beille, 27 février-22 juin 2025

Réalisée par l’AFEMUSE, avec le concours de plusieurs centres de ressources féministes

Au fil du temps, la rue est de plus en plus investie, par les femmes en général, et par
les féministes en particulier. Elles y prennent la parole et, dans le même élan, prennent
la rue. Cette « prise » est subversive : à la fois contre – la violence, l’exploitation et
l’oppression –, mais surtout pour – la justice, l’égalité et, par là même, des droits.
Marches et manifestations pour le droit de vote, droit à disposer librement de son
corps, pour un travail et un salaire décents, pour la reconnaissance et la dignité :
l’exposition donne à voir la vivacité de ces mobilisations, avec leurs voix, leurs gestes,
leurs chants, leur diffusion et leur médiatisation.


Riche de plus de 300 œuvres et de documents très divers, l’exposition couvre une
histoire vaste, de la Révolution française à nos jours. Si le cadre géographique
principal est français, elle décrit aussi des circulations, des échos, des influences à
l’échelle internationale. Partout, la rue s’impose comme un espace privilégié de la
libération des femmes.

Fonds Serge Brindeau : de nouveaux livres catalogués

Florian Beaupérin, stagiaire de Master 1 « Sciences de l’information et des bibliothèques » en novembre-décembre 2024, a pris en charge le tri et le début du catalogage d’un supplément à la bibliothèque de Serge Brindeau, donné à la BU d’Angers en 2004 par Mme Paule Brindeau, veuve du poète. Ce supplément de 8 mètres linéaires se composait essentiellement de recueils de poésie, dont beaucoup dédicacés à Serge ou Paule Brindeau. Ont été traités 152 volumes dédicacés, et 59 volumes sans dédicaces. Restent à traiter 1 mètre linéaire de fascicules de revues, et environ 400 livres, dont certains ne sont localisés dans aucune BU française.

Portrait de Serge Brindeau
Serge Brindeau, photographié par sa fille Véronique
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Un cabinet de curiosités à Belle-Beille

Depuis le 1er février 2024, un coin aux couleurs bariolées et aux objets hétéroclites attire l’attention des lecteurs qui arpentent la galerie du rez-de-chaussée de la BU. Nous avons voulu y reproduire l’ambiance des “cabinets de curiosités” d’autrefois, comme un clin d’oeil à un modèle de collections suranné mais toujours séduisant et intrigant. Les savants et érudits, du XVIe au XIXe siècle, rangeaient dans ces cabinets, en complément à leurs livres, des objets rares et curieux, destinés à faire découvrir le monde : instruments scientifiques, spécimens naturels, objets d’art, objets ethnographiques ou trouvailles archéologiques… Le caractère disparate des collections rassemblées est typique de ces lieux, à mi-chemin entre science et imaginaire. Ne vous étonnez donc pas d’y trouver côte à côte une maquette de la caravelle de C. Colomb, des planches d’histoire naturelle, un buste de Verdi, une bouteille (rescapée d’un naufrage ?), un coffret nacré, une statuette africaine, des livres anciens… A vous d’en faire votre propre inventaire à la Prévert.

Le cabinet de curiosités de la BU d’Angers (Belle-Beille), février 2024

Au milieu de la collection permanente, deux armoires accueilleront de petites expositions thématiques destinées à faire connaître les richesses des fonds patrimoniaux de la BU: livres anciens et contemporains ou manuscrits illustrant nos points forts, littérature et poésie, femmes et féminisme. Nous commençons par la présentation d’une partie de nos collections injustement méconnue : les revues. Les journaux, revues et magazines accompagnent nos vies et offrent un support idéal pour l’expression des avant-gardes littéraires et artistiques, ou pour les débats d’idées. Découvrez des magazines pour la jeunesse du XIXe s. (Musée des familles, Magasin des demoiselles, Semaine des enfants), des revues rares de l’entre-deux-guerres : Potomak, La Bohême, ou encore Tropiques, revue fondée par Aimé Césaire. Poursuivez avec des titres contemporains (Dire, Caravanes, Le Serpent à plumes) et terminez votre parcours avec Ebony, magazine américain reflet des enjeux de société aux USA.

Merci à Charlotte, Florent, Geneviève, Letizia, Lili, Valérie pour la sélection des objets et documents ; à Ana et Romuald pour l’installation technique.