C’est l’histoire d’une amitié entre deux êtres que tout sépare : une intellectuelle, écrivain à succès, et une concierge et domestique presque inculte. Tout commence par de l’indifférence, puis de la peur, presque de la haine, pour finir par de l’amour fou.
La première – la narratrice – évoque Emerance, cette femme à tout faire, sans âge, d’une énergie et d’une force de travail surhumaines, qui s’immisce progressivement dans sa vie et dont elle ne pourra plus se passer. Leurs relations sont souvent tendues et imprévisibles car Emerance est une femme de caractère qui aime à fond.
Ce roman nous emporte dans un tourbillon de colères, de culpabilité et de passions. Lauréat du prix Femina étranger en 2003, il a connu un succès international. Son auteur, Magda Szabo, reste un des écrivains hongrois les plus traduits dans le monde. Vous la trouverez en bonne compagnie au rez-de-chaussée de la BU de Belle Beille, en C0, à côté de Sandor Marai ou encore Imre Kertesz, qui reçut le prix Nobel de littérature en 2002.
Mais au fait, savez-vous pourquoi ce titre, La porte ?