La féérie d’André Dhôtel

Pour découvrir André Dhôtel à la BU d’Angers vous pouvez, soit commencer par lire tous ses textes publiés, soit vous plonger directement dans la lecture des manuscrits originaux de cet auteur prolifique. En effet, à la suite du colloque André Dhôtel qui s’est déroulé en 1996 à l’Université d’Angers, le fils de l’écrivain, François Dhôtel, a déposé en nos fonds une collection complète des œuvres publiées de son père, et 34 manuscrits autographes que l’on ne peut ainsi pas voir ailleurs. [Mise à jour 2024 : les manuscrits d’A. Dhôtel, en dépôt à la BUA, ont été repris par les ayants droit et sont désormais consultables aux Archives départementales des Ardennes]. Du coup, pourquoi ne pas consulter conjointement les textes publiés et les manuscrits originaux associés, à l’instar des spécialistes de génétique littéraire ?

Régulièrement des chercheurs ou de simples curieux viennent à Angers compulser les cahiers d’écolier sur lesquels cet auteur hors norme rédigeait ses brouillons de son écriture lisible et appliquée. Dix cahiers composent par exemple le roman Le pays où l’on n’arrive jamais, prix Femina en 1955.

Des enseignants-chercheurs de l’Université de Picardie sont venus consulter les manuscrits des romans La Tribu Bécaille et Le Mont Damion, pour préparer la Journée d’études André Dhôtel organisée par l’Université de Picardie-Jules Verne, qui s’est déroulée le 10 décembre 2010, à la Maison de Jules Verne à Amiens. Au cours de cette journée, les chercheurs ont souligné en particulier l’ancrage de l’œuvre d’André Dhôtel dans le territoire ardennais et se sont interrogés sur le charme si particulier de son univers romanesque, empreint de poésie, de merveilleux et de féérie.

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