Projet jeu vidéo interactif

Nous sommes un groupe de trois étudiants et dans le cadre de la 2ème année du cycle préparatoire de l’IstiA, nous avons dû choisir un sujet parmi ceux proposés pour notre projet tuteuré.
Étant intéressés par le côté programmation informatique, notre choix s’est naturellement porté vers le projet nommé « Développement d’un jeu vidéo interactif simple » (et puis on aime bien jouer aussi).

Ok , c’est bien beau tout ça, mais c’est quoi un « jeu vidéo interactif simple » ?

Le concept n’est pas compliqué : on prend un jeu vidéo simple, simple dans le sens facile à comprendre et rapide (une partie peut durer quelques minutes pas plus). Et au lieu d’avoir une manette ou un clavier/souris pour contrôler, on utilise le principe de la kinnect ou de la wii c’est à dire que c’est un mouvement de notre corps qui va provoquer un effet dans le jeu. En gros quand on bouge : on joue et comme tout est basé sur la simplicité pas besoin de breakdance, juste quelques mouvements de bras ou quelques pas suffiront.

Ouais, on a compris le principe, mais t’as pas quelques exemples à nous proposer ?

L’association Battle Interactive propose des animations à base de jeux interactifs pour foules lors de soirées ou autres événements.

Exemple de jeux interactifs

Source : http://www.battleinteractive.fr/

On peut observer dans cette vidéo des jeux comme un pong ou un casse brique mais la façon de jouer n’est pas ordinaire. Pour le pong par exemple on voit des groupes de personnes, portant une barre, avancer et reculer. En se déplaçant, la barre du pong bouge également : elle suit le mouvement du groupe de personnes. Le jeu est simple, rapide et amusant tout de même.

Il existe bien sûr des multitudes de jeux possibles et avec plein de différents mouvements possibles pour jouer. Libre à votre imagination de les inventer.

Cool, et votre projet dans tout ça ?

Dans notre jeu, on joue une petite boule et le but est d’éviter des carrés qui se baladent sur l’écran et rebondissent sur les côtés, plus on reste en vie plus le nombre de carrés grandit.

Oui c'est un peu sobre, même pas très joli.

Oui c’est un peu sobre, même pas très joli.

La petite boule bouge non pas avec la souris ou avec les flèches directionnelles mais comme dans la photo ci dessous grâce à un mélange de cerceau et de polystyrène. Le but étant de tenir le cerceau/polystyrène (à plusieurs) et selon l’inclinaison qu’on lui donne par rapport à l’horizontale, la petite boule se déplace.

Pas très esthétique mais ça fonctionne et c'est fun en plus !

Pas très esthétique mais ça fonctionne et c’est fun en plus !

Le jeu à été programmé sous processing. Le capteur utilisé pour actualiser la position dans le jeu grâce aux mouvements est un accéléromètre. Deux cartes arduinos communicant sans fil grâce à un module radio 434MHz ont été utilisées pour récupérer les données du capteur et les transmettre à l’ordinateur.

Projet Ruche Intelligente

Pour conclure ces deux années du cycle  préparatoire, nous avons eu pour objectif de s’impliquer dans un projet de conception. Nous sommes trois étudiants à avoir fait le choix de travailler sur la survie des abeilles. Le varroa est un parasite qui touche de plus en plus les abeilles en s’accrochant aux abeilles et qui contaminent les ruches en pénétrant dans les alvéoles, pour cela les apiculteurs utilisent des insecticides pour éliminer ces parasites, malheureusement ces parasites évoluent et réussissent à contrer ces insecticides. Des laboratoires sont donc en constante recherche de remède contre les varroas tout en préservant la santé des abeilles.

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       Varroa accroché à une abeille Varroas en marron foncé              Varroas (en marron foncé)

Sources des images :               – http://www.apiculteur.ch/les-abeilles/varroa-destructor.html

– http://abeillesduberry.com/?p=99

 Pour savoir si les varroas sont résistants ou non, ou pour savoir à quelle période ils sont le plus présent dans les ruches, les apiculteurs ont mis en place une feuille de papier collante appelée lange recouvrant tout le sol de la ruche. Quand un varroa est sensible aux insecticides qui sont placés dans les ruches, et bien ils se décrochent de l’abeilles et tombent en bas de la ruche. Ils se retrouvent alors collés sur le lange, ainsi les apiculteurs récupèrent ce lange pour compter les varroas. Cela devient vite compliqué quand ils se retrouvent devant un lange contenant plus de 1000 parasites en plus d’avoir différents dépôt de poussière, de pollen ou encore de corps d’abeilles.

Photo du lange utilisé dans le cadre du projet

 Un des langes mis à notre disposition par un apiculteur partenaire

Notre objectif a donc été d’automatiser le comptage des varroas sur les langes afin de faire gagner du temps aux apiculteurs. Nos différents problématiques étaient de :

1 – Créer un support facilement transportable,

2 – Prendre en photo les langes grâce à une caméra dans des conditions optimales et constantes

3 – Faciliter la vision des varroas sur la photo du lange en jouant avec des filtres,

4 – Créer un algorithme de comptage des varroas sur la photo,

1) Nous avons décidé dans un premier temps de mettre au point un support capable de prendre des photos des langes toujours de la même façon. On voulait avoir  la même luminosité tout le temps c’est pourquoi on désirait une boîte fermée où nous contrôlions totalement la lumière et la distance entre le lange et la caméra. Voici quelques schémas avec les dimensions en centimètres de notre support final. Le lange sera placé dans la boîte, au dessus d’une plaque de plexiglass.

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Nous avons monté notre support en bois grâce aux outils suivants :

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Voici le déroulement du montage de la boîte qui nous a pris une bonne partie des créneaux de projet car nous nous sommes beaucoup appliqué pour permettre un noir complet à l’intérieur de la boîte :

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2 ) Nous avons pensé à utiliser une caméra spéciale Optitrack emprunté à Mr Richard que nous avons installée au dessus de la boîte qui a la capacité de visualiser en Infrarouge pour pouvoir mieux mettre en avant les varroas :

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De plus nous avons décidé de mettre en place en bas de la boîte un rétroprojecteur qui est disposé sous le lange dans le but de l’éclairer pour permettre une meilleure vision des varroas sur le lange :

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Comme la boîte est dans le noir complet et que la luminosité sera toujours constante grâce à un même éclairage, on peut considérer que nous aurons toujours le même type d’image.

3) Voici quelques clichés avec la webcam OPTITRACK en infrarouge, dans le noir complet. Le logiciel de la webcam ne nous permet pas une résolution HD à tel point que les résultats n’étaient pas bons.

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Et voici le résultat grâce à un téléphone portable en jouant avec l’ajustement, l’éclairage, la luminosité, le contraste, la saturation et l’exposition :

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4) Malheureusement nous regrettons de ne pas avoir eu le temps d’aborder cette partie.

Prototype final

Prototype final

Merci à notre responsable du cycle préparatoire, au mécanicien-électricien de l’école et à Fabien Bonsergent pour leur participation, leur soutient et pour nous avoir aidé à avancer dans ce projet.

Merci également à tout ceux qui liront cet article.

CHANUSSOT Timothée – CHARBONNEL Pierre – GADSAUDES Josselin

Projet de la Stratoteam III

L'équipe au complet Ei2 ISTIA

L’équipe au complet Ei2 ISTIA

Notre équipe de sept étudiants avait pour projet cette année de lancer deux ballons stratosphériques dans le but de faire un film de la planète et de mesurer à l’aide de capteurs différents paramètres (température extérieure, pression, altitude, position GPS).
Nous avons fait ce projet en partenariat avec l’école primaire de la Meignanne. Nous avons donc construit deux ballons : l’un seuls et l’autre avec les enfants.

Nous avons commencé par nous renseigner auprès de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) pour savoir comment obtenir les autorisations nécessaires aux lancers. Il fallait monter un dossier dans des délais assez brefs renseignant la DGAC sur toutes les caractéristiques du ballon (masse, taille, altitude, matériaux, diamètre d’explosion, etc…) et attendre leur réponse environ trois mois !

Ceci fait, la première partie de notre travail consistait à préparer ce que nous allions expliquer aux classes de primaires ainsi qu’à leur maitresse. Cela avait également l’avantage de nous entrainer à prendre la parole en public.

Une fois que nous leur avons présenté le projet les institutrices et leur classe ont commencé la construction et la décoration de leur propre nacelle, pendant que nous finissions la notre et que nous mettions au point les capteurs et toutes les installations que nous avions prévues de mettre dedans.

plan rapide des nacelles

plan rapide des nacelles

Une fois la nacelle construite nous nous sommes occupés des réflecteurs radars : il s’agit ici de deux morceaux de polystyrène recouverts de papier d’aluminium et emboités l’un dans l’autre. Ils agissent comme des miroirs permettant ainsi de voir le ballon de très loin.

Enfin le jour J est arrivé ! (après avoir été décalé à plusieurs reprises…)
Nous sommes partis tôt à l’école de la Meignanne afin de tout préparer sur place et de pouvoir lancer les ballons vers 11h environ.

Remplissage du premier ballon (avec de l'hélium) et préparation du lancer

Remplissage du premier ballon (avec de l’hélium) et préparation du lancer

Et enfin …

Lâcher du second ballon

Lâcher du second ballon

Une fois les ballons lancés, nous sommes partis directement au point de chute prévu grâce à un site internet fonctionnant avec les diagrammes des vents. Nous nous sommes donc rendus à Bressuire (79) à environ 150 km d’Angers. Les traqueurs que nous avions mis dans les nacelles nous ont donné leurs coordonnées (en longitude et latitude) très précisément, et les réflecteurs radars nous ont aussi aidé à les repérer facilement.

Nous avons donc récupéré les deux nacelles et tout leur contenu intact!
Nous les avons trouvées chacune dans un champ, à quelques heures d’intervalle à 15km l’une de l’autre.

Plan du trajet

Plan du trajet

Il ne restait donc plus qu’à regarder les vidéos et à relever les mesures effectuées par les capteurs.

Et voici le montage vidéo final qui retrace les différentes étapes de notre projet depuis le stade de sa conception jusqu’à sa réalisation :

Ballon Stratosphérique ISTIA (2014-2015)

Et pour finir, la photo de groupe :

Les enfants de la Meignanne avec la Stratoteam et M. Lagrange

Les enfants de la Meignanne avec la Stratoteam et M. Lagrange

La StratoTeam

Nono le robot des portes ouvertes

Nono le robot, tel est son nom ! Après 4 mois de durs labeurs il est enfin là ! Ce robot aura nécessité les compétences de 3 étudiants en cycle préparatoire de l’ISTIA.  Mêlant des notions de cours telles que l’automatique, l’électricité, et l’innovation. Tout ceci intervient dans le cadre du projet robot portes-ouvertes. Nous l’avons pensé ensemble, préparé ses composants séparément pour ensuite penser à l’assemblage ensemble. Edouard CURE était chargé de monter ce qui allait être les « jambes » de Nono. Félix DELAUNAY et moi-même Aymerick LOUBER  allions nous atteler à préparer les « yeux »  de ce petit automate. Pour être plus précis Félix s’occupait d’une matrice à LED qui doit afficher des yeux et faire défiler le nom de notre école : ISTIA. Pour ma part je faisais tout ce qui était autour des capteurs infrarouges qui doivent permettre au robot de détecter le vide afin qu’il ne tombe pas de la table où il se déplacera. Pour ce qui est de son cerveau, nous avions choisi une carte Arduino Uno.

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Côté programmation les instructions sont simples : Nono continue d’avancer tant qu’il est sur la table. Si ses capteurs détectent du vide il recule et fait demi-tour. La fonction forw() permet d’avancer et forward() fait accélérer le tout tant qu’il n’y a pas de vide . Une fois le vide rencontré la fonction stopped() arrête le robot puis back() et backward() font reculer. Enfin  accelerationright()  et fadeinright() permettent la rotation vers la droite.

Le robot continue ainsi tant qu’il est allumé.