Amélioration de la machine de recyclage de matériaux pour impression 3D

Bonjour à toutes et à tous !

    Nous sommes deux étudiants en deuxième année de cycle préparatoire d’école d’ingénieur, Alan et Romane. Nous avions pour projet d’améliorer la machine de recyclage de matériaux pour impression 3D.

Contexte

    La machine de recyclage de matériaux pour impression 3D existait déjà au début de notre projet. En effet, il y a trois ans, deux élèves espagnols se sont lancés dans la création de cette machine composée de plusieurs éléments :
    • l’extrudeuse : permettant de chauffer les granulés et de faire sortir du fil
    • le système de refroidissement : constitué d’un ventilateur qui refroidit le fil dès sa sortie
    • le système de tirage : tire sur le fil
    • le système de bobinage : permettant d’obtenir une bobine de fil pour tout types d’imprimante 3D
    • le système d’alimentation : permettant de mettre en fonctionnement les deux moteurs
    • le système de mesure : permettant de mesurer le diamètre du fil instantanément

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Photo de la machine de recyclage de matériaux pour impression 3D

Objectifs :

    Nous avions pour objectif de vérifier le fonctionnement de la machine et de faire les réparations nécessaires dans un premier temps. Ensuite nous devions refaire le support du capteur pour avoir une meilleure précision sur les valeurs affichées. Pour finir, nous devions faire des modifications sur le code de la carte Arduino Uno afin d’obtenir un affichage plus précis et lisible.

Réparations :

    La machine n’ayant pas fonctionné pendant trois ans, nous avons dû faire quelques réparations dès la première mise en route. Nous avons branché plusieurs fils ainsi que fait quelques raccordements. Nous devions coller différentes pièces qui s’étaient désolidarisées avec le temps ou encore serrer des vis. Nous avons donc dû faire attention à chaque élément de la machine dès la mise en route pour ne pas passer à côté d’une modifications ou réparations à faire.

Support Capteur :

    La création d’un support pour le capteur est la partie la plus importante de notre projet. En effet, il fallait absolument créer un nouveau support car l’ancien, que nous avions en notre possession, laissait entrer beaucoup de lumières.
    Il faut savoir que notre capteur fonctionne avec une LED de couleur rouge. Dès que le fil passe entre la lumière rouge et le capteur, il y a une ombre qui se forme sur le capteur. c’est grâce à cette ombre que le capteur peut récupérer une mesure.
    Cependant, si le capteur est sujet à des perturbations telles que la lumière, il ne pourra pas fonctionner correctement et donner des résultats précis.

    Nous nous sommes documentés sur les différentes formes que peut avoir un support capteur. Nous sommes tombés sur le site suivant :

    Il nous a permis de concevoir un support de capteur qui réduit considérablement l’exposition de celui-ci à la lumière.

    Nous avons décidé de réaliser notre support de capteur en trois parties :

    • 4 pieds
    • pièce du dessous avec la place du capteur
    • pièce du dessus avec la place de la LED rouge

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Ensemble des pièces qui constituent notre support Capteur

    Après plusieurs impressions et réglages nous avons obtenu le support de Capteur que nous voulions.

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Photo du support de Capteur final

Carte Arduino Uno :

    Nous avons fini notre projet en nous occupant de la carte Arduino Uno. Notre but était d’afficher la valeur du diamètre mesuré de façon plus claire. Pour cela nous avons étudié le code de la carte Arduino Uno. Après plusieurs recherches sur le site internet Arduino et à partir de vidéos, nous avons trouvé le problème. Il fallait enlever cette ligne du code pour que l’affichage soit directement plus clair :

ligne de trop arduino

Conclusion :

    Pour conclure nous avons réussi à refaire fonctionner cette machine de recyclage de matériaux pour impression 3D ainsi qu’à l’améliorer grâce au nouveau support de capteur et une modification du code existant afin d’obtenir un affichage du diamètre plus clair et lisible.

Conception et optimisation d’un robot DiWheel

Robot DiWheel 2021

Robot DiWheel 2021

Bonjour à toutes et à tous
Nous sommes heureux de vous présenter notre projet, le robot DiWheel. Notre robot se base sur une structure de LEGO, mais beaucoup de travail technique a été nécessaire pour mener ce passionnant projet à bien.
Si cela vous intéresse, n’hésitez pas, et cliquez sur ce lien pour en savoir plus !
-> Lire l’article complet <-

Conception et optimisation d’un Robot DiWheel

Prototype d’un robot DiWheel

Robot DiWheel 2021

Robot DiWheel 2021


Bienvenue chers visiteurs !

    Étudiant à Polytech Angers nous avons eu, Adrien Soubrane et Corentin Amoruso, la chance de travailler sur l’un des projets proposés au cours de notre dernier semestre. Notre choix s’est porté sur l’étude du robot DiWheel !

    Un DiWheel est un véhicule avec deux grandes roues latérales. Il a été inventé en 1880 mais n’a pas conquis le grand public, ce qui l’a fait disparaitre.
    En effet, les balancements sont le principal défaut de ce moyen de transport.

    L’objectif a été de concevoir un prototype de A à Z à l’aide du kit LEGO Mindstorm EV3 mais aussi d’étudier la stabilité de ce dernier.
    Ce travail est une partie très importante car il permet de modéliser le robot, à la manière d’une maquette, avant de pouvoir le répliquer à échelle humaine.
    C’est donc un projet sur la durée, et nous espérons sincèrement qu’un grand modèle verra le jour à Polytech Agers, grâce (en partie) à nos travaux.
    Le contrôle du robot doit se faire en Bluetooth, dans notre cas avec une application smartphone.

    Ce projet est très complet : nous avons dû, d’ans l’ordre, concevoir le robot, le contrôler, illustrer son comportement via des capteurs, modéliser mathématiquement le système, et mettre en place une loi de commande, pour réguler les oscillations.

  1. Pour commencer, la conception :
    La première phase du travail, probablement la plus créative, est celle de la construction du robot ! Nous utilisons Studio 2.0 pour visualiser notre système.
    Avant toute chose, nous avons cherché un logiciel nous permettant de modéliser les pièces LEGO. Après quelques recherches, nous nous sommes tournés vers Studio 2.0.
  2. Exemple de modélisation sous Studio 2.0

    Exemple de modélisation sous Studio 2.0

    Nous devons réduire au maximum les oscillations, et nous devons y penser dès la création de la structure.
    Nous avons donc choisi de placer la brique EV3 non pas au niveau de l’axe des roues mais en dessous. Cela permet d’abaisser le centre de gravité, en le plaçant sous l’axe des roues.

    Pour la conception des roues, le choix de l’imprimante 3D était intéressant, mais trop contraignant, surtout avec le confinement. Nous avons donc décidé d’utiliser des quarts de roues LEGO. Nous n’avions plus qu’à trouver un moyen de les fixer à l’EV3.

    Arc de roue dentée

    Arc de roue dentée


    Roue du robot

    Roue du robot



    Pour que le Diwheel avance sans soucis, il fallait trouver la meilleure configuration possible avec les différents engrenages et pièces LEGO à notre disposition. L’important était avant tout de réussir à transmettre le plus d’énergie possible des moteurs vers les roues. Pour cela, nous devions réfléchir à comment réduire au maximum les frottements pour permettre aux roues et aux engrenages de tourner le plus librement possible. Moins les frottements sont importants, meilleur sera le rendement.

    Mécanisme côté gauche

    Mécanisme côté gauche

  3. Après, le contrôle du robot :

    L’étape suivante du projet a été de trouver une nouvelle manière de contrôler le DiWheel. En effet, ce dernier ne dispose que d’un seul moyen pour cela : appuyer directement sur les boutons de la brique EV3. C’est pourquoi nous voulions trouver un moyen plus amusant et pratique pour faire avancer notre robot. C’est de cette réflexion qu’ont découlées les idées de contrôler le DiWheel à l’aide d’une manette et d’une application.

  4. A la manière d’un Mario Kart, nous voulions pouvoir maîtriser notre robot à l’aide d’une Wiimote et du gyroscope intégré.
    Pour cela, nous voulions nous servir de la communication Bluetooth commune à l’EV3 et à la manette. Il fallait donc trouver un moyen de programmer la Wiimote afin de communiquer avec la brique EV3. La solution la plus simple est d’utiliser GlovePIE. C’est un logiciel dédié pour la Wiimote permettant de l’utiliser avec n’importe quel périphérique.
    Malheureusement, compte tenu des conditions de travail (confinement, matériel, problème de Bluetooth…) nous n’avons pas pu connecter les deux périphériques ensembles. Néanmoins la solution reste viable si BlueSoleil ou un autre pilote fonctionne sur l’ordinateur utilisé pour la manipulation.
    Une autre solution existe : modifier le système d’exploitation de la brique pour utiliser un programme disponible sur internet. Mais cette dernière nous semblait trop risquée, nous ne voulions pas endommager l’EV3.

    Manette WiiMote Source: https://nintendo-museum.fr/wii-wheel/

    Manette WiiMote
    Source: https://nintendo-museum.fr/wii-wheel/

    Cependant, grâce à RemotEV3, une application android, nous pouvons commander le robot via bluetooth.
    Le robot peut ainsi être dirigé dans toutes les directions et tous les sens.
    La connexion étant plus simple avec un smartphone, nous n’avons eu aucun souci de fonctionnement.

  5. Ensuite, la modélisation du système :

    Elle se déroule en trois parties : l’étude du système, la représentation d’état et l’expérimentation.

    L’étude du système consiste à déterminer l’ensemble des constantes, des forces et des vitesses appliquées au robot afin de déterminer un modèle théorique. Il servira pour déterminer une représentation d’état contenant les variables que nous voulons changer. C’est pourquoi il ne faut pas perdre de vue notre but : réduire les balancements.
    Notre choix s’est donc porté sur le modèle Lagrangien nous permettant d’obtenir les formules de l’accélération angulaire des roues et du corps. En effet, en atténuant les variations d’accélération, le robot deviendra plus stable.
    Après simplification nous avons obtenus les formules respectives de l’accélération du corps et celle des roues :

  6. Équations de Lagrange

    Équations de Lagrange

    Une fois que nous avons obtenu nos formules, on s’est intéressé à la représentation d’état. Grâce à cette loi de commande on peut comprendre de manière théorique comment évoluent nos variables.
    Une représentation d’état est composée d’une entrée X, d’une sortie Y et de différentes matrices (A, B, C et D) montrant l’évolution du système.
    A l’aide de Scilab, nous avons confirmé théoriquement l’instabilité du système. En effet, après avoir reproduit virtuellement le système à l’aide de la représentation d’état, nous avons simulé et obtenu la courbe correspondant à l’angle du corps par rapport à l’axe y. Cette dernière forme une sinusoïde caractéristique d’une instabilité (ici des balancements). Certes les valeurs et le comportement obtenu sont cohérents, néanmoins pour pouvoir les utiliser il faut vérifier expérimentalement si cela concorde avec la réalité.

    courbe modélisation (sinusoïdale)

    courbe modélisation (sinusoïdale)

    Avec le logiciel (Windows) LEGO Mindstorm EV3 et grâce aux capteurs gyroscopiques et l’accéléromètre fournis dans le kit, nous avons pu prendre quelques mesures. En comparant les valeurs obtenues avec les capteurs et celles de la simulation, nous avons pu confirmer que notre modèle est utilisable pour la commande du système.

    Courbe gyroscope (robot instable)

    Courbe gyroscope (robot instable)


    positionnement des capteurs

    positionnement des capteurs

    Enfin, commander le système :

  7. Une fois la commandabilité du système étant assurée par le critère de Kalman, il ne suffisait plus qu’à trouver comment influencer le système.
    Nous avons donc décidé d’utiliser une commande par retour d’état pour asservir le système. Cette méthode se base sur l’utilisation d’un gain correcteur afin de modifier en temps réel la sortie.
    Le but est ainsi d’obtenir, par le capteur gyroscopique, non plus une courbe sinusoïdale mais une courbe de système de premier ordre. Elle est reconnaissable via deux phases : une transition (la valeur de la sortie varie) et une stabilisation (la sortie atteint une valeur limite).
    Après simulation sur Scilab ou Matlab et si les résultats sont concluants, on peut implémenter cette loi de commande sur l’EV3. Certes le robot ira moins vite, mais il est devenu beaucoup plus stable.
  8. Exemple de simulation sous Scilab

    Exemple de simulation sous Scilab

    Bilan :

    Ce projet a été pour nous une occasion de nous amuser et de travailler plus en profondeur sur des notions complexes. Il nous a permis de développer nos compétences dans différents domaines (Physique, mathématique, automatisme, conception…).
    Nous avons aussi appris à travailler en équipe, en autonomie et à surmonter les difficultés à l’aide de nos connaissances, et grâce à nos recherches.
    Même si le projet n’a pas abouti au niveau de la commande par retour d’état, nous sommes fiers d’avoir obtenu un DiWheel fonctionnel et commandable via smartphone.

    Ressources :

    Le projet touchant à sa fin, il nous tenait à cœur de pouvoir vous donner la possibilité de continuer ce dernier. En effet, si vous disposez vous aussi du kit LEGO Mindstorm EV3 et que vous souhaitez reproduire et améliorer notre robot, nous mettons à votre disposition l’ensemble des étapes de construction :
    Compte rendu et instructions de montage

    Ce drive contient également notre compte rendu de projet, que nous vous incitons vivement à consulter si vous souhaitez reproduire un robot du même style.

    Pour plus de question, n’hésitez pas à nous contacter via nos adresses mail respectives :

    • corentin.amoruso@gmail.com
    • adsoub@gmail.com

    Merci pour votre lecture ! A très vite !
    Corentin & Adrien

Capteur CO2

Introduction

Bonjour, nous sommes Nicolas Macé et Antonin Rabault, étudiants en 2ème année à Polytech Angers.
Dans le cadre du projet de conception de fin de cycle préparatoire, nous avons décidé de créer une interface web reliée à des capteurs de CO2.

Pourquoi ce projet ?

Vous n’êtes pas sans savoir qu’au moment où ces lignes sont écrites, le monde est encore en pleine crise sanitaire. Ainsi, nous souhaitions apporter notre contribution dans la lutte contre la pandémie. En effet, nos capteurs mesurent la qualité de l’air en fonction de la concentration en CO2, et selon un article du Haut Conseil de la Santé Publique, les particules de COVID-19 se comportent d’une manière similaire à celles du dioxyde de carbone (CO2) dans l’air.

Présentation du projet

Il y a actuellement 50 capteurs répartis dans les différents UFR de l’Université d’Angers et 100 de plus sont en préparation et seront installés prochainement.


Chaque capteur envoie des données toutes les 5 minutes dans une base de données grâce à une carte électronique (ESP-32). Ensuite, nous stockons puis récupérons ces données afin de les afficher sur le site pour que l’utilisateur puisse y avoir accès. Nous représentons ces données premièrement sous forme de jauges qui nous indiquent si le taux de CO2 actuel est trop élevé ou non. Nous les représentons aussi sous forme de courbes afin que l’on puisse voir l’évolution dans la dernière heure.

Courbe du taux de CO2 (en ppm) en fonction du temps

Courbe du taux de CO2 (en ppm) en fonction du temps

Nous avons aussi intégré dans notre site web une fonctionnalité assez inédite, une prévision de l’heure à laquelle le taux de CO2 dépassera un certain seuil. Cela permet de savoir assez précisément quand est-ce qu’une aération sera nécessaire. Cette prévision est utile car elle donne un bon indicateur temporel et évite à l’utilisateur de consulter toutes les 5 minutes le site. En général, le site affichera “Pas d’ouverture nécessaire prochainement”, c’est bon signe et cela signifie que la pièce est correctement aérée.

Equation donnant le temps en heures avant lequel une aération sera nécessaire

Equation donnant le temps en heures avant lequel une aération sera nécessaire

Tutoriel sur comment ajouter un capteur et comment visualiser la courbe de la concentration en CO2 en fonction du temps.

accueil
Vous pouvez dès à présent essayer vous même notre site web !

Pour approfondir

Notre projet a fait parler de lui ! En effet, un court reportage a été consacré à notre projet sur France 3 Régions.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la transmission par voies aériennes du COVID, nous ne pouvons que vous recommander l’excellente vidéo de David Louapre.

Enfin, nous vous joignions notre rapport détaillé si vous voulez des renseignements supplémentaires sur le processus de création du site web ou sur l’élaboration de l’équation de prévision d’aération :

Projet LoRa

Bonjour à tous ! Nous sommes deux étudiants en deuxième année de PeiP à Polytech Angers, Marius LESAULNIER et Maël COCHET. Notre projet a pour but d’utiliser la technologie LoRa (Long Range) qui est une technologie qui permet d’envoyer des données à grande distance afin de détecter une intrusion dans un bâtiment, par exemple un garage.

Contexte :

lora vs sigfox

L’internet des objets (IoT) est un marché en plein essor et plusieurs rapports d’experts annoncent que dans les prochaines années, il y aura plusieurs dizaines de milliards d’objets connectés dans le monde.
Il existe différents réseaux permettant de rendre les objets communicants. Ce sont des réseaux innovants car ils ne sont pas basés sur les technologies cellulaires. Ils sont dédiés à l’IoT (Internet of Things), ce sont les réseaux LPWA : Low Power Wide Area (réseau bas débit longue portée).
Il existe aujourd’hui deux principaux concurrents sur ce marché : Sigfox et LoRa. Sigfox est un réseau privé. LoRa quant à lui est un réseau ouvert et public. Les entreprises qui le souhaitent peuvent donc créer leur propre réseau et l’exploiter.

Le matériel et logiciels utilisés :

Nous avons utilisé une carte arduino MKR 1300 WAN qui est équipée d’une puce LoRa, ce qui nous sera utile pour envoyer les données d’un capteur vers le réseau LoRaWAN “The Things Network”.

Carte arduino et son antenne

Carte arduino et son antenne

Pour envoyer les données de la carte au réseau LoRa, celle-ci doit passer les données par un gateway, c’est là qu’intervient le gateway Kerlink iFemtoCell. Ce gateway sert de passerelle pour permettre une communication bidirectionnelle pour un réseau Lora privé.

Gateway Kerlink iFemtoCell

Gateway Kerlink iFemtoCell

Les capteurs utilisés pour relever les différents états d’un évènement sont simplement des capteurs de contact / magnétiques qui envoient des données binaires (ouvert / fermé) correspondant à la situation.

Le capteur magnétique que nous avons utilisé

Le capteur magnétique que nous avons utilisé

Nous avons aussi utilisé l’application Arduino afin de programmer notre carte et lui indiquer les données à envoyer sur le réseau. Ensuite nous avons fait le choix de travailler sur le site web The Things Network (https://www.thethingsnetwork.org/) qui est un réseau Lora WAN communautaire et open source pour l’Internet des Objets (IoT en anglais). Actuellement le réseau se compose de plus de 40000 contributeurs regroupés en plus de 400 communautés dans 90 pays ayant déployé plus de 4000 passerelles. Ce site est la référence actuelle quand on veut créer un réseau Lora WAN, et exploiter les données de celui-ci. Notre choix s’est donc naturellement tourné vers ce site.
Afin de transmettre les différentes informations envoyées sur le réseau et les transmettre ensuite à différentes applications (mail, message, etc), nous avons utilisé le site IFTT (https://ifttt.com/), et les webhooks (aussi appelé lien de rappel HTTP qui est en programmation Web une méthode permettant de modifier le comportement d’une page Web ou d’une application (whats-webhook/).

Après ces quelques explications, passons à la réalisation du projet !

Déroulement du projet :

Tout d’abord, nous devons configurer le gateway et le connecter au réseau. Pour cela, nous avons recherché et lu beaucoup de documentations sur ce gateway mais sans pour autant arriver à ce que cela fonctionne. On a donc décidé de contacter le support technique du magasin qui nous avait vendu le gateway et il nous a été d’une grande aide. Grace à la documentation plus spécifique que le technicien nous a envoyée et de ses conseils, nous avons pu configurer le gateway et le mettre à jour comme on vous le montre dans la vidéo tutorielle juste en dessous :

Configuration du gateway et mise à jour

Vidéo de la configuration du gateway et mise à jour

Une fois le gateway connecté et mis à jour, nous avons pu paramétrer la carte Arduino MKR 1300 WAN pour transmettre des données sur TTN (The Things Network). Pour cela, nous nous sommes aidés de tutoriels et de documentations (tutoriel de connexion de la carte arduino sur TTN). Voici ci-dessous notre vidéo tutorielle pour connecter sa carte sur TTN et envoyer un message sur TTN.

Configuration Carte Arduino MKR  WAN 1300

Vidéo de la configuration de la Carte Arduino MKR WAN 1300

Après avoir réussi à envoyer des données sur TTN, il nous a fallu modifier le script Arduino pour pouvoir récupérer les données du capteur. Pour ne pas envoyer des données tout le temps sur TTN car cela est limité (le but n’étant pas d’envoyer un flux de données constant), nous avons choisi de n’envoyer des données que lorsque dans notre cas : l’état du capteur magnétique passe de 1 (porte fermée donc contact) à 0 (porte ouverte). L’envoi de données est donc unique (un par ouverture de porte).
Maintenant que les données sont envoyées avec succès sur TTN, nous devons les récupérer pour les transmettre à nos appareils. C’est cette partie du projet qui nous a demandée le plus de temps. En effet, n’étant pas habitués à utiliser TTN, nous avons eu beaucoup de mal à trouver la bonne intégration à utiliser pour pouvoir transférer nos données à notre téléphone. De plus, tous les tutoriels que nous trouvions sur internet n’étaient plus valables car juste au moment de notre projet, TTN passait de sa version V2 à V3 et donc il n’existait pas de nouveau tutoriel ou document expliquant comment fonctionnait la version V3. Mais nous avons eu la chance que la communauté TTN soit très active et ils ont donc pu nous guider pour résoudre ce problème en nous conseillant d’utiliser IFTTT. Nous nous sommes donc penchés sur cette méthode et avons réussi à transmettre nos données. Voici ci-dessous la vidéo tutorielle de cette configuration.

Configuration de IFTTT sur TTN

Vidéo de la configuration de IFTTT sur TTN

Application concrète de notre projet :

Pour finir, une fois toute les étapes réalisées, (envoi de l’information du capteur à TTN via un gateway puis envoi de cette information sur notre téléphone via IFTTT) nous avons pu tester notre système. Pour cela, nous avons fixé un aimant sur une porte et un capteur magnétique sur le mur pour pouvoir détecter l’ouverture de cette porte. Voici ci-dessous la vidéo qui illustre notre expérimentation :

Mise en situation du projet avec l'ouverture d'une porte

Mise en situation du projet avec l’ouverture d’une porte

Comme vous avez pu le voir, je reçois bien une notification à l’ouverture de la porte. L’avantage de IFTTT est que l’on peut choisir sous quelle forme on veut envoyer la notification car on peut aussi très bien envoyer un mail ou même imaginer un journal enregistrant les ouvertures de la porte sur google sheet (avec à chaque ouverture la date et l’heure).

Pour terminer cette présentation, on vous propose un Quizz sur la technologie LoRa qui vous permettra d’en savoir plus sur cette innovation.

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Conclusion :

Ce projet nous a permis de travailler en autonomie, mais également de chercher les informations nécessaires à l’avancement du projet par nous-mêmes, notamment grâce à Internet et divers forums.
On a également pu comprendre la notion de Internet of Things. Avec l’essor des objets connectés cette technologie et ces applications ont de grande chance de se développer de plus en plus dans les années à venir.
Ce projet a été l’occasion pour nous d’utiliser différents outils liés à la technologie LoRa et IoT, tels que The Things Network, My devices Cayenne, Arduino, IFTTT, etc…
Nous tenons à remercier Mr Bouljroufi Hassan pour sa disponibilité et sa bienveillance tout au long de ce projet.

Merci pour l’intérêt porté à notre projet
Maël COCHET
Marius LESAULNIER