Ces trois femmes peintres surent braver les préjugés sexistes de leur temps pour s’adonner à leur passion créatrice et laisser une oeuvre puissante et intemporelle à la postérité.
La première, Artemisia Gentileschi (1593 – 1654), est considérée comme l’un des premiers peintres baroques. Le film d’Agnès Merlet choisit de raconter une période charnière de la vie de cette artiste, alors âgée de dix-sept ans et qui a sans doute appris la peinture dans l’atelier de son père, le peintre Orazio Gentileschi. L’enseignement des Beaux-Arts étant interdit aux femmes, elle suivit des cours de dessin à domicile avec le peintre Agostino Tassi qui la séduisit et la viola. Le père découvrit et dénonça ce viol devant le tribunal papal. Pour Artemisia le procès se revéla humiliant et une torture physique – on vérifia sa virginité et on lui enserra les doigts avec des cordes jusqu’au sang – . Après cette épreuve, elle eut le courage de quitter la maison de son père et prit résolument sa carrière artistique en main.
Si vous ne pouvez découvrir la peinture d’Artemisia actuellement exposée pour la première fois en France au musée Maillol, lisez le catalogue d’exposition ou l’ouvrage d’Alexandra Lapierre, Artemisia : un duel pour l’immortalité.
Trois DVD pour trois destins
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