Ana María Shua, écrire l’essentiel

“L’homme peint bien, c’est certain, mais il boit beaucoup d’absinthe, il est violent, capricieux et il devient très difficile de partager sa vie. Prenant une résolution radicale, d’une coupure nette, l’oreille se sépare définitivement de Van Gogh.”

Minifiction d’Ana Maria Shua intitulée “Cohabitation impossible” in La saison des fantômes aux éditions Cataplum.

La Bibliothèque Universitaire de Belle-Beille, en lien avec le département d’ Espagnol a accueilli le 15 mai 2012, dans l’espace Burgess, l’écrivaine argentine Ana María Shua.

Ana María Shua est née à Buenos Aires en 1951. Auteure inspirée, elle a publié de nombreux ouvrages dans des genres très différents, roman, conte, poésie, livre pour enfants. Cependant elle est surtout connue pour ses recueils de récits courts, dits micro-récits ou encore micro-fictions, genre littéraire hybride, d’une brièveté extrême, aux frontières du conte, de la poésie, de l’aphorisme. Publié en 2009, le recueil Cazadores de letras réunit ses 4 livres de minifiction, et en 2011 plus de 50 textes inédits paraissent dans Fenómenos de circo.

Découvrez l’univers de la micro-fiction à travers plusieurs ouvrages disponibles à la bibliothèque, Brevisima relacion : nueva antología del microcuento hispanoamericano par Juan Armando Epple, ou bien Relatos vertiginosos : antología de cuentos mínimos de Lauro Zavala ou encore La otra mirada : antología del microrrelato hispánico, textes réunis par David Lagmanovich.

Geneviève Leclerc, mai 2012

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