Gaulhore : et les femmes alors ?

L’arbre De Gaulle cache-t-il la forêt ? Quelle est la place des femmes dans le Gaullisme, dans ses réseaux et dans ses argumentaires politiques ? Voici quelques unes des questions qui ont été abordées à l’occasion de la journée d’études “Gaullistes : femmes et réseaux (1958-1988)” organisé à la MSH le 16 novembre 2010.

Le programme était alléchant. On s’est demandé quels furent les parcours individuels et les actions politiques des candidates et des élues gaullistes en France dans les années 1960 et 1970, puis au Parlement européen en 1979 et 1984, notamment en interrogeant la figure de Louise Weiss (lire par exemple Louise Weiss : Une Alsacienne au coeur de l’Europe, de Michel Loetscher ou Louise Weiss, l’européenne) ? On s’est penché aussi sur le rôle que jouèrent les femmes dans les instances dirigeantes des mouvements gaullistes de 1958 à 1988.

Quelques femmes emblématiques ont également été évoquées, comme Yvonne de Gaulle, figure du gaullisme intime (lire Yvonne de Gaulle : l’inattendue), face à Geneviève de Gaulle, nièce du général, ancienne résistante, déportée et présidente d’ATD Quart Monde, qui a pu incarner le gaullisme public (lire Geneviève de Gaulle Anthonioz : l’autre de Gaulle ou Geneviève de Gaulle Anthonioz : résistances).

Pour finir, une étude des images de Roselyne Bachelot (lire Roselyne Bachelot : fidèle et rebelle, ou consulter le DVD Roselyne Bachelot : une femme en politique) a été croisée avec celles de Michèle Alliot-Marie (lire Michèle Alliot-Marie : la grande muette). Bref, une journée incontournable qui fit la part belle au passé et au présent des femmes en politique.

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