Benoîte Groult, écrivaine française majeure et icône du féminisme, a été invitée à l’université d’Angers les 11 et 12 avril 2014 pour un Colloque international qui lui était consacré.
L’ancienne Ministre des droits de la femme, Yvette Roudy, était elle aussi présente à cet événement pour évoquer la « Commission de féminisation des noms de métiers, de grades et de fonctions » qui fut présidée par Benoîte Groult à la demande de la Ministre, de 1984 à 1986.
Archives mensuelles : juillet 2016
Luc Bérimont à la BU d’Angers
L’université d’Angers a célèbré le centenaire de la naissance de Luc Bérimont par un colloque à la MSH, les 27 et 28 mars 2015, et une exposition d’archives à la bibliothèque universitaire de Belle Beille du 27 mars au 27 mai 2015.
Continuer la lecturePourriez-vous citer trois noms de suffragettes françaises ?
Sous la Troisième République, elles se sont battues pour que les Françaises obtiennent le droit de voter, mais leur histoire reste méconnue.
Au Centre des Archives du Féminisme vous pouvez découvrir quelques membres de la grande famille des suffragettes . Le CAF a en effet pour objectif de réhabiliter et de préserver cette mémoire.
Continuer la lectureLes Chiennes de garde à la BU d’Angers
L’association des Chiennes de garde s’insurge contre le fait que la loi française tolère les injures sexistes alors qu’elle réprime sévèrement – à juste titre – les injures racistes depuis la loi du 1er juillet 1972. Elle s’indigne que l’on puisse impunément traiter une femme – de préférence connue – de « pute », « salope », « pétasse », « grognasse », pouffiasse », « blondasse », « bombasse » (ça rime), « boudin », « thon », et autres « gracieusetés ». » Parmi les mille milliards d’e-mails qui s’échangent chaque année à travers le monde, se trouve un bon contingent de plaisanteries sur les brunes, les blondes, les femmes tout court. Comme il est désormais interdit d’insulter les Noirs, les Arabes ou les Juifs, on se rabat sur les femmes, dernier terrain du mépris autorisé. » lit-on dans Métro, boulot, machos : Enquête sur les insultes sexistes au travail.
C’est pourquoi les Chiennes de garde montent au créneau systématiquement pour défendre les femmes publiques insultées du seul fait qu’elles sont femmes. Leur première présidente, Florence Montreynaud, fondatrice de l’association en mars 1999, a elle-même choisi le nom de « Chiennes de garde ». Isabelle Alonso lui a succédé de 2000 à 2003.
Les archives de l’association, données à l’université d’Angers, sont désormais classées. Consultables au sein de la BU d’Angers, au Centre des Archives du Féminisme, elles rendent compte des nombreuses actions menées, comme la défense de Laure Adler ou de Martine Aubry qui ont été victimes d’injures sexistes en 1999 et 2000. Ce fonds contient de nombreuses affiches et des photos très amusantes.
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