Immortelle angevine

On ne peut que se réjouir de l’élection d’une femme, romancière, essayiste et traductrice talentueuse, qui plus est angevine, à l’Académie française, le 7 avril 2011.

Danièle Sallenave rejoint ainsi Simone Veil, Hélène Carrère d’Encausse, Florence Delay et Assia Djebar, 4 femmes ayant réussi à investir la forteresse machiste de cette vénérable institution qui ne compte actuellement que 5 femmes pour 31 hommes.

Normalienne et agrégée de lettres, elle a longtemps enseigné la littérature, notamment à l’université de Paris X – Nanterre, collaboré à plusieurs revues (telles Digraphe, Le Messager européen ou Les Temps modernes) et écrit une trentaine d’ouvrages. Parmi les nombreux prix littéraires qu’elle a obtenus : le prix Renaudot en 1980 pour Les portes de Gubbio ou le Grand Prix de littérature de l’Académie française en 2005 pour l’ensemble de son œuvre.

Danièle Sallenave porte haut les couleurs de l’Anjou. Née en 1940 à Angers, de parents longtemps instituteurs à Savennières, élève au lycée Joachim du Bellay, elle reste attachée à sa région natale. Elle participe régulièrement aux animations des Lyriades et au festival littéraire “Terres à Vins, Terres à Livres” de Savennières dont elle est la marraine et l’initiatrice.

Je vous recommande la lecture de son plaidoyer pour la laïcité, Dieu.com et le roman d’amour La vie fantôme. Vous pouvez aussi podcaster ses chroniques hebdomadaires sur France Culture ou venir consulter ses manuscrits, notamment L’origine de l’égalité et sa documentation, à la BU Belle Beille .

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