Gros garçons, plaids, etc.

bibilles_2Après les demandes relatives aux prêts de salle, la mise en libre service de textiles lavables en BU est l’un des sujets sur lequel nous recevons (et avons en interne) nombre de questions. Voici un point d’étape, très factuel, après plusieurs années d’essais/erreurs sur l’entretien des textiles “de confort” en BU.

Un élément de contexte : nous avons fait le choix d’éviter le plus possible les revêtements plastiques malgré leur robustesse et l’hygiène qu’ils permettent. Donc, voilà des années que nous nous préoccupons de maintenir en état minimal de “désirabilité” et d’hygiène les touches de confort qui apportent un supplément d’âme et de moelleux à nos 2 BU. Nous sommes conscients qu’il s’agit de choix précaires et nous sommes susceptibles de les réévaluer à tout moment…

Le billet “économie domestique et blanchisserie en BU” va donc parler :

  • de chauffeuses en tissu
  • de fat boys (nom de code, gros garçons) [maj regarnissage 2020]
  • de plaids
  • de chariots à moumoute [maj janvier 2020, à ne pas manquer]
  • d’inclusion et d’évolution des métiers et compétences

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Prêter des espaces

Aménagement carré groups sts3

Nous répondons à de [trop] nombreux mails sur la question de la réservation d’espaces de travail à la BUA. C’est signe qu’il est temps de faire un billet BUApro sur le sujet permettant aux collègues en mal de benchmarking de trouver facilement les données nous concernant. La personne ressource sur les questions techniques (Affluences, gestion courante) est Catherine Faïs et pour l’aménagement mobilier (et l’UX) c’est Frédéric Desgranges.

Le billet est structuré en 3 parties :

  1. Typologie des espaces de travail collectif à la BUA
  2. Méthodes d’évaluation des usages mises en oeuvre et problèmes rencontrés
  3. Pistes de travail actuelles

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Inviter l’art contemporain à la BUA

qu_il_plaise_informerL’initiative de mettre des galeries d’art contemporain au cœur des BU est venue d’une volonté délibérée et cohérente de Jean-Claude Brouillard, directeur de 1971 à 2002 et Olivier Tacheau, directeur de 2003 à 2012.

Contrairement aux deux histoires de collaboration précédentes avec la médecine préventive comme avec le service d’orientation et d’insertion professionnelle où la BU s’est contentée du “pouvoir de dire oui” pour faciliter des idées nées loin d’elle, le volet “Arts plastiques contemporains” de la politique culturelle de l’université d’Angers est d’abord né à la BUA avant d’être adopté en 2013 par la Direction de la Culture qui ne cesse, depuis, de lui donner légitimité, cohérence, visibilité et rayonnement. Continuer la lecture

Coopérer avec le SUIO : Infocampus et portes ouvertes

infocampus_2017_accueilTout est parti du constat qu’à la rentrée, les étudiants ont avant tout besoin de se loger, se déplacer, sécuriser leur prévoyance santé, se repérer dans une ville nouvelle pour eux, d’acquérir de nouveaux rituels dans leurs premiers pas hors des habitudes du foyer parental.

Une fois ces besoins assouvis, ils sont en mesure d’assimiler leur métier d’étudiant*. Mais pas avant.

*  Selon la jolie formule du sociologue Alain Coulon, auteur en 1997 d’un ouvrage éponyme.

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Cyclobiblio 2018 : Angelle

Cyclobiblio Angelle

La BU d’Angers est partenaire en 2018 de Cyclobiblio Angelle – Angers La Rochelle.

Cyclobiblio, c’est une conférence itinérante et informelle de bibliothécaires qui sur les routes de France (ou d’ailleurs) échangent, visitent et imaginent les mille manières de faire vivre des bibliothèques d’aujourd’hui, en prise avec les communautés qu’elles desservent, et sont davantage affaire d’hommes et de femmes que de livres et procédures.

En pratique

Le Cyclobiblio 2018 partira d’Angers le 2 juin prochain : la journée d’ouverture sera l’occasion de faire découvrir et partager les bibliothèques angevines et de partager des moments rares avec des collectifs engagés. Continuer la lecture

Prototype d’aménagement “comme à la maison” à la BU d’Angers

Cet article a été rédigé par Roman Spilotros, stagiaire DCB26 à la BU d’Angers de septembre à décembre 2017.

Présentation du projet

Les deux groupes de travail que j’ai animés ont été chargés de prototyper pour chaque site un espace confortable où les étudiants pourraient se sentir comme chez eux. L’enjeu majeur de ce projet était d’anticiper les usages de ces espaces et, une fois que ceux-ci seraient mis en place, de voir comment les usagers se les approprieraient.

A Saint-Serge, le groupe de volontaires comptait Sonia C., Céline C., Nicole H. et Pascale L.
A Belle-Beille, le groupe comportait Florent C., Katia F., Valérie F., Nolwenn G. et Véronique T. Continuer la lecture

Besoins et usages (former à la signalétique en bibliothèque, épisode 5)

(Retrouvez les épisodes 1, 2 et 3 et 4).

Cette étape a pour objectif d’appliquer des méthodes de recherche sur les usages (en anglais User Experience ou UX pour faire plaisir à N. Clot) à une reprise ou à la mise en place d’une signalétique. Si ces techniques vous sont familières, vous resterez en terrain connu. Sinon, outre ce livre, consultez ceci.

1. Audit de contenu

J’en ai parlé un peu ici. La démarche consiste à faire la liste exhaustive de tous les contenus d’une signalétique : chaque affiche, chaque flyer, chaque panneau, chaque écran… tous les éléments d’information visuelle doivent être relevés ( Utilise, utilisable, désirable| p. 43). Pour ce faire, utilisez un tableur associé à des photos et posez-vous quelques questions en associant contenus et espaces : les premiers sont-ils concentrés dans certaines zones ? Ces contenus respectent-ils les différents principes d’une bonne signalétique ? Continuer la lecture

Principes (subjectifs) d’une bonne signalétique (former à la signalétique en bibliothèque, épisode 4)

Former à la signalétique implique, à un moment ou à un autre, de prendre position. A mon niveau, les réponses ne portent pas sur des questions de couleur ou de forme. J’ai adopté quelques principes, mais ils ne sont pas esthétiques.

Cohérence : avec l’environnement graphique de l’établissement et entre les différents éléments qui la composent (exemple : la charte graphique d’une municipalité).

Simplicité : penser la signalétique pour le plus grand nombre : idéalement, elle devrait compréhensible par tout le monde. Un peu comme en littérature (“In signage and wayfinding, you must kill all your darlings“, a (plus ou moins) écrit W. Faulkner. A moins que la citation ne s’applique à un autre sujet).

Sobriété : le forme ne devrait pas prendre le pas sur le fond (autrement dit, le 1% artistique ne devrait pas être investi dans la signalétique).

Visibilité : poteaux, surfaces vitrées, luminosité… la signalétique ne devrait pas être cachée

Réversibilité : quel sera le devenir de la signalétique dans 10 ans ?

Durabilité : au niveau des matériaux, des couleurs…

Utilisateurs : “une bonne signalétique doit “répondre aux attentes du public plutôt qu’à celle des professionnels” (N. Bonnevide | 2011 | Imaginer une signalétique à l’image de la bibliothèque | In Concevoir et construire une bibliothèque | p. 237)

Bienveillance & ouverture : quel message délivre votre signalétique ?

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Se repérer dans la signalétique (former à la signalétique en bibliothèque, épisode 3)

(L’épisode 1 est ici, le 2 ).

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L’objectif de l’audit de contenu est de dresser la liste exhaustive des éléments de signalétique propres à un espace recevant du public. Une première étape, centrale, consiste à supprimer les éléments de signalétique superfétatoires en améliorant les services ou en supprimant les dysfonctionnements qui y sont liés. Comme souvent, moins, c’est mieux.

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Ce que peut la signalétique. Et ce qu’elle ne peut pas (former à la signalétique en bibliothèque, épisode 2)

(Pour lire l’épisode 1, c’est ici).

Former des professionnels aux enjeux de la signalétique en bibliothèque quand on n’est ni graphiste, ni architecte et que l’on a des goûts discutables : voilà l’enjeu. L’objectif est double : acquérir des compétences en analyse des espaces et des comportements d’orientation des usagers pour mettre en place ou rénover une signalétique en bibliothèque ; améliorer la signalétique des espaces intérieurs de la bibliothèque, sous forme de formation-action. Et la méthode tient en quatre axes, affinés au fil des années.

La première séquence s’appuie sur la méthode dite de l’audit de contenu. Le groupe, individuellement ou par binôme, passe au scanner tout ou partie d’un bâtiment recevant du public (hall de bibliothèque, hôpital, UFR…).

Comment ? Avec un carnet de note et un appareil photo, un smartphone ou une tablette. Le but est de répertorier de manière exhaustive tous les éléments de signalétique d’un espace, du “Tirez” de la porte d’entrée à l’interdiction de fumer des années 1990. Sans porter de jugement, à ce stade. Continuer la lecture