Le concept est de commercialiser une structure : un restaurant proposant des plats à base d’insectes. La consommation d’insectes se nomme l’entomophagie. De nos jours, les insectes sont considérés comme la « nourriture du futur ». Cela va permettre à long terme de pouvoir subvenir aux besoins nutritifs de la planète puisque la population mondiale ne cesse d’augmenter. Bien plus qu’une solution nutritive, riches en protéines et pauvres en graisses, ils sont considérés comme une réelle alternative alimentaire par l’ONU. Raison de plus pour goûter dès aujourd’hui l’alimentation de demain. D’ailleurs, ils sont consommés régulièrement par près de 2 milliards de personnes dans le monde, les insectes sont appréciés pour leurs saveurs et leurs qualités nutritionnelles. En effet, la plupart des insectes à carapace de types sauterelles, criquets, vers à carapace, ont un petit goût de noisette croquante. Les larves ont un goût différent, certaines citronnées, d’autres amères ou piquantes. Les gourmets ne seront pas déçus, la plupart des insectes sont réellement délicieux. D’ailleurs, certains restaurants ne s’y sont pas trompés !
“Des
insectes dans l’assiette, ça change du steak !”
En effet, les insectes sont une nouvelle source de protéines, plus économe pour la planète. Même les plus grands restaurants s’y mettent. A Nice, le chef étoilé de L’Aphrodite propose des “croustillants de grillons”. A Paris, le Festin Nu sert des “tapas” d’insectes (au choix, scorpions d’eau, vers de farine, vers à soie, vers de sagou, grillons, sauterelles ou scarabées). Et sans le savoir nous en mangeons déjà. On en mangerait d’ailleurs nous-mêmes, à notre insu, en moyenne 500 grammes par an : il s’agit des fragments d’insectes dissimulés dans les farines de céréales (donc le pain et les biscuits), ainsi que les bestioles dont on trouve des traces dans les soupes et compotes industrielles. L’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO = Food and Agriculture Organisation) encourage, depuis des années, cette tendance.
Par ailleurs, l’utilisation d’insectes dans l’alimentation représente, peut-être, une alternative en matière alimentaire pour répondre aux problèmes de sous nutrition qui touchent plus d’un milliard d’individus sur notre Planète. A l’inverse, cet usage pourrait aider à résoudre au moins en partie les problèmes d’obésité dans nos pays « industrialisés » les grillons sont très riches en protéines et pauvres en lipides. Les vers de farine eux, contiennent des acides gras insaturés du type Oméga 3 & Oméga 6.
Outre ces aspects intéressants en matière de santé, il faut savoir que la production animale intensive génère 1/5 de la production des gaz à effet de serre, et que la production d’insecte en génère jusqu’à 100 fois moins… Autre avantage notoire, pour élever ces craquantes petites bestioles, très peu d’eau suffit. Cela laisse rêveur !
Ce genre de nutrition semble inéluctable et a déjà commencé à se développer en France, mais ce type de restauration occupe une place minime pour le moment.