Monique Minaca (1938-2018) réalise très tôt les injustices dont sont victimes les femmes. Contre l’avis de son père, elle s’affranchit du cercle familial pour étudier aux beaux-arts jusqu’à l’obtention de son diplôme d’architecte. Elle y mène sa vie de bohème et prend part à la contestation estudiantine en mai 68. Le fonds d’archives qu’elle laisse derrière elle compte des créations plastiques originales, des affiches peintes au pochoir ainsi que des sérigraphies bien connues de l’iconographie de mai 68.
Continuer la lecture