L’association Parité

La BU d’Angers conserve les archives de Régine Saint-Criq – association Parité, la première à s’être constituée sur l’objectif unique de la parité, c’est-à-dire favoriser l’égal accès des femmes et des hommes dans les instances politiques et les organismes décisionnels et consultatifs. Régine Saint-Criq en fut la présidente fondatrice en mars 1992, après avoir constaté l’impossibilité de faire progresser les droits politiques des femmes de l’intérieur d’un parti politique. Elle a été membre de l’Observatoire de la parité, de 1999 à 2002.

Continuer la lecture

Pourriez-vous citer trois noms de suffragettes françaises ?

Sous la Troisième République, elles se sont battues pour que les Françaises obtiennent le droit de voter, mais leur histoire reste méconnue.

Au Centre des Archives du Féminisme vous pouvez découvrir quelques membres de la grande famille des suffragettes . Le CAF a en effet pour objectif de réhabiliter et de préserver cette mémoire.

Continuer la lecture

Les Chiennes de garde à la BU d’Angers

L’association des Chiennes de garde s’insurge contre le fait que la loi française tolère les injures sexistes alors qu’elle réprime sévèrement – à juste titre – les injures racistes depuis la loi du 1er juillet 1972. Elle s’indigne que l’on puisse impunément traiter une femme – de préférence connue – de “pute”, “salope”, “pétasse”, “grognasse”, pouffiasse”, “blondasse”, “bombasse” (ça rime), “boudin”, “thon”, et autres “gracieusetés”. ” Parmi les mille milliards d’e-mails qui s’échangent chaque année à travers le monde, se trouve un bon contingent de plaisanteries sur les brunes, les blondes, les femmes tout court. Comme il est désormais interdit d’insulter les Noirs, les Arabes ou les Juifs, on se rabat sur les femmes, dernier terrain du mépris autorisé.” lit-on dans Métro, boulot, machos : Enquête sur les insultes sexistes au travail.

C’est pourquoi les Chiennes de garde montent au créneau systématiquement pour défendre les femmes publiques insultées du seul fait qu’elles sont femmes. Leur première présidente, Florence Montreynaud, fondatrice de l’association en mars 1999, a elle-même choisi le nom de “Chiennes de garde”. Isabelle Alonso lui a succédé de 2000 à 2003.

Les archives de l’association, données à l’université d’Angers, sont désormais classées. Consultables au sein de la BU d’Angers, au Centre des Archives du Féminisme, elles rendent compte des nombreuses actions menées, comme la défense de Laure Adler ou de Martine Aubry qui ont été victimes d’injures sexistes en 1999 et 2000. Ce fonds contient de nombreuses affiches et des photos très amusantes.

Continuer la lecture