#BUAtour Bénélux | l’envers du décor

sleep_is_overratedAller voir ailleurs si on est. Les cartes postales vous font peut être envie. L’inspiration et la réflexion sont au rendez-vous. La richesse humaine et l’approfondissement des relations interpersonnelles aussi.

Alors, me direz-vous, pourquoi ne pas le faire plus souvent ? Pourquoi n’est-ce pas plus répandu dans les équipes de BU, et pourquoi directrices et directeurs, ou au mieux cadres, sont-elles souvent les seules à partir prendre l’air et les idées ailleurs ? Voici pourquoi ce n’est [pas que] une histoire d’argent… Continuer la lecture

Cartes postales #BUAtour | Voyage Bénélux

portraits_groupe_buatourUne carte postale par jour pour rendre compte de ce qui nous a le plus marqué au cours du #BUATour 2019 au Bénélux… Pourquoi ces cartes postales ? Vu la densité de visites sur 4 jours, nous avons profité des trajets ou des quelques moments de pause pour faire une petite collecte collective d’impressions et de souvenirs à chaud. L’intérêt est double :

  • les souvenirs des uns réveillent ceux des autres au sein du groupe au moment de l’échange,
  • c’est une mise en abyme sur ce qui a marqué et intéressé notre groupe plein de gens très différents au delà des “classiques de la visite” qu’on trouve partout ailleurs,
  • et, bien sûr, un fil rouge pour engager la discussion avec le reste de l’équipe BUA à notre retour !

Si vous voulez connaître l’envers du décor, c’est là : https://blog.univ-angers.fr/buapro/2019/09/29/buatour-benelux-le-off/ 😉

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Aller voir ailleurs (si on y est)

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  •  Comment réfléchir en équipe aux évolutions de la bibliothèque et donner les moyens à chacun d’y contribuer de manière créative et constructive ?
  • Quels pas de côté est-il possible de proposer aux collègues sans exploser les budgets de mission ni empiéter de manière trop lourde sur le fonctionnement courant de la BUA et la vie personnelle des agents ?
  • Comment éviter les clivages entre :
  1. celles et ceux qui ont des profils leur permettant de faire de la veille, de participer à des réseaux nationaux ou internationaux, qui lisent ou parlent autre chose que le français et vont voir ailleurs quand ils le peuvent (principalement les catégories A), voire même, sont invité.es pour le faire,
  2. celles et ceux qui ont ont travaillé dans plusieurs bibliothèques et ont encore des contacts avec leurs anciens collègues,
  3. et enfin celles et ceux qui font leur boulot quotidien avec dévouement mais n’ont ni le temps, ni les moyens d’aller voir ailleurs comment c’est, ni même d’échanger professionnellement hors de leur sphère quotidienne ?

Nous tournons autour de ces questions depuis des années et creusons 3 sillons complémentaires :

  1. Inviter des collègues d’ailleurs à venir nous voir
  2. Inciter les individus à partir en éclaireur
  3. Organiser des voyages en équipe

Voici quelques précisions sur chacun de ces axes :

1. Laissez venir à nous les collègues d’ailleurs

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“Quand dire c’est vraiment faire” l’échange de pratiques à l’accueil

dire_c_est_faireLe terme « échange de pratiques » en lien avec l’accueil évoqué dans un billet récent sur le travailler ensemble peut paraître énigmatique à bon nombre d’entre vous. C’est pourquoi je vais essayer ici de « planter le décor » ou plutôt de montrer comment nous avons décidé de mettre en place des ateliers dits d’échange de pratiques et d’évoquer concrètement la création de ce nouvel espace professionnel et ce que nous pouvons en faire, de montrer “quand dire c’est vraiment faire” (pour reprendre le titre de l’ouvrage récent de Barbara Cassin, lui même tiré du fameux Quand dire c’est faire d’Austin)

 

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Causeries

causeries_yan_bernardJ’ai commencé ce billet pour partager quelques diaporamas faits cet hiver dans le cadre de moments professionnels un peu particuliers, les “Causeries” : au fil de la rédaction, je me suis remémorée comment nous en étions arrivés, au fil d’un cheminement sur 4 ans, à proposer ce genre d’échanges. Je me suis alors dit que le processus était au moins aussi intéressant que les diaporamas [que je partage aussi, en fin de billet].

I. 2015-2017 : du “Budget expliqué à Katrina” au “Job de l’autre”

Trouver du temps pour présenter et échanger en profondeur avec les collègues de toutes catégories sur des sujets généraux complexes, sans lien direct avec l’opérationnel : il y a encore 3 ans, nous pensions cela inutile, inintéressant et difficile à mettre en oeuvre. Bref, un impensé professionnel.

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Une ethnologue en BU

donna_badge_uxlibs2J’avais déjà traduit une conférence de 2017 de l’anthropologue américaine Donna Lanclos qui remettait en question l’idée toute faite et encore très répandue que les jeunes qui entrent à l’université depuis 2010 seraient des “Digital natives”.

En relisant son blog, je suis tombée par hasard sur un texte de 2015  qui m’a paru poser clairement – quoique longuement – les enjeux d’une approche ethnographique et anthropologique intégrée en bibliothèque universitaire.

Il s’agit de la conférence d’ouverture faite par Donna Lanclos lors de la première conférence UXlib de Cambridge en 2015. Le texte anglais était la transcription libre par Donna de notes prises in vivo juste après la conférence en commentaire de chacune de ses diapositives. Une première traduction littérale s’est révélée décevante… et difficile à ré-illustrer.

Pour l’adapter à une lecture à froid par un public francophone, hors contexte de congrès, j’ai fait des choix radicaux – dont celui délibéré du féminin neutre, quelques coupes sombres et me suis parfois éloignée de la lettre du texte d’origine pour mieux en servir l’esprit.

Maud Puaud a accepté de résumer le texte en deux sketchnotes  (que j’ai aussi débités en morceaux pour mettre quelques illustrations au fil de l’eau)  qui vous permettront de saisir les idées clés du texte avant de le lire – ou pas – jusqu’au bout 😉

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Un stage FIB en dessins à la BU d’Angers

Anne Gourhant a effectué son stage professionnel  FIB (Formation initiale de bibliothécaire) à la BU d’Angers en février-mars 2019. Comme Elodie Cuissard en 2017, elle a tenu un journal de bord pendant ses 7 semaines de stage, sous la forme d’un sketchnote hebdomadaire qu’elle a accepté de partager – merci à elle – via BUApro.

Nous partageons cette jolie illustration d’un usage du sketchnote dans la vie professionnelle  :

1/ parce qu’elle nous a été utile, semaine après semaine, pour échanger avec Anne sur ce qui l’étonnait (rapport d’étonnement en première page), ce qui l’avait marquée, etc. et qu’a posteriori c’est un joli memento, plus agréable à lire qu’un rapport de stage 😉

2/ parce que si ça peut donner envie à d’autres de se lancer, c’est bon à prendre…

3/ parce que la forme du rapport d’étonnement qui ouvre la synthèse illustre bien l’intérêt du modèle “retour de formation” proposé par Magalie Le Gall lors d’une journée ADBU sur Préparer autrement son entretien professionnel, y compris dans un contexte de stage découverte en établissement ;

4/ parce que nous aimons bien accueillir des stagiaires curieux, bosseurs et imaginatifs (stages longs M2 bibliothèques, DCB, FIB) lorsque nous avons les moyens de leur proposer un encadrement suffisant et des missions de stage réalistes et que c’est un moyen comme un autre de le faire savoir !

Bureaux, etc.

IMG_20181017_185818Le ratio mètres carrés d’espaces internes/nombre d’agents à la BUA a baissé ces 10 dernières années, sous l’effet de plusieurs facteurs :

  • accueil dans les locaux de la BU Belle Beille d’une cellule d’innovation pédagogique,
  • rattachement du service archives de l’université à la BUA,
  • accueil de plusieurs stagiaires “longs” (de 1 à 5 mois), dont certains en alternance, chaque année,
  • remise à disposition du public des 4 “salles de travail de groupes” à la BU St Serge requalifiées en bureaux au moment de l’extension et qui dysfonctionnaient en tant que tels (moindres interactions avec le reste de l’équipe, problèmes climatiques quand un espace conçu et ventilé pour 12 est occupé par une seule personne, accès à l’imprimante, aux toilettes…)
  • réorganisation de l’encadrement basé sur le passage fluide des cadres d’un site à l’autre…

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Conséquence : tous les agents (y compris l’équipe de direction) partagent des bureaux collectifs, la cohabitation d’une équipe installée depuis longtemps avec de nouveaux venus est plus fréquente qu’avant et les espaces communs (cuisine, toilettes…) font l’objet d’une fréquentation accrue.

Dans les espaces internes comme dans les espaces publics, quand beaucoup (ou davantage) d’individus aux intérêts divers doivent cohabiter, il peut être intéressant de réfléchir de manière délibérée à comment passer de conventions sociales implicites à une explicitation de ce qui peut faciliter la “vie commune au travail”. Voici notre tentative du moment pour ouvrir un dialogue professionnel sur ces questions.

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Lasergame : frime ou légitime ?

lasergame_bua_1Au rayon des actions improbables qui construisent une certaine légende professionnelle autour des BU d’Angers (légende dorée pour certains qui y voient audace, capacité d’action et imagination ou légende plus sombre pour d’autres qui, au dedans ne s’y retrouvent pas, ou du dehors projettent sur la BUA une image de frime superficielle), nous avons été les hôtes d’un Lasergame début février 2019.  Continuer la lecture

Des distributeurs “BUA compatibles” 1/3


tirelire-lapinJe hais les régies et payer des fonctionnaires à compter des piécettes. Toucher de l’argent en tant que service public représente un coût de gestion non négligeable, un ensemble de procédures compliquées et des métiers pour rendre des services à titre onéreux que nous sommes loin de maîtriser.

Donc, à l’exception de quelques remboursements de livres, des inscriptions payantes de personnes extérieures à la communauté universitaire -payées à 90% en ligne par CB via Paybox – et de quelques PEB faits à ces mêmes inscrits extérieurs (le service n’étant pas facturé à notre communauté), nous avons délégué à des sociétés extérieures tous les services “non documentaires” que nous ne pouvions raisonnablement pas, au regard des coûts induits et des budgets publics malthusiens alloués à l’Université d’Angers, rendre gratuitement. Le sujet nous apportant nombre de questions, je poserai en 3 billets l’essentiel concernant nos trois contrats de concession actuels :

  • le dernier venu, un distributeur de snacks, boissons fraîches et boissons chaudes que vous avons voulu le plus “BUA compatible”, éthique et féministe possible ;
  • l’historique contrat de concession “copies et impressions”, permettant de gérer, en 2018, plus de 1 500 000 tirages ;
  • le microscopique et improbable contrat “distributeur de bouchons d’oreille” dont le modèle économique simplissime continue de me ravir, 8 ans après sa mise en place.

Episode 1 : Des distributeurs BUA-compatibles distributeurs_BUA_compatibles Continuer la lecture