Pour terminer 2012, voici un rapide bilan des visites de laboratoires effectuées depuis la rentrée 2012. Nous avons pu présenter le projet à environ un tiers des laboratoires de l’UA (SONAS, BNMI, MOLTECH, LAREMA, CERHIO, LASQUO, CRILA, 3L.AM). D’autres rencontres sont déjà programmées pour début 2013 (MINT, GEIHP). Par ailleurs, dans le cadre de l’enquête sur les usages du numérique diligentée par Stéphane Amiard, un certain nombre de laboratoires ont déjà été approchés aux mois de mai-juin 2012, et ces rencontres ont été l’occasion d’aborder les grandes lignes du projet d’archive ouverte, entre autres questions.
Les présentations ont été faites par Daniel Bourrion et moi-même, et nous remercions les directeurs pour l’accueil reçu. D’un laboratoire à l’autre, l’audience varie, tant en nombre (de 4 à 40 personnes environ) qu’en statut (chercheurs, mais aussi doctorants, parfois IATOSS). Notre objectif est de présenter le projet, bien sûr, mais surtout de discuter avec les chercheurs, pour comprendre leurs pratiques actuelles et leurs besoins.
D’après les échanges que nous avons eus jusqu’ici, il s’avère que l’archive ouverte HAL, mise à disposition par le CNRS, n’est pas encore utilisée, ni même connue, par l’ensemble des chercheurs.
Usages actuels
Certains chercheurs sont habitués à déposer le texte intégral de leurs articles en archive ouverte. Cet usage relève plus d’une initiative personnelle que d’une consigne du laboratoire ou des tutelles. Le LAREMA fait un peu figure d’exception, avec une pratique déjà courante de l’auto-archivage dans HAL et/ou arXiv.
Il arrive que des articles soient déposés via un sous-portail HAL (par exemple HAL-INSERM ou HAL-INRIA) parce que le chercheur a l’habitude d’utiliser ce sous-portail ; ce peut être problématique, lorsque le déposant n’a aucun lien avec l’institution dont relève le sous-portail (dans les exemples cités, l’INSERM ou l’INRIA), puisque sa notice sera de fait associée à cette institution.
Certains utilisent HAL à des fins de référencement (notices bibliographiques), mais sans déposer le texte intégral des articles signalés.
Certains chercheurs enfin ne déposent pas eux-mêmes dans HAL ; les chercheurs du CERHIO (laboratoire dépendant de quatre universités) sont ainsi invités à signaler leurs publications à un personnel rennais qui se charge d’alimenter la collection du laboratoire dans HAL SHS.
Ce qu’on observe sur HAL
Représentation de l’Université d’Angers
D’abord, l’Université d’Angers ne dispose pas d’une collection ou d’un sous-portail ; en revanche, la consultation des publications qui lui sont associées est possible grâce à une extraction automatique.
La première page de cette extraction indique que 949 documents sont référencés et les liste. Mais ne figurent ici que les notices auxquelles est joint un fichier (conformément à la politique de HAL, qui favorise logiquement, en tant qu’archive ouverte, le libre accès au texte intégral). Pour connaître les références bibliographiques sans fichier, il faut passer par la recherche et penser à cocher la petite case, “voir également les notices bibliographiques”.
Dans les 949 articles proposant du texte intégral, sont comprises les 294 thèses de doctorat déposées par la bibliothèque universitaire.
Dans l’extraction figure également des documents qui n’ont pas été écrits par des chercheurs angevins. En effet, comme l’ensemble des tutelles d’un laboratoire sont indiquées dans la signature, toute publication d’un laboratoire relevant de plusieurs universités sera rattachée à chacun de ces établissements.
Représentation des laboratoires
Certains laboratoires disposent d’une collection spécifique, qui leur donne plus de liberté en terme de charte graphique et leur permet le cas échéant d’inclure les notices sans texte intégral dans la liste des documents proposée par défaut. Les collections, disponibles via le menu “Consultation > par collection”, ne sont pas proposées sur chaque sous-portail de HAL ; par exemple, la collection du CERHIO est disponible dans la liste des collections sur HAL SHS, mais pas sur HAL “tout court”.
D’autres laboratoires ne disposent pas de collection mais sont intégrés dans le référentiel laboratoires de HAL ; pour ces derniers, il faut passer par le menu “Services > Consulter les laboratoires connus de HAL” pour consulter la fiche du laboratoire, mais pas les publications associées. Des doublons sont constatés sur certains laboratoires.
Dernier cas de figures, certains laboratoires, pourtant référencés dans HAL, sont introuvables via “Services > Consulter les laboratoires connus de HAL”. On peut citer l’exemple du LASQUO : une trentaine de documents comportent la signature du LAboratoire en Sûreté de fonctionnement, QUalité et Organisation (LASQUO), pourtant le laboratoire ne figure pas dans la liste des “laboratoires connus de HAL”.