Fonctionnalités liées au dépôt

Voici quelques-unes des fonctionnalités que nous avons identifiées pour faciliter autant que possible le dépôt d’une référence bibliographique dans l’archive. Qu’en pensez-vous ? S’il vous semble que d’autres services pourraient être rendus par l’archive n’hésitez pas à les signaler en commentaire.

Déposant

Le dépôt doit pouvoir être effectué soit par le chercheur lui-même, soit par une personne déposant pour les chercheurs d’un laboratoire.

Pré saisie du formulaire

La saisie du formulaire peut être réalisée champ par champ, manuellement, ou facilitée grâce à une pré saisie. Les cas suivants sont envisagés :

  • import d’une référence dans l’un des formats suivants : BibTex, EndNote, RIS, Refworks XML
  • autocomplétion du formulaire sur simple saisie du DOI d’un article
  • autocomplétion du formulaire sur simple saisie de l’ISBN d’un livre

Fichier joint

  • En plus du signalement bibliographique, le déposant joint le fichier du document. Pour les articles, il faut pouvoir différencier clairement les preprint, postprint et version pdf éditeur. Le fichier est automatiquement horodaté.
  • Pour respecter les autorisations données par les éditeurs, le fichier peut être diffusé publiquement sur internet / diffusé uniquement à la communauté de l’UA / gardé confidentiel.
  • Quelles que soient les modalités de diffusion choisies, il est possible de définir un embargo, période pendant laquelle le document sera indisponible à la consultation.
  • Le fichier joint à la notice bénéficie d’un archivage pérenne sur les serveurs de l’Université.

Services autour du dépôt

  • Dissémination : s’il le souhaite, le chercheur peut choisir d’envoyer sur HAL la notice enregistrée localement.
  • Droit de retrait : le chercheur peut à tout moment modifier le réglage de diffusion du texte intégral pour rendre confidentiel un document diffusé librement sur internet. À noter : HAL n’autorise pas cette pratique ; si le chercheur a envoyé son dépôt vers HAL et souhaite exercer son droit de retrait, celui-ci ne pourra s’appliquer qu’à l’archive de l’UA.
  • Alerte : s’il le souhaite, le chercheur peut une fois pour toutes enregistrer l’adresse mail d’une personne à laquelle sera automatiquement envoyée toute nouvelle notice enregistrée dans l’archive.
  • Horodatage : grâce au tampon inséré automatiquement dans le fichier au moment du dépôt, le chercheur se garantit du plagiat et peut le cas échéant prouver son antériorité.
  • Politique des éditeurs en matière d’open access : lorsque le dépôt concerne un article issu d’une revue référencée sur le site SHERPA/RoMEO, un encart indique clairement au déposant quelle version de l’article il peut librement et légalement diffuser sur internet.

Quelques exemples d’archives ouvertes d’universités

Nombre d’universités étrangères sont aujourd’hui dotées d’archives ouvertes dédiées aux publications recherche, que régissent des politiques institutionnelles en faveur du libre-accès. On pense bien sûr à DASH (Digital Access to Scholarship at Harvard), l’archive de Harvard, et plus largement au Harvard Open Access Project (HOAP), ou encore à DSpace@MIT, l’archive du MIT. L’Europe n’est pas en reste, avec par exemple les réalisations de l’Université de Liège (ORBi) ou d’Oxford (ORA, Oxford university Research Archive).

Qu’en est-il en France ?

Le consortium Couperin a récemment publié les résultats d’une enquête nationale sur le sujet. La synthèse disponible en ligne montre que la plupart des universités françaises disposent d’archives ouvertes, généralement dédiées aux mémoires et thèses. Pour les publications recherche, c’est le plus souvent un sous-portail HAL qui est utilisé pour le moment. On observe par ailleurs l’émergence de projets locaux ; ainsi de Theoreme, l’archive de Valenciennes, pour le moment consacrée aux thèses mais qui annonce la prochaine disponibilité des travaux des chercheurs. À noter, Toulouse dispose d’ores et déjà d’un outil local, OATAO.

Et l’Université d’Angers ?

Le SCD et la DDN finalisent actuellement la conception d’une archive dédiée aux travaux des étudiants faisant l’office d’une soutenance, hors thèses de doctorat. DUNE – puisque tel est le nom qui a été choisi pour ce site (Dépôt Universitaire Numérique des Étudiants) – devrait passer en production d’ici la fin du mois. Les étudiants y déposeront eux-mêmes leur document, qui sera mis en ligne après soutenance, en fonction des souhaits de l’auteur et du jury.
Viendra ensuite le projet d’archive recherche, objet de ce blog.

Le blog du projet

Bienvenue sur le blog du Projet AO !

Pourquoi AO ? parce qu’“archive ouverte”. Ce blog est celui du projet d’archive institutionnelle de la recherche à l’Université d’Angers, présenté lors du Conseil scientifique du 21 mai 2012. “Projet AO”, c’est plus court…

Si vous n’avez pas suivi les épisodes précédents, vous pourrez vous faire une idée en consultant la page À propos.

Cet espace est destiné à communiquer et échanger autour du projet. Il vous permettra d’en suivre l’avancement et de participer à la réflexion sur les fonctionnalités de la future archive ouverte de la recherche.

Vous y trouverez également des ressources sur le mouvement de l’Open Access en général et sur les archives ouvertes en particulier.

Nous comptons sur votre participation active, notamment via les commentaires sous  chaque billet.