À la découverte de la recherche biologique

Vendredi 27 septembre s’est tenue la 15e édition de la Nuit européenne des chercheur.e.s, au Quai à Angers. Durant cette manifestation gratuite, des chercheurs de tous horizons disciplinaires sont venus à la rencontre du public pour présenter, de façon ludique, leurs thèmes de recherche. Alexandre Pilon, doctorant en neuroscience dans le Sifcir (Signalisation fonctionnelle des canaux ioniques et récepteurs) a présenté son projet et évoqué sa vie de chercheur. Continuer la lecture de À la découverte de la recherche biologique

Consommateur, dis-moi quelle est la plus belle… bouteille ?

Le vendredi 27 septembre, s’est déroulée la Nuit des européenne des dhercheur.e.s au Quai à Angers. Entre dégustation d’insectes, archéologie ou encore escape game, des chercheur·e·s et doctorant.e.s ont su faire découvrir leur domaine de recherche, au grand public, par le biais d’activités ludiques et enrichissantes. C’est le cas de Manon Favier, doctorante en marketing. Continuer la lecture de Consommateur, dis-moi quelle est la plus belle… bouteille ?

Les historien·ne·s à la 15e Nuit des chercheur·e·s

La 15e Nuit européenne des chercheur·e·s a eu lieu le vendredi 27 septembre 2019.

À Angers, le forum du théâtre Le Quai a accueilli l’événement organisé par Terre des sciences.
La manifestation permet chaque année au public de rencontrer des chercheur·e·s et d’échanger avec eux sur leur métier et leurs travaux. Continuer la lecture de Les historien·ne·s à la 15e Nuit des chercheur·e·s

Quand le numérique offre un nouveau souffle aux manuscrits

Vendredi 28 septembre 2018 s’est déroulée la Nuit européenne des chercheur·e·s, événement qui a réuni néophytes et spécialistes de tous horizons. L’occasion pour Cécile Meynard, chercheuse en littérature du XIXe siècle à l’Université d’Angers, d’évoquer les innovations que le numérique a permis dans la diffusion des manuscrits littéraires.

C. Meynard analysant un texte à la loupe.
Cécile Meynard analysant un texte à la loupe.

Vous avez toujours rêvé de vous plonger dans un ouvrage tout droit sorti du Moyen Âge ? Vous vous demandez à quoi ressemble un original né sous la plume de Stendhal ? C’est désormais possible grâce au numérique et aux efforts déployés par des chercheurs comme Cécile Meynard, membre de l’unité CIRPaLL, pour développer des projets d’éditions numériques et critiques d’œuvres littéraires. L’idée est simple : des manuscrits sont scannés, présentés en vis-à-vis d’une transcription et accompagnés de notes. Le résultat est digne des éditions critiques en version papier.

Le développement de ces projets répond à des contraintes et des attentes nouvelles. Il s’agit d’abord de pallier la baisse des publications, liée au refus d’éditeurs de plus en plus récalcitrants à l’idée d’imprimer des ouvrages à la rentabilité incertaine. Désormais, les chercheurs peuvent offrir leur travail sans contraintes ni pressions de l’éditeur. Mais la numérisation permet également un accès gratuit pour les lecteurs, qui pourront ainsi consulter des ouvrages rares depuis leur fauteuil. En comparaison, les expositions exceptionnelles de manuscrits organisées dans des bibliothèques représentaient un coût tout aussi exceptionnel, pour un succès parfois mitigé. « L’achat d’un manuscrit coûte très cher à la communauté, explique la chercheuse, et jusque-là seuls quelques spécialistes pouvaient en profiter. À présent, toutes les personnes intéressées peuvent y avoir accès».

Cécile Meynard, spécialiste de Stendhal, a ainsi apporté son expertise et son savoir-faire au projet d’édition numérique des manuscrits de cet auteur, dont la plupart sont aujourd’hui disponibles sur stendhal.msh-alpes.fr

Quand les amateurs deviennent chercheurs

La transcription de manuscrits n’est toutefois pas réservée aux seuls professionnels. Déjà, durant la Nuit européenne des chercheur·e·s, les visiteurs avaient la possibilité d’essayer de transcrire plusieurs textes de différentes époques, dont quelques pages écrites de la main de Stendhal lui-même.

Bientôt, ils pourront également participer activement aux projets d’édition numérique. L’Université d’Angers prévoit ainsi de numériser les textes de la féministe Benoîte Groult dont les transcriptions n’ont pas encore été réalisées. Ce sera aux internautes bénévoles de soumettre leurs propositions pour un travail collaboratif de grande ampleur. Un projet à l’image de la Nuit des chercheur·e·s : un moment de rencontre et de partage entre spécialistes et amateurs.

Antoine LE TERTRE, Vadim LOUKIANOFF, et Élise PIEDFORT

La face cachée des lettres
La présence de Cécile Meynard et de l'équipe du Centre interdisciplinaire de recherche sur les patrimoines en lettres et langues (CIRPaLL) à la Nuit des chercheur·e·s marquait une volonté de vulgariser les recherches littéraires, "au sens noble du terme". Il s’agissait ici de faire connaitre leur filière au plus grand monde. Cécile Meynard a mis en avant une certaine déperdition de l’intérêt du public vis-à-vis des recherches en littérature, d’où l’intérêt de communiquer avec le public durant cet événement. Cécile Meynard a souligné le fait que le monde de la littérature et son enseignement à l’Université d’Angers offraient de nombreux débouchés. La révolution numérique propose de nouvelles perspectives d’emploi dans le monde de la recherche en littérature et dans l’univers des lettres dans son ensemble.

Quand histoire et médecine font naître un jeu

La 14e Nuit européenne des chercheur·e·s s’est tenue vendredi 28 septembre 2018, au Quai à Angers. L’objectif de cet événement tout public : découvrir et comprendre les travaux scientifiques de demain. Pari tenu pour Philippine Valois, doctorante travaillant sur les ados d’autrefois.

Après une licence en Histoire de l’art, Philippine Valois découvre l’histoire de la médecine pendant son master au Centre d’études supérieures de la Renaissance à Tours. Aujourd’hui en deuxième année de thèse, elle a choisi un sujet d’étude original : « Histoire médicale de la puberté au siècle des Lumières ».

Philippine Valois, doctorante à l'Université d'Angers
Philippine Valois, doctorante à l’Université d’Angers.

Pour financer sa recherche, plutôt qu’enseigner, Philippine Valois a opté pour le parcours « vulgarisation et valorisation de la recherche scientifique ». Sa mission est de faire découvrir ses travaux de manière pédagogique et ludique à un public non-initié.

La Nuit des chercheurs est l’occasion pour elle de présenter des jeux de sa création. Philippine Valois a aussi participé à la Fête de la science, les 6 et 7 octobre 2018 à la Faculté des sciences d’Angers.

S’amuser et apprendre à tout âge

Le premier jeu, « Destins de médecine », s’adresse aux enfants. C’est un jeu de rôle dans lequel l’enfant peut incarner un médecin, une dame de la Renaissance ou un paysan du Moyen Âge. Il voyage dans le temps au fil d’anecdotes historiques en lien avec la médecine.
Le second jeu est le « Médi-time ». Il reprend le principe du jeu Timeline. Les joueurs s’affrontent en plaçant des découvertes médicales sur une frise chronologique. Le premier qui n’a plus de cartes a gagné.

Jeu "Destins de médecine"
Jeu “Destins de médecine”

Philippine a passé entre trois et quatre jours à la réalisation de chacun de ses jeux. Les retours des joueurs, en grande majorité positifs, ont récompensé ses efforts.

La vulgarisation : une vocation

Cette manière de présenter son étude s’est avérée épanouissante pour elle. « C’est une bouffée d’air pour sortir du travail de thèse ». Philippine Valois apprécie les échanges permis par son projet de vulgarisation scientifique et souhaite poursuivre dans cette voie.

Flora BILLAUD, Roxanne LOUOT, Martin MOUSSET