Nous sommes quatre élèves, Mathéo Moriceau, Ryhan Dahbi, Antoine Martineau et Arthur Fonseca, en deuxième année du cycle préparatoire de l’ISTIA. Nous avons choisi de travailler sur le projet Karting. Nous devions aussi participer au challenge E-Kart qui est organisé tous les ans par différentes associations en France.
Nous avons commencé par effectuer différents travaux de CAO afin de modéliser notre kart dans son état actuel.
Notre objectif principal était donc de réaliser un support pour les 2 batteries Li-Ion.
En effet, les utilisateurs du kart sont dans l’obligation de démonter ces batteries lorsque le kart n’est plus en utilisation pour des raisons de sécurité et de les placer dans un local sécurisé.
Nous voulions donc faciliter le montage/démontage des batteries sur le kart.
Pour ce faire, nous avons pensé différentes fixations pour les batteries et celle qui nous a semblé la plus pertinente était de bloquer en translation un côté de la batterie et de l’autre côté, faire un système de clips. Après validation par nos encadrants nous avons donc réalisé ce dernier sous SolidWorks.
Challenge E-Kart :
C’est un challenge organisé tous les ans par différentes associations ( cette année repris par estaca moto sport).
Il regroupe des lycées, IUT, écoles d’ingénieurs pour présenter leur kart électrique et participer à différentes courses: endurance le mercredi et jeudi de 2h à 4h et qualifications de 35 minutes. Le challenge se déroule au Circuit de Haute-Saintonge qui est à quatre heures d’Angers. De plus, il y a aussi une présentation du kart sous la forme d’une affiche avec explication du travail réalisé devant un jury. Cet événement n’est pas une compétition mais une rencontre entre les différentes écoles pour échanger autour des karts.
Pour préparer à bien le challenge E-kart, nous avons du faire des recherches sur le fonctionnement du kart et principalement sur les batteries et le variateur:
Les batteries sont des Li-Ion de 24 volts chacune. Elles sont composées de 16 cellules lithium qui contiennent chacune entre 2.5 et 3.6 volts. Les batteries ont 3 modes : marche, veille ou recharge.
Quand elles sont en marche, c’est-à dire brancher sur le kart il faut mettre le petit boitier BMS.
En mode veille, les batteries ne sont plus sur le kart et sont branchées aux chargeurs conçus par M. Mercier pour que la tension ne diminue pas.
Enfin pour le mode recharge, on branche deux chargeurs au kart où les deux batteries sont branchées.
Le variateur permet de faire varier la vitesse du moteur. Il relie les batteries au moteur et grâce à l’électronique qui a été installé par les années précédentes dans le variateur, il est possible à l’aide du logiciel variokart d’accéder aux paramètres du variateur et de pouvoir changer les données comme la puissance demandé au kart ou encore de connaître les différentes sorties du variateur.
Une fois le kart fonctionnel nous avons donc réussi à mettre en place une séance d’essai après les cours pour tester notre kart. Notre but était de savoir s’il n’y avait pas de défaut et si les batteries tenaient suffisamment de temps pour une course. Cet essai a duré environ deux heures, nous nous sommes relayés afin de pouvoir être le plus possible dans le contexte d’une course. A notre grande surprise, à la fin de l’essai, les batteries étaient à 80% de leur capacité en tension.
Nous avons ensuite décidé de créer un chariot qui permet de déplacer les batteries avec les recharges, ce qui nous a par la suite beaucoup aidé pour le transport de celle-ci. Nous avons pris une table à roulette que nous avons modifié en ajoutant des planches pour faire un autre étage et des contours en bois pour protéger les batteries. Ces planches et les contours permettent donc de solidifier la structure et de transporter les batteries en toute sécurité.
Conclusion
Le projet dans l’ensemble nous a plutôt motivé mais nous avons eu beaucoup de problèmes qui nous ont empêchés d’aboutir notre projet. Les différentes causes ont été les changements de priorité qui ont fait que nous avons arrêté la conception des fixations, les intempéries de mai-juin et les problèmes de place pour les essais de kart ou encore la compréhension du fonctionnement du kart. Ce fut une réussite pour nous de démarrer le kart car ce n’était pas gagné d’avance à cause du problème de batteries qui restaient en mode veille et non en mode marche. La séance d’essai a permis aussi de nous rassurer sur l’autonomie des batteries et sur le fonctionnement global du kart. Nous aimerions donc que la prochaine équipe qui travaillera sur le kart puisse lire notre projet pour qu’elle commence le projet avec des bonnes bases.
Nous tenons aussi sincèrement à remercier M. Verron et M. Saintis, nos encadrants durant ce projet, pour nous avoir guidé et aidé sur nos différentes missions à effectuer.