Les « projets Tas » ont été un des exercices pratiques proposés aux étudiants de la formation de 1995 à 2005. Ces projets avaient été mis en place par Valérie Poinsotte, en collaboration avec Pierre Fuzeau de la Société d’étude et de réalisation de documentation et d’archivage (SERDA). Ils permettaient aux élèves de la formation, du niveau licence au DESS, de pratiquer « sur le terrain ». Les étudiants étaient amenés à classer les archives de certains organismes locaux, publics ou privés, administrations ou entreprises. Chaque année des conventions étaient passées entre l’université et ces différents organismes. Ces projets avaient pour but de développer les compétences techniques des étudiants.
La première expérience a eu lieu au sein de l’École nationale des cadres territoriaux d’Angers. L’année suivante, c’est l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) qui servit de terrain d’expérience. Les autres organismes d’accueil de ces projets ont été la mairie d’Angers en 1998 et à plusieurs reprises l’université d’Angers (1997, 2000, 2001 et 2003).
Cette initiative perdure jusqu’en 2005 avant d’être intégrée à l’option gestion des services du master 2 et de s’orienter peu à peu vers un projet informatique. Aujourd’hui un partenariat avec EDF-archives permet aux étudiants de s’exercer au classement et à la description archivistique sur des archives temporairement confiées à l’université par EDF.
Souvenirs d’étudiants
« Je me souviens que ce travail de groupe n’avait pas été très fructueux et m’avait laissé sceptique ».
« Le projet tas m’a permis d’être confrontée à un vrac, tout en étant encadrée. J’ai pu aborder plus sereinement le classement du vrac qui m’a été confié lors de mon stage de fin d’études ».
« Je n’étais pas fan mais çà permettait de mieux appréhender les tas à traiter seul par la suite au cours de stages ».