Comment la formation va-t-elle continuer à évoluer et à jouer tout son rôle, au service des étudiants, des archives et de l’archivistique ? Les fondamentaux sont connus et ont fait la preuve de leur efficacité : cours d’archivistique, interventions de professionnels, projets collectifs, jeux d’options, polyvalence, compétences transversales. Il faudra trouver les moyens de maintenir ces équilibres face aux tentations de la spécialisation et de la technicité exclusive.
La formation devra s’efforcer à la fois d’être toujours plus à l’écoute de la profession et de percevoir les nouveaux besoins, les reconfigurations du système archivistique français, les évolutions de la demande sociale, la place toujours mouvante des archives dans la société. L’activité de recherche peut aider à saisir ces émergences et à les intégrer à la réflexion sur le devenir de la formation.
Le développement d’une recherche archivistique, éventuellement très appliquée, constituera un stimulant axe de développement. La confrontation des étudiants aux enjeux internationaux et à la diversité des pratiques dans l’environnement archivistique international sera assurément de plus en plus nécessaire. La formation continue est de plus en plus à l’ordre du jour, y compris à l’université : la prise en compte de ses impératifs supposera une grande inventivité pédagogique et organisationnelle.
Les défis ne manquent pas.