Former à la signalétique implique, à un moment ou à un autre, de prendre position. A mon niveau, les réponses ne portent pas sur des questions de couleur ou de forme. J’ai adopté quelques principes, mais ils ne sont pas esthétiques.
Cohérence : avec l’environnement graphique de l’établissement et entre les différents éléments qui la composent (exemple : la charte graphique d’une municipalité).
Simplicité : penser la signalétique pour le plus grand nombre : idéalement, elle devrait compréhensible par tout le monde. Un peu comme en littérature (“In signage and wayfinding, you must kill all your darlings“, a (plus ou moins) écrit W. Faulkner. A moins que la citation ne s’applique à un autre sujet).
Sobriété : le forme ne devrait pas prendre le pas sur le fond (autrement dit, le 1% artistique ne devrait pas être investi dans la signalétique).
Visibilité : poteaux, surfaces vitrées, luminosité… la signalétique ne devrait pas être cachée
Réversibilité : quel sera le devenir de la signalétique dans 10 ans ?
Durabilité : au niveau des matériaux, des couleurs…
Utilisateurs : “une bonne signalétique doit “répondre aux attentes du public plutôt qu’à celle des professionnels” (N. Bonnevide | 2011 | Imaginer une signalétique à l’image de la bibliothèque | In Concevoir et construire une bibliothèque | p. 237)
Bienveillance & ouverture : quel message délivre votre signalétique ?