Comment être sûr.e d’être #EnLieusûr à la BUA, au delà de l’affichage ?
J’ai commencé et interrompu l’écriture de ce billet plusieurs fois depuis l’ouverture du brouillon le 17 août 2020. Je le publie maintenant que plusieurs articles peer-reviewed publiés dans des journaux médicaux de premier rang, comme le Lancet, JAMA et le BMJ (1) apportent un gage de “scientificité” à une vision qui m’était parfois renvoyée comme nourrie exclusivement du hashtag #CovidIsAirBorne et bien trop pessimiste.
Ces articles d’avril 2021 mettent en avant un changement de paradigme scientifique : là où ceux de la “transmission par le toucher et les objets contaminés” et des “postillons à moins de 1m” prévalent encore dans bien des esprits, notamment chez les collègues du monde des bibliothèques, nous embrassons à la BUA, depuis juin 2020, celui d’une “accumulation dans l’air ambiant d’aérosols potentiellement contagieux en milieu clos”.
Les mesures de réduction des risques à prioriser étant bien différentes, selon la vision que l’on a des modalités principales de transmission, cela a son importance.
Contrairement à certaines, dont le point de vue est tout à fait respectable, nous n’avons jamais été partisanes de la fermeture totale des BU, mesure la plus efficace pour y empêcher à 100% la transmission virale. Dans la plus pure tradition de la culture de réduction des risques (3), nous sommes parties de l’idée que la BU pouvait jouer un rôle de “salle de consommation à moindre risque” de la sociabilité étudiante en période de pandémie.
Nous avons ensuite priorisé nos actions avec, en tête, la hiérarchie de modes de contagion suivante : aérosols +++ > manuportage +/- :
- Limiter l’effet Diamond Princess
- CovidIsAirborne : port du masque et détection du CO2
- Protéger l’équipe
- Mani pulite
- Choisir ses combats