Le 9 et 10 octobre 2021, deux bénévoles de l’association d’astronomie Ciel d’Anjou animaient un stand à la Fête de la Science dans la Bibliothèque universitaire de Belle-Beille. L’objectif de l’association est de faire découvrir les étoiles et les astres au plus grand nombre. À travers de multiples clichés et plusieurs objets, ils ont fait voyager les visiteurs vers l’Espace.
Du 1er au 10 octobre s’est tenue la 30e édition de la Fête de la science. Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, cette rencontre annuelle propose de multiples animations gratuites pendant dix jours. L’objectif est que, de manière ludique, petits et grands découvrent le monde de la science. En cette année anniversaire, l’accent a été mis sur « l’émotion de la découverte ». Chercheurs, chercheuses, étudiant·e·s mais aussi passionné·e·s ont partagé leurs savoirs avec, face à eux, peut-être, les scientifiques de demain !
C’est parti ! Inauguration avec @Robledo_Chr du village des sciences. Visite des stands et gâteau d’anniversaire pour les 30 ans de la @Fetedelascience et discours de Susanna Zimmerman marraine de l’événement qui rappelle « l’émotion de la découverte » ! pic.twitter.com/1HE2l76tGO
— Université d’Angers (@UnivAngers) October 9, 2021
L’Espace a toujours passionné. L’astronaute français Thomas Pesquet et les prouesses technologiques ont contribué à cette nouvelle portée et cet engouement.
L’association angevine d’astronomie Ciel d’Anjou est composée d’astronomes amateurs qui ont à cœur de partager leur passion et s’enrichir des uns et des autres. Ils ont chacun des connaissances plus particulières dans des domaines différents, indique l’un des bénévoles : certains maîtrisent mieux les noms de constellation, d’autres les aspects plus techniques de l’observation (notamment l’utilisation des lunettes d’observation). L’astronome amateur présent explique d’ailleurs le fonctionnement de sa lunette astronomique. Cet instrument permet par un jeu de lentilles de capter la lumière et ainsi de distinguer les astres. Un oculaire est présent afin de pouvoir zoomer. De plus, l’appareil a une monture permettant de s’adapter à la rotation de la terre lors de longue observation.
L’ingéniosité ne s’arrête pas là, une caméra doit être rajoutée à la lunette afin de pouvoir prendre les clichés de ce qui est observé. De plus, pour observer le soleil, cette étoile relativement petite explique le bénévole, il faut des instruments particuliers afin d’absorber toute la lumière sans endommager l’appareil ou les yeux de celui qui observe. Des lunettes astronomiques adaptées existent, ainsi que des filtres spéciaux se rajoutant à la lunette qu’il était possible d’observer à Belle-Beille.
Observer le passé
« Savez-vous combien de temps la lumière du soleil met pour arriver jusqu’à la terre ? Elle met 8 minutes ». Cela signifie comme l’explique l’intervenant que « lorsque l’on regarde le ciel, on regarde le passé ». Les milliards d’années lumières qui nous séparent des astres, signifie que cela fait autant d’années que ce qu’y est perçu s’est produit. Lever les yeux permet donc, aussi, de voyager dans le temps.
Élisa MOISAN-BEYLEIX
À savoir L’association propose des observations nocturnes tous les premiers mardis du mois ouvertes à tous (gratuit) à la Maison des chasseurs à Bouchemaine. Des conférences, des stages d’initiation et des expositions sont également organisés. Facebook : Ciel d’Anjou. Site internet : www.cieldanjou.fr