L’Homme et la nature au cœur du Village des sciences

Les 10 et 11 octobre 2020, l’association Terre des Sciences a monté un “Village des sciences” à la bibliothèque universitaire  Belle-Beille. L’événement clôturait dix jours d’événement durant lesquels divers représentants de la sphère scientifique ont pu présenter au grand public leurs travaux, autour du thème de l’année : “L’Homme et la nature”.

Arthur Latrille est étudiant en première année de master à Agrocampus Ouest. Lors du Village des sciences, il a représenté Vegepolys Valley, une importante association fédérant les entreprises, centres de recherche et de formation dans le domaine du végétal. L’étudiant a expliqué les diverses spécificités de ses études et de ses projets. Il s’intéresse à l’horticulture, aux paysages, et à la création de nouvelles espèces végétales pour irriguer l’espace urbain de demain.

Son stand présentait de façon accessible le “biocontrôle”, une gestion naturelle des cultures qui n’utilise pas de produits chimiques, mais peut faire appel, par exemple, à des insectes pour lutter contre certains nuisibles

Arthur Latrille présentant le biocontrôle.
Arthur Latrille présentant le biocontrôle.

Amélioration des rapports entre l’Homme et la nature donc, que l’on retrouve aussi auprès de Gaëlle Pantin-Sohier, professeure de marketing à l’Université d’Angers. Membre du Granem, elle étudie la réception par les consommateurs de l’alimentation à base d’insectes. Devant la question cruciale de l’alimentation d’une population en hausse constante, les insectes sont présentés comme une alternative : ils sont riches en protéines, ne nécessitent pas de grands moyens à produire, se reproduisent aisément, sont grégaires (vivent en groupes), leur production ne pose pas les questions éthiques des élevages actuels.

Insectes en dessert ?

Pour le moment, les insectes sont utilisés pour nourrir les animaux, notamment sous l’impulsion de l’entreprise Ynsect, leader du marché français. Force est de constater que les vers et autres sauterelles, présents sur le stand sous formes alléchantes, tentent grandement les visiteurs intrigués par ces aliments singuliers…

Gaëlle Pantin-Sohier et ses Insectes
Gaëlle Pantin-Sohier et ses insectes.

D’autres stands du Village des sciences ont mis en lumière diverses façades du rapport de l’Homme à la nature. Exemple avec celui de Léa Paly, étudiante en thèse de géographie qui traite des zones littorales de la Vendée au Finistère, du XVIIe siècle à aujourd’hui. Elle appartient au Laboratoire de recherche ESO (Espace et société), et représente aussi Agrocampus Ouest.

Ses travaux qui interrogent la biodiversité des zones côtières s’articulent ainsi  autour de la géographie, de l’histoire, et de la sociologie. Elle mène un travail de reconstruction sur la longue durée du paysage littoral, au gré de son altération humaine : enjeux, représentations, conquêtes, destructions, aménagements…

Gaspar MERCIER

geo
Léa Paly étudie les zones littorales de la Vendée au Finistère.

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