Mauvaises filles.Incorrigibles et rebelles
Préface de Michelle Perrot Postface de Coline Cardi
Emprisonnées, infantilisées, médicalisées pour les faire se tenir tranquilles. Voici 20 portraits de jeunes filles qui sortent du cadre.
Si les « mauvais garçons » ont leurs héros, de Gavroche à Joey Starr en passant par James Dean, les « mauvaises filles » sont les invisibles de l’histoire.
Dans cet ouvrage, Véronique Blanchard et David Niget dévoilent ces ombres fugaces qui surgissent au détour d’archives médicales ou judiciaires : « vagabonde », « hystérique », « fille-mère », « prostituée », « fugueuse », « cheffe de bande », « punk », « crapuleuse »…
Par le biais d’une vingtaine de portraits incarnés de « mauvaises filles » jugées immorales, de 1840 aux années 2000, ils rendent un visage et une histoire à ces destins orageux. Ils cartographient les lieux qu’elles traversent ou qui les enferment – lieux de perdition (fête foraine, guinguette, bal), de coercition (internat, couvent, prison, asile), de soumission (maison close, foyer familial).
Étouffées et contraintes depuis des décennies par le poids des normes juridiques, religieuses, médicales, familiales, ces mineures « incorrigibles et rebelles » ont néanmoins fini, par leurs résistances, par devenir des actrices du changement social, culturel et politique.
Alors, déviantes ou dissidentes ?
Si les « mauvais garçons » ont leurs héros, de Gavroche à Joey Starr en passant par James Dean, les « mauvaises filles » sont les invisibles de l’histoire.
Dans cet ouvrage, Véronique Blanchard et David Niget dévoilent ces ombres fugaces qui surgissent au détour d’archives médicales ou judiciaires : « vagabonde », « hystérique », « fille-mère », « prostituée », « fugueuse », « cheffe de bande », « punk », « crapuleuse »…
Par le biais d’une vingtaine de portraits incarnés de « mauvaises filles » jugées immorales, de 1840 aux années 2000, ils rendent un visage et une histoire à ces destins orageux. Ils cartographient les lieux qu’elles traversent ou qui les enferment – lieux de perdition (fête foraine, guinguette, bal), de coercition (internat, couvent, prison, asile), de soumission (maison close, foyer familial).
Étouffées et contraintes depuis des décennies par le poids des normes juridiques, religieuses, médicales, familiales, ces mineures « incorrigibles et rebelles » ont néanmoins fini, par leurs résistances, par devenir des actrices du changement social, culturel et politique.
Alors, déviantes ou dissidentes ?