Faire-part

vertPoint d’étape de printemps, il est temps d’annoncer l’heureux événement : Okina, l’archive ouverte angevine, est ouverte en v.1 depuis 2 mois maintenant. Pour le moment, l’accès est réservé à la communauté angevine, et nous espérons une inauguration officielle au dernier trimestre 2014.

En attendant, le travail se poursuit. La peinture est encore fraîche, nous apportons des retouches ici ou là…

Développements

Côté technique, l’essentiel y est, et même un peu plus : création de notice ou import automatisé, diffusion des fichiers entièrement paramétrable, édition de listes (plusieurs modèles, plusieurs styles bibliographiques, plusieurs formats d’affichage et d’export), moteur de recherche “facetté”, profils chercheurs, etc.
Nous commençons les développements et paramétrages pour permettre la gestion des tirés à part sur les documents en accès restreint. Restera bien entendu le connecteur HAL, et nous attendons impatiemment le passage en production de HAL v.3 pour nous lancer dans ce développement.

Accompagnement

Huit laboratoires ont été intégrés : SOPAM, SONAS, MOLTECH, LARIS, GRANEM, CERHIO, 3L.AM, LAREMA. Cela signifie que leurs notices bibliographiques ont été reprises par un membre de l’équipe AO (Emmanuel Lemoine ; l’équipe compte deux autres personnes, Baptiste Judic, développeur, et moi-même) pour la période 2008-2012, et que nous formons les chercheurs au dépôt pour qu’ils soient autonomes pour la suite. Aujourd’hui 2 juin, une soixantaine de chercheurs ont bénéficié d’une formation pratique (en plus des présentations générales), Okina compte 2807 références bibliographiques, dont 193 avec texte intégral. Les retours sont positifs, la simplicité d’utilisation saluée (c’était un objectif important).
Nous poursuivons le travail de promotion et de formation auprès des chercheurs “1ère vague” ; parallèlement, l’intégration de nouveaux laboratoires est en cours.

[Crédit photo : Sans titre, Sabrina Jelken – CC BY-NC-SA]

4 réflexions sur « Faire-part »

    • Désolé pour ce délai de réponse Christine. Nous saisissons les références parce que c’est ce que requiert le mandat :
      – signalement des références depuis 2008
      – ajout systématique du texte intégral sur les articles à partir de 2012.
      Bien entendu nous encourageons les chercheurs à mettre les pdf des références antérieures à 2012, mais c’est le début, donc on se concentre sur la production récente.

  1. Bonsoir Stéphanie. Je m’intéresse à vos différents projets numériques et me posais quelques questions : pourquoi ne pas se contenter de HAL ? Avez-vous remarqué que cet outil n’était pas assez simple/ergonomique/adapté aux besoins de vos enseignants chercheurs ?
    J’imagine que c’est en partie parce qu’il y aura des documents en accès restreint, mais ce ne doit pas être tout.
    Dans quel ordre seront alimentés les entrepôts ? Qui moissonnera qui ?
    En tout cas bravo d’arriver à travailler en collaboration avec les équipes des laboratoires !

    • Parce qu’on veut plus que ce que permet HAL : l’accès restreint, bien sûr, mais pas que. Pouvoir créer des services sur-mesure, qui répondent aux besoins des chercheurs, en particulier. S’ils nous disent “ça serait bien si on pouvait…”, pouvoir leur répondre “ok, votre demande est intéressante, on va travailler à y répondre”, plutôt que “oui ce serait bien, mais ça ne dépend pas de nous”. Et bien sûr avoir des interfaces simples, le plus simple possible.
      HAL ne moissonne pas les dépôts (ce qui n’est pas normal à mon sens, je l’ai déjà dit. Pour moi, un fonctionnement classique, tel qu’observé dans d’autres pays, serait : dépôt dans des archives institutionnelles et moissonnage par la centrale), même s’ils sont OAI compliant etc. Compte tenu du fait qu’il est intéressant pour le chercheur de déposer dans l’archive locale plutôt que dans HAL (pour toutes les réponses données plus haut ; pour pouvoir mettre des pdf éditeur, aussi), la communication entre les deux dépôts nécessite que nous mettions en place un connecteur. Il ne s’agit donc pas de moissonnage, mais d’un développement spécifique.

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