Archives mensuelles : septembre 2018

Analyse élémentaire

De septembre à décembre, j’aurai le plaisir d’enseigner l’analyse en L1. Un cours est disponible au format pdf sur ma page web. Bien sûr, ce cours ne dispense pas d’assister aux séances où il prendra vie. Il peut permettre aux étudiants de limiter un peu une prise de notes qui se réduit parfois à un travail de copiste…

Nous explorerons des concepts d’analyse allant des fonctions de la variable réelle à la théorie de l’intégration.

Quelques conseils personnels pour bien aborder ce cours (et les autres) :

  • Relire son cours régulièrement, de préférence avant la séance suivante.
  • Les séances de travaux dirigés donnent corps aux définitions et aux concepts introduits en cours. Pour qu’elles soient profitables, le cours doit donc être appris régulièrement. Aller à un cours ou à un TD, ça se prépare !

  • Comment apprendre son cours ? Des instruments indispensables pour le faire sont un papier et un crayon (stylos et plumes d’oie acceptés). Les démonstrations doivent être refaites, en se posant des questions. Même si les dessins ne remplacent pas les démonstrations, il peuvent avantageusement les illustrer ou les guider.

  • Pour réussir ses examens, le travail doit être régulier. Il est vain de venir à un examen en ayant révisé seulement les jours précédents et espérer réussir. Vous pouvez néanmoins y venir simplement pour regarder langoureusement la pendule et admirer le graphisme du sujet imprimé.

  • La nouveauté des raisonnements et l’exigence de rigueur pourront paraître déconcertantes : ne vous découragez pas !

Un nouveau départ

Comment inaugurer ce nouveau blog ? La tâche n’est pas aisée. Et, pour commencer, pourquoi ce titre La rose est sans pourquoi ? Pourquoi l’avoir cueilli chez Angelus Silesius ? D’une lecture à l’autre, de conversations en conversations, au gré du hasard, la rose s’en est allée, puis est revenue, comme une question. Fleur vagabonde. Toujours semblable et toujours différente, elle renaît chaque année. Sans pourquoi, elle passe, sans début, sans fin, en souriant aux subjectivités illusoires. Toujours prête à tirer sa révérence, la rose dure au-delà d’elle-même ; elle consent à l’irréversible en cédant mollement pétale après pétale. Sans pourquoi, elle est étrangère à la vie, à l’intelligence et à la beauté.