POP FEMINISME

L’expression est née de la rencontre entre les termes « pop » et « féminisme ». La culture « pop », apparue dans les années 1950 sous l’impulsion du collectif britannique The Independent Group, désigne une culture de masse, jetable, populaire. Le pop art est indissociable d’un mythe, celui de la société de consommation à l’occidentale. Il ne se prend guère au sérieux ; il est ironique, frivole, voire cynique. Le peintre Richard Hamilton le définissait par ces quelques mots, en 1957 : « Populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, jeune, spirituel, sexy, astucieux, glamour et qui rapporte gros. » Pour le philosophe Richard Mèmeteau, « la pop culture est située par beaucoup du côté du postmoderne, de la parodie et du collage. […] Il n’y a aucune façon de préserver absolument un discours, une chanson, un signe ou un vêtement d’une récupération. On peut au mieux s’entraîner à se les réapproprier, c’est ce que propose la pop culture ».

Encore peu étudié, le pop féminisme ou le féminisme pop – comme on voudra – est un « féminisme de masse ». Sa principale caractéristique est qu’il se diffuse largement par les réseaux sociaux. Il se partage en un clic, une adhésion, une pétition en ligne, un « like » sur Facebook, un retweet. Le triptyque du pop féminisme est : sororité, immédiateté, viralité.

Le pop féminisme se trouve principalement dans les domaines concernés par la culture populaire : la musique, la mode, la télévision. Dans la musique, il est incarné par ces popstars qui ont fait du girl power un totem ; citons principalement la chanteuse américaine Beyoncé et sa tournée en 2014, où le mot FEMINIST était inscrit en lettres de lumière sur la scène, et cette chanson, Flawless, qui cite les propos de l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie et son texte Nous sommes tous des féministes – un manifeste traduit en plusieurs langues et largement diffusé dans le monde entier – rappelons qu’en 2015, chaque lycéen(ne) suédois(e) de plus de seize ans s’en est vu(e) remettre un exemplaire.

Voilà un texte court, facile à citer : la pop culture, c’est avant tout l’art de la reprise, de la référence, de la réplique en série (songeons aux Marilyn Monroe d’Andy Warhol). Il est incarné par une popstar jeune, brillante, sexy, et qui rapporte gros : on ne peut rêver portrait plus fidèle de Beyoncé, à la fois pur produit commercial et artiste accomplie. Beyoncé effectue la jonction entre la culture mainstream – la culture populaire – et la culture underground, comme le résume parfaitement la chanson Run the World (Girls) (2011), son hymne popféministe : cela donne un mélange bizarre et tonique de hip-hop autotuné, de musique militaire, de musique soul, de dancehall – sous-genre du reggae – et de go-go – sous-genre du funk. Le pop féminisme, comme le pop art, c’est l’art du collage.

Le pop féminisme entretient un rapport ambivalent avec l’histoire du féminisme. Il s’en écarte tout en s’en inspirant. « On n’a pas besoin d’avoir lu Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir pour faire partie du club », expliquait ainsi en 2014 au magazine L’Obs Marine Normand, cofondatrice de Retard Magazine, un blog de pop culture. Il s’agit avant tout de s’en approprier les symboles. Il est ainsi possible de porter des sweat-shirts en coton à 50 dollars achetés sur Internet où il est écrit « The Future is Female » (« Le futur est féminin »), copies conformes de ces vêtements vendus dans les années 1970 par une librairie féministe et lesbienne new-yorkaise, Labyris Books. On peut ainsi porter un tel sweat-shirt sans être féministe, ou lesbienne. Et sans lire de livres…

De la même façon, la résurrection pop de « Rosie the Riveter » est exemplaire. Cette icône américaine, jeune ouvrière musclée vêtue d’un foulard et d’un bleu de travail, symbolise le travail féminin effectué pendant la Seconde Guerre mondiale : alors que les hommes mouraient au combat, les femmes trimaient dans les usines d’armement. Son gimmick est simple : « We Can Do It! » (« Nous pouvons le faire !»). Volontariste, accrocheur, c’est un slogan parfaitement pop féministe. Rosie the Riveter représente l’irréversibilité de l’émancipation féminine. Ce qui est acquis est acquis : une fois la guerre terminée, les femmes ne retourneront pas si vite au foyer. Et le bleu de travail de Rosie de devenir, au fil des années, le symbole de l’émancipation économique des femmes américaines.

Aujourd’hui, la classe ouvrière n’est plus ce qu’elle était, mais Rosie the Riveter est partout. Elle orne des pastilles à la menthe appelées « Empowermints », mot-valise composé du terme « Empowerment » et de… « menthe » – le pop féminisme adore les jeux de mots. On trouve également de petites figures articulées en plastique Rosie the Riveter. Mieux, l’ouvrière des années 1940 est devenue un mème – un phénomène reproduit en masse sur Internet. On en fait des GIF animés, des détournements.

Bouclons la boucle et résumons le pop féminisme en une image : le 22 juillet 2014, Beyoncé poste une photographie sur le réseau social Instagram. Vêtue d’une chemise en jean et d’un foulard, elle montre les biceps et fait la moue en imitant Rosie the Riveter devant une affiche sur laquelle on lit, naturellement, « We Can Do It! ». L’image a été « aimée » 1,4 million de fois.

• Bibliographie : Hamilton R., Collected Words, Londres, Thames & Hudson, 1983. – Mèmeteau R., Pop culture. Réflexions sur les industries du rêve et l’invention des identités, Paris, Zones, 2014. – Ngozi Adichie C., Nous sommes tous des féministes, traduit de l’anglais (Nigeria) par Mona de Pracontal et Sylvie Schneiter, Paris, Gallimard « Folio », 2015. – Vaton M., « Artistes, auteures, businesswomen : qui sont les féministes pop ? », L’Obs, 22 juin 2014.

Johanna Luyssen

→ Art ; Chanson ; Médias ; Performance ; Séduction ; Troisième vague.

PORNOGRAPHIE

La pornographie est un phénomène complexe qui constitue dans les contextes du féminisme à la fois un débat, un combat et une culture.

Nombre de définitions de la pornographie proposent des descriptions lestées de croyances personnelles ou de positions morales. Il est plus intéressant d’adopter une approche fonctionnelle, avec Robert Stoller par exemple qui l’envisage comme « un produit fabriqué avec l’intention de produire une excitation érotique. La pornographie est pornographique quand elle excite. Toute la pornographie n’est donc pas pornographique pour tous » (Stoller, 1989, p. 3). Betty Dodson et Carlin Ross adoptent cette approche subjective sur leur site d’éducation sexuelle, Better Orgasms. Better World : « Quand vous allez à l’essence de la pornographie, vous vous rendez compte qu’il s’agit seulement d’une personne qui en regarde une autre se donner l’expérience du plaisir » (page « About »). La dimension subjective appartient à la définition même de la pornographie : on la saisira donc, dans une perspective située, comme un débat sur la représentation d’activités sexuelles explicites sexuellement excitantes, intégrant les subjectivités individuelles et collectives. La pornographie, en effet, est un discours, longtemps fixé sur des formes écrites ou graphiques, et désormais investi par l’image et les dispositifs numériques (Paveau, 2013).

Les enjeux féministes en France sont inséparables de leur histoire étatsunienne (Despentes, 2009). Vers la fin des années 1970 aux États-Unis, des groupes féministes s’organisent pour lutter contre la pornographie. Leur argument est qu’elle est dégradante pour les femmes et favorise la violence masculine dans la réalité en en donnant au cinéma une version érotique acceptable et consommable. Des intellectuelles étatsuniennes et anglaises comme Catharine MacKinnon, Andrea Dworkin, Rae Langton ou Robin Morgan produisent pendant les années 1980 et 1990 un nombre important d’articles et de livres qui développent les thèses antipornographiques, et elles organisent des colloques importants qui amènent débats et argumentations, sur un mode parfois violent : c’est l’époque des porn wars ou sex wars, qui font émerger la question de la pornographie dans le discours féministe. La position que les différents féminismes adoptent par rapport à la pornographie dépend des conceptions qui en sont élaborées ; on peut en dessiner trois. On peut d’abord associer la pornographie au réel lui-même : récits, films et photographies configurent alors les rapports de sexe, ce qui amène à la position antiporn des féministes radicales. Pour Catharine MacKinnon, par exemple, la pornographie est performative : elle réalise, au sens propre, la sexualité dans la réalité et définit la femme comme objet sexuel exploité par les hommes. On peut aussi considérer que la pornographie est une expression, ce qui structure la position libérale aux États-Unis, comme la décrit Marcela Iacub dans De la pornographie en Amérique. L’idée, difficile à mettre en oeuvre dans la réalité sociale imprégnée de normativité morale, est que la pornographie est un discours tolérable voire défendable au nom de la liberté d’expression ; les méthodes de la lutte antipornographique seront donc parfois assimilées à de la censure. Enfin, on peut considérer la pornographie comme une forme culturelle, ce qui impliquera qu’elle sera aussi un objet de recherche universitaire. C’est la conception des féministes dites prosexe ou proporn, étroitement liée aux porn studies nées sous la plume de Linda Williams en 1989, avec Hard Core. Power, Pleasure, and the “Frenzy of the Visible”, étude novatrice sur la pornographie au cinéma sous l’angle formel du genre. Cet ouvrage, soutenu au départ par une perspective féministe militante, a fait sortir la pornographie des « sex wars » pour la constituer en discours sur la sexualité humaine, susceptible d’études académiques.

La pornographie comme forme culturelle est considérée comme émancipatrice par certaines féministes qui, comme Annie Sprinkle, Candida Royalle, Sylvia Bourdon dans les années 1980, ou Tristan Taormino, Erika Lust, Ovidie, Émilie Jouvet ou Lucie Blush actuellement, aux États-Unis comme en France, s’impliquent comme actrices ou réalisatrices dans l’industrie pornographique pour améliorer sa qualité. La pornographie féministe, secteur récent, limité et encore peu diffusé de la vaste industrie du sexe, promeut en effet des formes éthiques et pédagogiques d’une sexualité respectueuse à la fois du consentement des sujets et de toutes les formes d’orientation et de pratiques sexuelles. Pour Tristan Taormino, il s’agit à la fois d’un genre cinématographique et d’un mouvement politique émergent, et Louise Lush, dans le Feminist Porn Guide qu’elle a rédigé en ligne, explique que l’expression feminist porn est devenue populaire en 2006 quand le sex shop canadien « Good For Her » a créé les Feminist Porn Awards, manifestation annuelle désormais réputée parmi les festivals internationaux. Un recueil récent, The Feminist Porn Book, reflète bien le courant du féminisme proporn, qui associe universitaires, actrices, performeuses et réalisatrices autour de l’idée d’une pornographie complexe et politique, constituant à la fois une expérience, une industrie culturelle et un champ de recherche. En France, cette position est défendue par des écrivaines comme Virginie Despentes et Wendy Delorme, des chercheur.se.s comme Elsa Dorlin, Éric Fassin, Rachele Borghi et Paul B. Preciado.

• Bibliographie : Despentes V., Mutantes (Féminisme Porno Punk), documentaire, Paris, Blaq Out, 2009. – Iacub M., De la pornographie en Amérique, Paris, Fayard, 2010. – Paveau M.-A., Le Discours pornographique, Paris, La Musardine, 2013. – Stoller R., L’Imagination érotique telle qu’on l’observe, trad. de l’américain par C. Chiland et Y. Noizet, Paris, puf, 1989. – Taormino T. et al., The Feminist Porn Book. The Politics of Producing Pleasure, New York , The Feminist Press, 2013. – Williams L., Hard Core. Power, Pleasure, and the “Frenzy of the Visible”, Berkeley/Los Angeles, ucp, 1989.

Marie-Anne Paveau

→ Amérique ; Art ; Cinéma ; Corps ; Libération sexuelle ; Performance ; Troisième vague.

PRISON

Aujourd’hui les femmes sont peu nombreuses dans les prisons françaises (2 215 femmes sont écrouées au 1er janvier 2013 sur 572 66 personnes soit 3,3 %) mais dans les deux premiers tiers du xixe siècle le nombre et la proportion des femmes emprisonnées était beaucoup plus élevé : au début du Second Empire, 5 000 femmes en maisons centrales (prisons pour longues peines, alors au nombre de 8 pour les femmes) soit 28 % du total, et 7 000 en maisons d’arrêt (21 % du total). À partir des années 1880 la population carcérale décroît, et de manière plus accentuée pour les femmes pour des raisons qui tiennent aux politiques pénales (sursis, sanctions plus modérées pour certains crimes et délits) et à l’évolution économique et sociologique (progrès du niveau de vie, plus grande intégration sociale et familiale, normalisation des comportements) – mais il faut prendre en considération les femmes prostituées détenues administrativement, comme à Saint-Lazare, la plus grande prison de femmes. Quel est l’engagement des féministes sur la question des prisons ?

Sous la monarchie de Juillet, l’organisation du système carcéral est l’objet de nombreux débats. Une réglementation particulièrement contraignante est imposée aux femmes, qu’il faut « moraliser » par une rupture avec le monde extérieur et une discipline stricte : silence, travail, religion (la surveillance est confiée aux congrégations entre 1840 et 1905) doivent leur inculquer les comportements conformes à la nature et aux rôles féminins qu’elles ont transgressés.

Des femmes participent à ces débats, comme Eugénie Niboyet, Joséphine Mallet, ou Sophie Ulliac Trémadeure qui traduit en 1838 le livre d’Elizabeth Fry sur la réforme des prisons et le rôle des femmes en Grande-Bretagne. Elles contribuent à susciter un mouvement philanthropique (visiteuses de prison, refuges et ouvroirs pour les femmes libérées de prison), animé surtout par des protestantes, qui poursuit son action sous la IIIe République.

Certains de ces mouvements s’inscrivent dans une perspective féministe, en s’associant aux mobilisations pour le droit au travail des femmes, les droits civils, contre la double morale et pour l’abolition de la prostitution. Pauline de Grandpré (1828-1908), la nièce de l’aumônier catholique de Saint-Lazare, fondatrice de l’OEuvre des libérées de Saint-Lazare en 1870, Isabelle Bogelot (1838-1923), qui la préside de 1887 à 1906, présentent les délinquantes et prisonnières avant tout comme des victimes d’un ordre social et juridique injuste et des préjugés envers les femmes, et appellent à une solidarité féminine : « Si le sort de la prisonnière nous attriste et nous attire malgré les fautes qu’elle a commises, si nous n’avons pour elle que des sentiments de pitié et d’indulgence, c’est que notre conscience nous crie que cette femme a des droits et que nous avons des devoirs envers elle », écrit Isabelle Bogelot, qui est activement engagée dans les mouvements féministes français et internationaux. Dans les congrès féministes, comme ceux tenus à Paris en 1889 et en 1900, la question des prisons figure au titre des questions morales et sociales à l’agenda féministe.

Les pratiques philanthropiques féministes sont cependant controversées : Andrée Théry (plus connue ensuite sous le nom d’Andrée Viollis), se faisant admettre incognito dans un refuge pour libérées, dénonce dans La Fronde (17 octobre 1901) la condition qui y est faite aux femmes, et Jeanne Humbert (emprisonnée pour son action néo-malthusienne à plusieurs reprises et notamment à Saint-Lazare et Fresnes entre 1921 et 1922) s’en prend aux « dames patronnesses » qui exploitent le travail des détenues libérées ou recrutent des domestiques soumises pour les riches.

Durant les années 1970, la question des prisons de femmes revient sur la scène politique, dans le contexte de réflexions et d’actions critiques sur les institutions, dont l’institution carcérale. Dans une perspective féministe, la prison de femmes est vue comme révélatrice de la condition de toutes les femmes et de toutes les violences cachées faites aux femmes. Catherine Ehrel et Catherine Leguay, Nathalie Duché et Ariane Gransac, parmi d’autres, témoignent de la façon dont la prison reproduit les normes imposées aux femmes, silence, soumission, infantilisation, culpabilisation, et comment les révoltes sont brisées. La grève de la faim d’Agnès et Claudine à la centrale de Rennes suscite une manifestation sous les murs de la prison (la première sans doute) de féministes venues de Paris, le 24 mars 1979.

Depuis lors les prisons se sont davantage ouvertes au monde extérieur, le quotidien carcéral s’est transformé, les stéréotypes sur les femmes sont moins prégnants, mais comme le soulignent les militantes de l’association Parcours de femmes, formée en 2009 pour aider les femmes détenues et sortant de prison du département du Nord, les prisonnières ont le plus souvent connu des parcours de vie chaotiques et subi des violences, elles ont été contraintes au silence, elles sont « doublement handicapées » pour se réinsérer. D’où l’objectif de cette association et d’autres femmes engagées sur ce terrain : favoriser le dialogue avec ces femmes, leur prise de parole sur leur histoire, ainsi que des solidarités concrètes, pour qu’elles puissent se reconstruire et conquérir autonomie et dignité dans et après la prison.

• Sources : Bogelot I., Trente ans de solidarité, 1877-1906, Paris, Maulde Doumenc et Cie, 1908. – Duche N. & Gransac A., Prisons de femmes, Paris, Denoël, 1982. – Ehrel C. & Leguay C., Prisonnières, Paris, Stock, 1977. – Humbert J., Le Pourrissoir, Saint-Lazare, Paris, Prima, 1932. – Rapport d’activité pour l’année 2009 au nom de la délégation aux droits des femmes et compte rendu des travaux de cette délégation sur le thème « Les femmes dans les lieux de privation de liberté », par M. André, sénatrice, décembre 2009.

Claudie Lesselier

→ Oeuvres ; Prostitution.

SAINT-SIMONIENNES

Les années 1830 inaugurent un souffle de liberté exceptionnelle où, paradoxalement, l’espérance infinie côtoie la misère la plus honteuse et la plus réprouvée. Les disciples de Saint-Simon, jeunes pour la plupart, se saisissent de cet élan émancipateur, sans équivalent dans l’histoire. Dès les premiers jours, des femmes participent pleinement aux actions de rénovation sociale dont les saint-simoniens sont les initiateurs. Au sein de la « famille saint-simonienne », quelques-unes sont épouses ou parentes des disciples de Saint-Simon, femmes de lettres parfois et certaines jouissent d’une certaine aisance. Parmi elles, Claire Bazard (1794-1883), qui occupe la première place dans la hiérarchie saint-simonienne, Élisa Lemonnier (1805-1865), soucieuse de l’éducation des filles, ou encore Cécile Fournel et Marie Talon, responsables de la publication du Livres des actes. Elles peuvent braver les interdits comme Cécile Fournel qui, en août 1832, proteste en témoignant, au procès attenté aux responsables de la doctrine, au nom de l’intelligence, contre les accusations d’immoralité qui sont portées contre eux, Aglaé Saint Hilaire et bien d’autres, dont les femmes ouvrières, jeunes pour la plupart. Quelques-unes, comme Eugénie Niboyet (1796-1883), ont un rôle éducatif dans le monde ouvrier. Toutes veulent croire à l’idée de la « femme nouvelle », « femme messie », « femme mère de l’humanité ». Au sein d’un nouveau christianisme, elles pensent pouvoir incarner ce renouveau social et spirituel dont on parle alors ; certaines partent en mission en province apporter la parole nouvelle. D’autres, plus nombreuses, étonnées que l’on puisse s’intéresser au sort des femmes, écrivent une abondante correspondance au journal Le Globe. Ces dernières hésitent entre adhésion et scepticisme, mais osent croire à « l’affranchissement des femmes ». Nombre de femmes, lettrées ou non, ont approché ou côtoyé les saint-simoniens. Chacune a laissé son empreinte : à titre d’exemple, Sophie Masure porte une attention particulière à l’instruction des femmes (sa pétition en faveur de l’ouverture d’une école normale d’institutrices est présentée à la Chambre des députés par Alphonse de Lamartine), Louise Dauriat est réputée en son temps pour sa persévérance. Elle ne cesse d’adresser des pétitions aux représentants élus au suffrage censitaire afin d’obtenir une réforme radicale du Code civil. Claire Démar n’hésite pas à écrire « une parole souverainement révoltante » avant de se suicider. La plupart ont alerté l’opinion sur le sort réservé aux femmes.

Plus important sans doute pour la modernité de la démarche, des femmes, individuellement et collectivement, vont tenter, en ce temps d’exception, de s’emparer de la liberté, pour elles-mêmes. Pendant une période très courte, de 1831 à 1834, après une série de crises et de scissions de l’Église saint-simonienne, de l’intérieur d’abord, puis à l’extérieur de la hiérarchie organisée autour de la personne du « Père » Enfantin, les prolétaires, en particulier, ont entendu « L’appel à la femme libre » lancé par le journal Le Globe en 1831. Marie-Reine Guindorf et Désirée Véret décident d’éditer un journal du même nom, successivement intitulé L’Apostolat des femmes, La Femme nouvelle ou La Tribune des femmes. Suzanne Voilquin en est la co-directrice. Les rédactrices sont ouvrières, jeunes et en quête de savoir. Elles lisent et interprètent les écrits utopiques : Saint-Simon, l’Exposition de la doctrine saint-simonienne, Charles Fourier, Robert Owen, et cherchent à mettre un terme à la subalternité des femmes en même temps qu’à l’exploitation des prolétaires. Le journal, dit des « prolétaires saint-simoniennes », en 20 numéros, aborde la question de la liberté des femmes, sous tous ses aspects, sans tabous, presque sans complexes et de manière directe.

« Lorsque tous les peuples s’agitent au nom de Liberté, […] la femme, jusqu’à présent, a été exploitée, tyrannisée. Cette tyrannie, cette exploitation, doit cesser. Nous naissons libres comme l’homme, et la moitié du genre humain ne peut être, sans injustice, asservie à l’autre » (La Femme libre, L’Apostolat des femmes, « Appel aux femmes », no 1).

Aucune actualité ne leur échappe, la famille, la prostitution, le Code civil, dont elles dénoncent les entraves ; elles répondent aux accusations, elles polémiquent avec la presse de l’époque, du Bon Sens au Figaro, s’en prennent aux caricatures dont elles font l’objet. Toutes ne défendent pas le même point de vue. Certaines privilégient le terme d’affranchissement qu’elles souhaitent définitif, d’autres, comme Désirée Véret, celui d’émancipation. Elles cherchent à définir ce qu’est la liberté qu’elles entrevoient. « Liberté, égalité… C’est-à-dire libre et égale chance de développement pour nos facultés : voilà la conquête que nous avons à faire » (L’Apostolat des femmes, no 2). Elles veulent se dégager d’une « nature » qui les assigne à la fonction domestique. Elles s’en prennent au despotisme du mariage, dénoncent la soumission qui les contraint, souhaiteraient, pour l’une d’entre elles, qu’on ne les juge que sur leurs « oeuvres » et mettent l’accent sur ce qui manque le plus aux femmes : l’instruction. De leur point de vue, il n’y a pas d’émancipation du peuple sans les femmes : « C’est en affranchissant la femme qu’on affranchira le travailleur » (L’Apostolat des femmes, no 2). La religion – le christianisme en particulier – est débattue. Croyantes, elles restent distantes à l’égard des Églises.

Puis l’oubli fera son oeuvre en recouvrant presque totalement l’élan vers une liberté d’exception. La réflexion critique et subversive du mouvement est apparue si avancée que celui-ci sera rangé parmi les utopies les plus scandaleuses. L’expérience émancipatrice des saint-simoniennes sera effacée au profit des activités nobles des jeunes ingénieurs, apôtres de la doctrine qui, à partir de 1834, consacreront leur temps à la tâche de rénovation du tissu industriel et bancaire qui a fait la réputation de ce mouvement. Les mêmes saint-simoniennes seront aux avant-postes de la Révolution de 1848, différemment.

Leur histoire resurgit à partir des années 1970, à la lumière de travaux nombreux et variés. Les chercheurs d’Europe, des États-Unis, et d’Amérique latine en particulier, ont cherché à dévoiler l’exceptionnelle modernité des écrits de ces femmes. Les années 1830 ont été érigées en moment fondateur du féminisme contemporain. Puis l’intérêt s’est tari. Pourtant, les saint-simoniennes ont ouvert un horizon des possibles sans précédent et peuvent être regardées comme des pionnières car elles disent, avec la force que leur donne l’espoir d’une vie nouvelle, l’universelle liberté, à la manière de Mary Wollstonecraft qui lui donnait un sens complet, sans exclusive aucune. Dans ce rapport entre principe et réalité, leur propos apparaît radical et nous renvoie à un possible non advenu situé au coeur de l’histoire en mouvement. Or, dans la continuité du cours du temps, la liberté des femmes se dilue dans une philosophie du progrès qui ne les comprend pas.

• Bibliographie : Delvallez S., « Claire Bazard, figure emblématique du saint-simonisme », dans P. Musso (dir.), L’Actualité du saint-simonisme, Paris, puf, 2004, p. 149-163. – Planté C., « La parole souverainement révoltante de Claire Démar », dans A. Corbin, J. Lalouette & M. Riot-Sarcey (dir.), Femmes dans la cité, 1815-1871, Grâne, Créaphis, 1997, p. 495-513. – Régnier P., « Les femmes saint-simoniennes : de l’égalité octroyée à l’autonomie forcée, puis revendiquée », ibid., p. 495-511. – Riot-Sarcey M., La Démocratie à l’épreuve des femmes. Trois figures critiques du pouvoir, 1830-1848 (Désirée Véret, Eugénie Niboyet, Jeanne Deroin), Paris, Albin Michel, 1994 ; De la liberté des femm es. Lett res de dames au Globe (1831-1832), Paris, Côté-femmes, 1992. – Veauvy C. & Pisano L., Les Femmes et la construction de l’État-nation en France et en Italie, Paris, Armand Colin, 1997.

Michèle Riot-Sarcey

→ Femmes de 1848 ; Médias ; Socialistes.

SAND George [Amantine Aurore Lucile DUPIN]

Née le 1er juillet 1804 à Paris, décédée le 8 juin 1876 à Nohant-Vic (Indre). Lorsque George Sand naît Aurore Dupin, le « féminisme » n’existe pas encore. Elle a contribué à le faire advenir. Par sa vie, son engagement, son oeuvre. Elle a de qui tenir. Sa grand-mère, Marie-Aurore Dupin de Francueil, est adepte des Lumières ; son père, Maurice Dupin, adhère aux principes de 1789 qu’il a servis dans les guerres de la Révolution et de l’Empire. Sa mère est une fille du peuple de Paris, quasiment analphabète, mais douée d’une mémoire orale, chansonnière surtout, où George puisera. De la mésalliance que fut le mariage de ses parents, George Sand fait le socle proclamé de sa passion de l’égalité. Le précepteur de son père, Deschartres, aussi le sien, lui enseigne le latin et une équitation virile qui suppose le port du pantalon. S’habiller en homme, fumer le cigare, circuler librement sont ses premières (et durables) formes d’affranchissement.

Elle a « la rage d’écrire ». Mais pour l’assouvir, il lui faut opérer bien des ruptures. D’abord dans sa vie privée. Elle s’est mariée jeune avec un baron d’Empire, Casimir Dudevant, dont elle a deux enfants, Maurice et Solange. Elle cherche sans succès à le convertir à ses goûts, la lecture et la musique, rompt avec lui par incompatibilité et soif d’indépendance, vient à Paris, avec Jules Sandeau dont elle prend la moitié du nom pour le sien, publie Indiana (1832) et Lélia (1834), best sellers qui la rendent célèbre. La séparation de corps, plaidée par Michel de Bourges, un avocat berruyer qui fait son éducation politique, est prononcée en sa faveur, lui laissant Nohant, la propriété berrichonne de sa grand-mère, et la garde de ses enfants. Elle voyage, a de nombreux amants, peut-être quelques amantes, mais aussi des liaisons plus stables : Chopin (neuf ans), le graveur Alexandre Manceau (près de quinze ans). Ce qui ne l’empêche pas d’être une mère attentive à l’éducation et au bonheur de ses enfants, ayant, disait-elle, « la passion de la progéniture » et un vif souci de transmission. La conquête des droits civils pour les femmes – droit au divorce, réforme de « l’infâme Code Napoléon » – constitue à ses yeux le préalable indispensable à l’exercice des droits politiques. Citoyenneté suppose individualité. Sa réserve, à première vue surprenante, quant à l’octroi du suffrage « universel » aux femmes en 1848 s’explique par cette logique de graduation progressive.

Femme libre, George Sand entend s’assumer financièrement. Elle « pioche » par goût mais aussi pour gagner l’argent nécessaire à l’entretien de sa maisonnée et des nombreux amis qu’elle héberge à Nohant. Elle défend âprement ses droits d’auteur. Elle déteste les femmes « entretenues », qu’elles le soient par la galanterie ou par le mariage, trop souvent une « prostitution légale », et met sa fille Solange en garde contre les dangers de la séduction. Elle refuse le statut décrié de « femme auteur ». Elle veut être un écrivain, à l’égal des grands. D’où son choix d’un pseudonyme masculin, qui lui fut parfois reproché (ainsi par Flora Tristan), mais qui signe son ambition. Ambition raillée par la misogynie de Barbey d’Aurevilly ou de Baudelaire, mais soutenue par d’autres : Balzac, Hugo, Sainte-Beuve, Théophile Gautier ou Flaubert, le cher « troubadour », avec lequel elle échange une remarquable correspondance. Au café Magny, cénacle littéraire qui les réunit sous le Second Empire, elle est la seule femme.

Présente dans l’espace public par la création – le journalisme, la littérature, le théâtre où elle connaît de grands succès –, George Sand l’est aussi en politique, encore plus exclusive des femmes. Républicaine après 1830, elle devient socialiste dans les années 1840. Elle écrit des romans « socialistes » (Le Compagnon du Tour de France, Le Meunier d’Angibault, Horace). Elle soutient les « poètes ouvriers » et Pierre Leroux, le plus féministe des socialistes, dont elle admire la pensée. Elle adhère pleinement à la République de 1848, « démocratique et sociale » selon son coeur. Elle rédige des « Bulletins du gouvernement provisoire », lance un journal, La Cause du peuple, et publie de nombreux textes d’éducation populaire. Selon Tocqueville, elle est alors « une manière d’homme politique ». Les journées de juin 1848 et le coup d’État du 2 décembre 1851 mettent fin à son militantisme et la conduisent au retrait à Nohant, où elle reçoit beaucoup d’opposants au Second Empire, et à une réflexion plus distanciée sur les conditions de la démocratie. Hostile à la violence, elle accueille avec joie la proclamation de la IIIe République « sans effusion de sang » et réprouve la Commune, qui risque de l’abolir. Mais elle reste « rouge dans [son] coeur », jusqu’à ses derniers jours.

Son féminisme s’exprime dans son oeuvre, privée (son immense correspondance) et publique : autobiographie, essais, articles de journaux, romans, dont les personnages féminins – Indiana, Lélia, Valentine, Fadette, Nanon et surtout Consuelo, magnifique figure d’artiste bohémienne – incarnent des héroïnes positives, en lutte pour la liberté et l’autonomie, très stimulantes pour les lectrices, auxquelles elle s’adresse surtout, désireuse de créer un nouvel imaginaire des sexes, à l’égal d’un nouvel imaginaire social.

George Sand souhaite concilier égalité et identité. Elle veut le statut des hommes sans renoncer aux joies de la maternité et de l’intérieur. Elle fait de Nohant un lieu unique de sociabilité amicale et familiale et de création artistique qui nous reste aujourd’hui comme une exceptionnelle maison d’écrivaine. Entre virilité et féminité, elle refuse de choisir, tentée par l’indifférenciation – « Un homme et une femme, c’est si bien la même chose » – mais habitée par une vive conscience de la domination masculine qui prive les femmes d’éducation (« le plus grand crime des hommes envers elles »), d’autonomie et même de jugement. Elle déplore la soumission des femmes de son temps. Elle rêve d’inventer une autre manière d’être femme. « Vous qui êtes du troisième sexe », lui écrivait Flaubert. Par la force de son désir, de son travail et de sa volonté lucide, elle a ouvert aux femmes les chemins de la modernité.

• Oeuvres : Oeuvres complètes, éd. B. Didier, Paris, Honoré Champion, 2008 sq. – Correspondance, 1812-1876, éd. G. Lubin, Paris, Garnier, 25 vol., 1964-1991, rééd. 2013. – Oeuvres autobiographiques (dont Histoire de ma vie), éd. G. Lubin, Paris, Gallimard « Bibliothèque de la Pléiade », 2 vol., 1970-1971. – Politique et polémiques, 1843-1850, éd. M. Perrot, Paris, Imprimerie nationale, 1997 ; Belin, 2004. – George Sand critique (1833-1876), éd. C. Planté, Tusson, Éditions du Lérot, 2006.

• Bibliographie : Didier B., George Sand écrivain : un grand fleuve d’Amérique, Paris, puf, 1998. – duc. – Reid M., Signer Sand : l’oeuvre et le nom, Paris, Belin, 2004 ; George Sand, Paris, Gallimard, 2013.

Michelle Perrot

→ Amour ; Antiféminisme ; Femmes de 1848 ; Littérature ; Médias ; Séduction.

Christine Bard et Sylvie Chaperon

Christine BARD

Photographie de Christine Bard, © Laurence Prat

Photographie de Christine Bard, ©Laurence Prat

Christine Bard est professeure des universités en histoire contemporaine à l’université d’Angers, membre du Centre de recherches historiques de l’Ouest (CERHIO) et de l’Institut Universitaire de France. Spécialiste de l’histoire des femmes, du genre et du féminisme en France, elle préside l’association Archives du féminisme, qu’elle a créée en 2000, et anime le musée virtuel MUSEA. Depuis 2014, elle pilote le programme Genre et discriminations sexistes et homophobes (GEDI), un programme interdisciplinaire et interuniversitaire porté par l’Université d’Angers et financé par la Région Pays de la Loire, comprenant 98 universitaires et doctorant.e.s français et étrangers. Elle a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire des femmes, du genre et du féminisme dont sa thèse Les Filles de Marianne (Fayard, 1995) mais aussi Une histoire politique du pantalon (Seuil, 2010) et Ce que soulève la jupe. Identités, transgressions, résistances (Autrement, 2010).

Sylvie CHAPERON

Sylvie Chaperon

Sylvie Chaperon

Sylvie Chaperon est professeure d’histoire contemporaine du genre à l’université de Toulouse Jean Jaurès. Autrice d’une thèse portant sur le « Creux de la vague », période de reflux, de recomposition et de redéfinition des mouvements de femmes entre 1945 à 1970, elle s’est par la suite orientée vers l’histoire de la sexualité et plus précisément la constitution de la sexologie, science qui prétend connaitre rationnellement la sexualité et la différence des sexes. Elle a contribué à créer l’axe genre de FRAMESPA (UMR 5136) à l’université de Toulouse, ainsi que le réseau interuniversitaire et interdisciplinaire en études de genre Arpege. Elle a organisé de nombreux colloques, dont « Le cinquantenaire du Deuxième sexe » (en 1999 avec C. Delphy) et « Femmes, féminismes et recherches, 30 ans après » (2012). Elle a publié plusieurs ouvrages dont deux collectifs, huit numéros spéciaux de revues et une centaine d’articles ou contributions à des ouvrages collectifs.

Contributrices et contributeurs

ACCAMPO Elinor
Professeure d’histoire à l’Université de Californie du Sud. Auteure de Blessed Motherhood, Bitter Fruit: Nelly Roussel and the Politics of Female Pain in Third Republic France (Johns Hopkins University Press, 2006) et Gender and the Politics of Social Reform in France, édité avec Rachel Fuchs et Mary Lynn Stewart (Johns Hopkins University Press, 1995). [Nelly Roussel].

ACHIN Catherine
Professeure de science politique à l’université Paris-Dauphine/PSL, membre de IRISSO. Elle a co-dirigé avec L. Bereni le Dictionnaire genre & science politique. Concepts, objets, problèmes (Presses de Sciences Po, 2013). [Francine Bavay ; Catherine Génisson].

ALBERT Nicole G.
Docteure ès lettres, chercheuse indépendante. Auteure de Saphisme et décadence dans Paris fin-de-siècle (La Martinière, 2005), traduit dans une version revue et augmentée, sous le titre Lesbian Decadence. Representations in Art and Literature (Harrington Park Press, 2016), ainsi que d’une biographie de La Castiglione. Vies et métamorphoses (Perrin, 2011). Elle a également dirigé deux ouvrages sur la poétesse Renée Vivien (Orizons, 2009 ; Champion, 2012). [Maryse Choisy].

ALESSANDRIN Arnaud
Docteur en sociologie à l’Université de Bordeaux. Auteur de Les Protocoles du dégoût avec Marielle Toulze (Eclisse, 2016) ; Sociologie de la transphobie avec Karine Espineira (MSHA, 2015) ; Genre ! avec Brigitte Esteve-Bellebeau (Des ailes sur un tracteur, 2014) ; Géographie des homophobies avec Yves Raibaud (Armand Colin, 2013) ; La Transyclopédie avec Karine Espineira et Maud-Yeuse Thomas (Des ailes sur un tracteur, 2012) ; La Transidentité (L’Harmattan, 2011). [Karine Espineira ; Maud-Yeuse Thomas].

ARAB Chadia
Géographe, chargée de recherche CNRS rattachée à ESO, Espaces et Sociétés, UMR 6590, Université d’Angers. Auteure de Les Aït Ayad. La circulation migratoire des Marocains entre la France, l’Espagne et l’Italie (PUR, 2009). Elle a écrit plusieurs articles et coordonné plusieurs numéros de revue sur les migrations internationales des Marocain.e.s et les rapports de genre. [Maroc (avec N. Moujoud)].

AVRANE Colette
Certifiée et docteure en histoire. Auteure de « Ouvrières à domicile ». Le combat pour un salaire minimum sous la Troisième République (PUR, 2013) et de Berthe Fouchère. La Rebelle (L’Harmattan/La Licorne, 2014). [Isabelle Bogelot (avec C. Bard) ; Marie-Louise Bouglé ; Jeanne Bouvier ; Hélène Brion (avec C. Bard) ; Gabrielle Duchêne (avec C. Bard) ; Berthe Fouchère ; Paulette Laubie ; Anne Le Gall (avec M. Elgoyhen) ; Maria Martin ; Georges Martin ; Jeanne Oddo-Deflou ; Maria Pognon].

BACOT Jean-Pierre
Docteur et habilité à diriger des recherches à l’Université Paris XIII, rattaché au laboratoire Labsic. Auteur de Une Europe sans religion dans un monde religieux (Le Cerf, 2014) ; À l’ombre de la République. La lente inscription des femmes dans la franc-maçonnerie, un parcours tortueux [ou Causes et conséquences ?] (Vega [ou Ubik éditions ?], 2013) ; Les Femmes, la franc-maçonnerie et l’Europe. Histoire et géographie d’une inégalité (Vega, 2009). [Franc-maçonnerie].

BARASC Katy
Philosophe et essayiste. Auteure de Requiem pour IL et ELLE (Éditions iXe, 2014). [Michèle Causse].

BARD Christine
Professeure des universités en histoire contemporaine à l’Université d’Angers, membre du Centre de recherches historiques de l’Ouest (CERHIO). Spécialiste de l’histoire des femmes, du genre et du féminisme en France, elle a publié plusieurs ouvrages sur le sujet, dont sa thèse, Les Filles de Marianne (Fayard, 1995). Elle préside l’association Archives du féminisme, qu’elle a créée en 2000, et anime le musée virtuel Musea. [Berty Albrecht (avec C. Bouchoux) ; Amour ; Lucie Aubrac (avec C. Bouchoux) ; Laure Beddoukh ; Isabelle Bogelot (avec C. Avrane) ; Hélène Brion (avec C. Avrane) ; Marcelle Capy ; Chahla Chafiq ; Annie Cohen (avec A. Lasserre) ; Corps ; Deuxième vague ; Gabrielle Duchêne (avec C. Avrane) ; Extrême droite (avec C. Cleret) ; Féminisme modéré ; Féminisme radical ; Femme nouvelle ; Françoise Flamant (avec C. Bouchoux et H. Fleckinger) ; Garçonne ; Danielle Gaudry (avec C. Bouchoux) ; Suzanne Grinberg ; Nancy Huston (avec C. Bouchoux) ; Internationalisme ; Suzanne Képès (avec C. Bouchoux) ; Lesbiennes ; Victor Margueritte ; Margaret Maruani ; Janine Mossuz-Lavau ; Mourir dans la dignité (avec C. Bouchoux) ; Néo-malthusianisme ; Yvonne Netter ; Œuvres ; Pacifisme ; Parlementaires (avec C. Bouchoux) ; Première vague ; Edmée de La Rochefoucauld ; Clémence Royer (avec C. Bouchoux) ; Sonia Rykiel ; Seconde Guerre mondiale (avec C. Bouchoux) ; Séduction ; Suffragisme ; Syndicats ; Madeleine Vernet ; Maria Vérone ; Louise Weiss (avec Y. Denéchère) ; Léontine Zanta.]

BARGEL Lucie
Maîtresse de conférences en science politique à l’Université de Nice. Auteure de plusieurs ouvrages et numéros spéciaux de revue, notamment le dossier « Présidentielle 2012 », Genre, sexualité & société, hors-série no 2, 2013 avec M. Paoletti, M. Maruani, S. Lévêque et C. Achin. [Marie de Cenival ; Sarah-Nasséra Oussekine].

BARTHELEMY Pascale
Historienne, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’ENS de Lyon, membre du Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes (LARHRA). Auteure de Africaines et diplômées à l’époque coloniale (1918-1957) (PUR, 2010). [Colonialisme ; Aoua Keita ; Annette Mbaye d’Erneville ; Fatou Sow ; Jane Viallé].

BAUDINO Claudie
Politologue, spécialiste des controverses linguistiques et des questions de représentation, elle a travaillé sur les rapports entre genre et sexe dans la langue. Sa thèse sur le débat politique sur la féminisation des noms de métiers a été publiée en 2001. Son dernier ouvrage s’intitule Prendre la démocratie aux mots. Pour une réappropriation citoyenne de la langue et de ses usages (L’Harmattan, 2008). [Féminisation de la langue].

BERLIN Johanne
Professeure certifiée d’histoire-géographie au collège Victor Hugo de Nanterre. [Luce Sirkis].

BERNADAC Marie-Laure
Conservatrice générale honoraire des musées de France. Elle a travaillé au musée Picasso, au Centre Pompidou, au CAPC – musée de Bordeaux et au musée du Louvre, en charge de l’art contemporain. Auteure de plusieurs ouvrages et catalogues sur des femmes artistes et notamment Louise Bourgeois : Destruction du père. Reconstruction du père (Lelong, 2000) et Louise Bourgeois (Flammarion, 2008). Elle a été la commissaire de l’exposition Louise Bourgeois au Centre Pompidou en 2008 et prépare pour 2017 sa biographie. [Louise Bourgeois].

BESSIS Sophie
Agrégée d’histoire, chercheure associée à l’IRIS. Auteure de Les Arabes, les femmes, la liberté (Albin Michel, 2007) et La Double Impasse. L’universel à l’épreuve des fondamentalismes religieux et marchand (La Découverte, 2014). [Tunisie].

BITTON Michèle
Docteure en sociologie de l’université Aix-Marseille, retraitée. Auteure de 110 femmes juives qui ont marqué la France. XIXe et XXe siècles (Normant, 2014) et de Lilith l’épouse de Satan (Larousse, 2010). [Gabrielle Alphen-Salvador ; Marcelle Kraemer-Bach ; Andrée Lehmann ; Yvonne Sée].

BLANDIN Claire
Maîtresse de conférences HDR en histoire contemporaine à l’Université Paris Est Créteil, membre du CRHEC. Auteure avec Hélène Eck de La Vie des femmes : la presse féminine aux XIXe et XXe siècles (Panthéon-Assas, 2010) et coordinatrice, avec Cécile Méadel, du numéro La Cause des femmes, Temps des médias (2009). [Laure Adler ; Isabelle Alonso ; Claire Bretécher ; Caroline Fourest ; Françoise Giroud ; Ménie Grégoire ; Médias ; Bérangère Portalier ; Alice Schwarzer ; Claude Servan-Schreiber ; Évelyne Sullerot].

BOIVINEAU Pauline
Docteure en histoire de l’université d’Angers, elle a soutenu en 2015 sa thèse intitulée « Danse contemporaine, genre et féminisme en France (1968-2015) ». Auteure de « Danseuses et féministes », dans C. Bard (dir.), Les Féministes de la deuxième vague (PUR, 2012). [Thérèse Clerc ; Danse ; Isadora Duncan ; Hélène Marquié ; Catherine May Atlani ; Cécile Proust ; Karine Saporta].

BONNET Marie-Jo
Écrivaine, docteure en histoire. Auteure de Simone de Beauvoir et les femmes (Albin Michel, 2015) ; Plus forte que la mort. Survivre grâce à l’amitié dans les camps de concentration (Ouest-France, 2015) ; Adieu les rebelles ! (Carré Voltaire, Flammarion, 2014) ; Liberté, Égalite, Exclusion. Femmes peintres en révolution (Vendémiaire, 2012) ; Histoire de l’émancipation des femmes (Ouest-France, 2012). [Charlotte Calmis].

BOUCHERON Brigitte
Cofondatrice de la Maison des femmes de Toulouse en 1976 et de l’association Bagdam Espace lesbien en 1988. Elle organise le festival annuel le « Printemps lesbien » et l’infolettre hebdomadaire de Bagdam. Auteure de « Introduction à une histoire du mouvement lesbien en France » (2007) et « À Toulouse, Bagdam Espace : lesbien première langue » (2010), www.bagdam.org, rubrique Textes. [Suzette Robichon].

BOUCHET Thomas
Maître de conférences en histoire à l’université de Bourgogne, membre du Centre Georges Chevrier (UMR 7366). Auteur de Les Fruits défendus. Socialismes et sensualité du XIXe siècle à nos jours (Stock, 2014) et de l’édition critique de Joseph Déjacque, À bas les chefs ! Écrits libertaires 1847-1863 (La Fabrique, 2016). [Charles Fourier].

BOUCHOUX Corinne
Personnel de direction de l’Éducation nationale en détachement pour mandat parlementaire (sénatrice de Maine et Loire, 2011-2017), docteure en histoire. Auteure de L’Allemagne réunifiée (Syros, 1992) ; Lucie Aubrac. Cette exigeante liberté, entretiens avec Corinne Bouchoux (L’Archipel, 1997) ; Rose Valland. La résistance au musée (Geste édition, 2007) ; « Si les tableaux pouvaient parler… ». Le traitement politique et médiatique des retours d’œuvres d’art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008) (PUR, 2013). [Berty Albrecht (avec C. Bard) ; Lucie Aubrac (avec C. Bard) ; Marie Bonnevial (avec C. Bard) ; Françoise Flamant (avec C. Bard et H. Fleckinger) ; Danielle Gaudry (avec C. Bard) ; Nancy Huston (avec C. Bard) ; Mourir dans la dignité (avec C. Bard) ; Parlementaires (avec C. Bard) ; Jean Patric ; Clémence Royer (avec C. Bard) ; Seconde Guerre mondiale (avec C. Bard)].

BOULAIN Valérie
Professeure agrégée d’histoire-géographie, docteure en histoire contemporaine, membre du CRESOI (EA 12) de l’université de La Réunion. Auteure de Femmes en aventure. De la voyageuse à la sportive. 1850-1936 (PUR, 2012). [Voyageuses].

BOURQUE Dominique
Professeure agrégée, elle enseigne les études féministes et de genre et la littérature française à l’Université d’Ottawa. Elle a codirigé, avec F. Armengaud, Ni lue ni approuvée : Michèle Causse, une grande figure du lesbianisme politique (Sans fin, 2016) et, avec N. Hogikyan, Femmes et exils : formes et figures (PUL, 2010). Elle est l’auteure de Écrire l’inter-dit : la subversion formelle dans l’œuvre de Monique Wittig (L’Harmattan, 2006). [Danielle Charest].

BOXER Marilyn J.
Professeure émérite d’histoire à San Francisco State University. Auteure de When Women Ask the Questions (Johns Hopkins University Press, 1998) ; co-auteure de Connecting Spheres: European Women in a Globalizing World (Oxford University Press, 2000) ; co-éditrice de Socialist Women: European Socialist Women in the 19th and Early 20th Centuries (Elsevier, 1978) et de Clara Zetkin: National and International Contexts (Socialist History Society, 2013). [Aline Valette].

BRECOURT-VILLARS Claudine (pseudonyme)
Elle est l’auteure du Petit glossaire de l’érotisme saphique, 1880-1930 (J. J. Pauvert, 1980), d’Écrire d’amour, 1799-1984 (Ramsay, 1985), ainsi que de biographies de comédiennes et de lexiques du vocabulaire de la gastronomie et de la prostitution. [Anne-Marie Grélois (avec S. Robichon)].

BRÉMAND Nathalie
Conservatrice des bibliothèques, docteure en histoire à l’Université de Poitiers, membre associée du CRIHAM et de l’Association d’études fouriéristes. Auteure de Cempuis : une expérience d’éducation libertaire à l’époque de Jules Ferry, 1880-1894 (Éditions du ML, 1992) et de Les Socialismes et l’enfance : expérimentation et utopie (1830-1870) (PUR, 2008). [Paul Robin].

BRUNET Christelle
Christelle Brunet a réalisé une maîtrise d’histoire sur « Fanny Raoul, écrivain et journaliste sous Napoléon et la Première Restauration » (Université Paris VIII, 2004). [Fanny Raoul].

BUGNON Fanny
Maîtresse de conférences en histoire/études sur le genre à l’Université Rennes 2. Auteure des Amazones de la terreur. Sur la violence politique des femmes, de la Fraction armée rouge à Action directe (Payot, 2015). [Annie Junter].

BURGART GOUTAL Jeanne
Professeure agrégée de philosophie en lycée, doctorante en philosophie à l’université Paris IV-Sorbonne. Auteure de « L’écoféminisme, régression ou révolution ? », dans K. Bergès et A. Guyard-Nedelec (dir.), Féminismes du XXIe siècle (PUR, 2016) ; « L’écoféminisme, une pensée de “l’égalité dans la différence” », dans B. Castelli et M. Selim (dir.), Réparer les inégalités ? (L’Harmattan, 2016) ; « Déconstruire le “carno-phallogocentrisme” », PhaenEx, vol. 11, 2016. [Écoféminisme].

CADENE Nicole
Chercheuse associée à l’UMR Telemme de l’université d’Aix-Marseille, membre du GeFeM (Genre, Femmes, Méditerranée). Auteure de « Mon énigme éternel ». Marie-Edmée, une jeune fille française sous le Second Empire (Presses universitaires de Provence, 2012). [G. d’Estoc].

CADIER-REY Gabrielle
Auteure de Les Français de 1900 (Tallandier, 1999 ; rééd. 2015), Le Journal de Zéline Reclus (La Cause, 2009 ; rééd. 2011) et de plusieurs articles sur les femmes protestantes parus dans le Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme. [Sarah Monod ; Protestantisme ; Reclus (famille) ; Julie Siegfried].

CARRIE Fabien
Docteur en science politique de l’Université Paris Ouest-Nanterre, membre de l’Institut des sciences sociales du politique (ISP). Auteur de « Le savant, le cobaye et l’antivivisectionniste : circulation et réception des innovations expérimentales dans les sciences du vivant (France et Angleterre, 1870-1910) », Politix, vol. 28, no 111, 2015, p. 69-92. [Cause animale ; Végétarisme].

CASTAN-VICENTE Florys
Doctorante en histoire à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, rattachée au Centre d’histoire sociale du XXe siècle, ATER en STAPS à l’Université d’Orléans, POLEN/CEPOC. Elle est l’auteure de Marie-Thérèse Eyquem. Du sport à la politique, parcours d’une féministe (OURS, 2009). [Marie-Thérèse Eyquem].

CHABOD France
Bibliothécaire responsable du Centre des archives du féminisme et des fonds spécialisés à l’Université d’Angers où elle a organisé des expositions d’archives. Certifiée d’espagnol et de documentation, elle a coécrit Espagnol. Vocabulaire essentiel (Le Livre de Poche, 2008) et traduit des textes espagnols, tel La Fondation, d’Antonio Buero Vallejo (Les Éditions de l’Amandier, 2005). [Marcelle Devaud ; Benoîte Groult ; Colette Kreder ; Florence Montreynaud ; Christiane Papon].

CHAPERON Sylvie
Professeure d’histoire contemporaine du genre à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, chercheuse rattachée à FRAMESPA UMR 5136. Auteure notamment de : Les Années Beauvoir (Fayard, 2000) et, avec C. Delphy (dir.), Le Cinquantenaire du Deuxième sexe (Syllepse, 2002). [Simone de Beauvoir ; Célia Bertin ; Jeanne Chaton ; Creux de la vague ; Christine Delphy ; Antoinette Fouque ; Marguerite Grépon ; Libération sexuelle ; Andrée Marty-Capgras ; Union des femmes françaises ; Catherine Valabrègue].

CHARPENEL Marion
Docteure en science politique de Sciences Po Paris (CEE), elle a soutenu une thèse intitulée « “Le privé est politique !” Sociologie des mémoires féministes en France ». Elle travaille actuellement sur la mise en œuvre des accords d’égalité professionnelle en entreprise. Auteure de « Féminisme », avec Bibia Pavard, dans L. Bereni et C. Achin (dir.), Dictionnaire genre & science politique. Concepts, objets, problèmes (Presses de Sciences Po, 2013) et de « Quand l’événement crée la continuité. L’intégration de Sohane Benziane dans les mémoires féministes en France », Sociétés contemporaines, no 85, mars 2012, p. 85-110. [Francine Comte ; Monique Dental ; Catherine Deudon ; Mémoire ; MLF ; Françoise Picq ; Transmission (avec C. Masclet) ; Arlette Zilberg].

CHAULET ACHOUR Christiane
Professeure émérite de littérature francophone et comparée de l’Université de Cergy-Pontoise, membre du laboratoire de recherche AGORA. Elle a dirigé l’ouvrage collectif Jeux de dames. Postures et positionnements des écrivaines francophones (Encrage éditions et CRTF/UCP, 2014). Voir son site officiel : www.christianeachour.net. [Maryse Condé ; Leïla Sebbar ; Séverine].

CHENUT Helen Harden
Historienne de la France contemporaine, professeure adjointe émérite au Département d’histoire à l’Université de Californie, Irvine. Auteure de Les Ouvrières de la République (PUR, 2010) ; « L’esprit antiféministe et la campagne pour le suffrage des femmes en France, 1880-1914 », Cahiers du Genre, vol. 52, 2012, p. 51-73. Elle a traduit Ni putes ni soumises de Fadela Amara en anglais et rédigé l’introduction de Breaking the Silence, French Women’s Voices from the Ghetto (University of California Press, 2006). [Antiféminisme ; Jane Misme (avec C. Formaglio)].

CHETCUTI-OSOROVITZ Natacha
Sociologue, chercheuse associée au Centre en études genre de l’Université de Lausanne et du LEGS (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis/Paris Ouest-Nanterre-La Défense). Auteure de Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité, représentation de soi (Payot, 2013 [1re éd. 2010]) et de nombreux articles dont « La part de l’anthropologie clinique dans le processus de subjectivation des hommes auteurs de violence conjugale », dans L. Gussot (dir.), Le Corps en lambeaux. Violences sexuelles et sexuées faites aux femmes (PUR, 2016) et, avec G. Girard, « L’appropriation d’une sexualité minorisée », revue Interrogations, http://www.revue-interrogations.org/L-appropriation-d-une-sexualite. [Christine Le Doaré ; Lesbianisme radical ; Caroline Mécary ; Queer].

CHICH Cécile
Chercheuse indépendante en cinéma expérimental, féministe et queer. Spécialiste de l’œuvre de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki, elle est la coordinatrice de Klonaris/Thomadaki. Le Cinéma corporel (L’Harmattan, 2006). Sa dernière analyse est parue dans Doing Women’s Film History (Illinois University Press, 2015). [Maria Klonaris/Katerina Thomadaki].

CLERET Camille
Diplômée de Sciences Po Paris, agrégée d’histoire, doctorante en histoire contemporaine à l’Université d’Angers, elle prépare une thèse intitulée « Un militantisme féminin d’extrême droite : les femmes d’Action française. 1898-1945 », sous la direction de C. Bard. Auteure de « De la charité à la politique : l’engagement féminin d’Action française », Parlement(s). Revue d’histoire politique (no 19, 2013/1). [Extrême droite (avec C. Bard)].

CORRADIN Irène
Professeure certifiée d’histoire-géographie, militante féministe. [Brigitte Boucheron ; Jacqueline Julien].

COSNIER Colette
Elle a enseigné à l’université de Rennes 2 et à l’université du Maine. Elle a consacré l’essentiel de ses recherches aux relations entre les femmes et l’écriture. Elle a publié notamment des biographies de Marie Bashkirtseff, Louise Bodin, Marie Pape-Carpantier, Henriette d’Angeville, et un essai : Le Silence des filles. De l’aiguille à la plume (Fayard, 2001) qui fait le lien entre l’éducation des filles et la question de leur accès à l’écriture. [Louise Bodin ; Marie Pape-Carpantier].

COSTES Josette
Agrégée de mathématiques, professeure à l’INPT retraitée, cofondatrice de l’équipe Genre et éducation de l’ESPE Midi-Pyrénées, membre de Femmes & sciences. [Claudine Hermann].

COULOMB-GULLY Marlène
Professeure de communication à l’Université Toulouse 2-Jean Jaurès, rattachée au LERASS. Auteure notamment de 8 femmes sur un plateau. Télévision, journalisme et politique (Nouveau Monde Édition, 2016) et Présidente : le grand défi. Femmes, politique et médias (Payot, 2012). [Marie-Jo Zimmermann].

COVA Anne
Historienne, chercheuse à l’Institut en sciences sociales de l’université de Lisbonne (ICS-ULisboa). Auteure de Féminismes et néo-malthusianismes sous la IIIe République : « La liberté de la maternité » (L’Harmattan, 2011), elle a dirigé l’ouvrage Histoire comparée des femmes. Nouvelles approches (ENS Éditions, 2009). [Conseil national des femmes françaises (CNFF) ; Louise Koppe].

CROMER Sylvie
Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Lille Nord de France-UDSL, rattachée à Droits et perspectives du droit (EA 4487) et chercheure associée à l’INED. Auteure de Le Harcèlement sexuel en France, la levée du tabou 1985-1990 (La Documentation française, 1995) et, avec C. Brugeilles, de Analyser les représentations du masculin et du féminin dans les manuels scolaires (Ceped, 2005). [Violences masculines].

DAMAMME Aurélie
Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris 8-Saint-Denis, membre du CRESPPA-GTM. Auteure notamment de « Éthique du care et Disability Studies : un même projet politique ? », dans M. Garrau et A. Le Goff (dir.), Politiser le care ? Perspectives sociologiques et philosophiques (Le Bord de l’eau, 2012). Avec E. Fillion et M. Winance, elle a coordonné deux numéros de la revue Alter – European Journal of Disability Research/Revue européenne de recherche sur le handicap sur « Care et handicap » (juillet-septembre 2015 et janvier-mars 2016). [Handicap].

DAUPHIN Sandrine
Docteure en sciences politiques, membre du CRESPPA-GTM (CNRS), elle est responsable du département de la Recherche à la Caisse nationale des allocations familiales. Ses travaux portent sur le féminisme d’État, les politiques d’égalité et le gender mainstreaming. Elle a publié L’État et les droits des femmes : des institutions au service de l’égalité ? (PUR, 2010). [Féminisme d’État ; Brigitte Grésy ; Martine Lévy ; Jacqueline Nonon].

DECHAUFOUR Laetitia
Professeure de sciences économiques et sociales, elle a publié « Introduction au féminisme post-colonial », Nouvelles questions féministes, vol. 27, no 2, 2008. [Anarchaféminisme].

DELLA SUDDA Magali
Chargée de recherche en science politique au CNRS, membre du Centre Émile Durkheim. Après une thèse sur la politisation des femmes catholiques avant le droit de suffrage en France et en Italie, elle a été Marie Curie Fellow à l’Institut universitaire européen (Florence). Auteure de « Genre et politisation », dans Dictionnaire genre & science politique (Presses de Sciences Po, 2013). Elle a dirigé de 2011 à 2015 l’ANR GENEREL sur l’accès des femmes aux conseils municipaux. [Jeanne Chenu ; Cécile de Corlieu].

DELVALLEZ Sophie
Enseignante à l’IUT de Béthune-Université d’Artois, elle est rattachée au Centre d’études féminines et d’études de genre de l’université de Paris 8. Ses recherches et articles portent sur les femmes saint-simoniennes, le féminisme et le genre au XIXe siècle. Elle a participé à l’ouvrage collectif G. Dermenjian, I. Jami, A. Rouquier et F. Thébaud (dir.), La Place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte (Belin, 2010). [Angélique Arnaud (avec A. Primi) ; Claire Démar ; Élisa Lemonnier ; Pauline Roland ; Suzanne Voilquin].

DENECHERE Yves
Professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers, rattaché au CERHIO (UMR 6258). Auteur notamment de Ces Françaises qui ont fait l’Europe (Audibert, 2007), il a dirigé Femmes et relations internationales au XXe siècle (avec J.-M. Delaunay, Presses Sorbonne Nouvelle, 2006) et Gaullistes, femmes et réseaux (dans Histoire@Politique, 2013). [Bernice Dubois ; Enfance ; Europe ; Marie-Claude Vayssade ; Louise Weiss (avec C. Bard)].

DIEBOLT Évelyne
Docteure d’État en histoire et chercheuse indépendante, elle a publié Les Femmes dans l’action sanitaire, sociale et culturelle, 1901-2001. Les associations face aux institutions (préfaces de Michelle Perrot et d’Émile Poulat, éd. Femmes et Associations, 2001), codirigé avec Christiane Douyère-Demeulenaere Un siècle de vie associative : quelles opportunités pour les femmes ? (éd. Femmes et Associations, 2001), et écrit des articles sur la philanthropie féminine catholique et protestante. [Francine Dumas].

DORVAUX Karine
Professeure des écoles. Auteure d’un mémoire d’histoire de master sur Françoise Gaspard, actrice et observatrice du féminisme politique, de 1977 à 1995 (Université d’Angers, 2010). [Françoise Gaspard].

DOUSPIS Mireille
Professeure de lettres modernes retraitée et docteure ès lettres de l’Université de Tours. Auteure de L’Influence de l’histoire contemporaine dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar (Rodopi, 2008) et de L’Idéologie politique de Marguerite Yourcenar d’après son œuvre (Rodopi, 2014). [Marylin Baldeck ; Danielle Bousquet ; Maryse Guerlais ; Clara Malraux ; Magdeleine Paz ; Maudy Piot].

DOYON Raphaëlle
Maîtresse de conférences en études théâtrales à l’Université Paris 8, membre de Scènes du monde, Création, Savoirs critiques (EA 1573), elle a co-dirigé, avec Guy Freixe, Les Collectifs dans les arts vivants depuis 1980 (L’Entretemps, 2014). [Ariane Mnouchkine (avec R. Gandolfi)].

DUBESSET Mathilde
Historienne, maîtresse de conférences, chercheuse associée au Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes, auteure avec Michelle Zancarini-Fournel de Parcours de femmes. Réalités et représentations, Saint-Étienne 1880-1950 (PUG, 1993). [Marie-Jeanne Bérère ; Catholicisme ; Renée Dufourt ; Henri Fabre (avec S. Garcia) ; Annie Ferrey-Martin ; Françoise Laurant ; Donna Singles ; Sylvie Ulrich ; Marie-Thérèse van Lunen Chenu].

DULONG Delphine
Maîtresse de conférences-HDR en science politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre du CESSP et co-fondatrice du groupe Genre à Paris 1. Auteure de Sociologie des institutions politiques (La Découverte « Repères », 2012), elle a codirigé Sexes, genre et politique (Economica, 2007) avec C. Achin, L. Bargel et al., et Boys Don’t Cry ! (PUR, 2012) avec C. Guionnet et É. Neveu. [Caroline De Haas ; Gisèle Gautier ; Annie Sugier].

DUMONT Fabienne
Historienne de l’art, professeure à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne et critique d’art (membre de l’AICA). Sa thèse est publiée sous le titre Des sorcières comme les autres. Artistes et féministes dans la France des années 1970 (PUR, 2014) et elle a édité l’anthologie La Rébellion du Deuxième Sexe. L’histoire de l’art au crible des théories féministes anglo-américaines (1970-2000) (Les Presses du réel, 2011). [Raymonde Arcier ; Art ; Christiane de Casteras ; Aline Dallier ; Colette Deblé ; Esther et Mathilde Ferrer ; Monique Frydman ; Françoise Janicot ; Lea Lublin ; Milvia Maglione ; Annette Messager ; ORLAN ; Niki de Saint Phalle ; Jeanne Socquet ; Nil Yalter].

DUVERGER Sylvia
Journaliste, doctorante à l’université Paris 8 en philosophie/études de genre, membre du CRESPPA-LabTop (UMR 7217), fondatrice de « Féministes en tous genres », http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com. Elle a publié avec M. Montanaro « La praxis de la pensée : Françoise Collin, philosophe et féministe », dans C. Veauvy et M. Azzoug (dir.), Femmes, genre, féminismes en Méditerranée (Bouchène, 2014, p. 209-229) ; avec C. Delphy, « La condition de possibilité du don, c’est l’égalité » (no 39, 2012/1, p. 308-322) et « Levinas au seuil des féminins-matriciels », dans M. Balcazar Morero et al. (dir.), Pensées du corps. La matérialité et l’organique vus par les sciences humaines (Presses Sorbonne Nouvelle, 2011, p. 165-184). [Féminisme universaliste/différentialiste].

EDELMAN Nicole
Maîtresse de conférences honoraire en histoire contemporaine, Paris Ouest Nanterre. Auteure de Voyantes, guérisseuses et visionnaires en France (1785-1914) (Albin Michel, 1995) ; Les Métamorphoses de l’hystérique. Du début du XIXe siècle à la Grande Guerre (La Découverte, 2003) ; Histoire de la voyance et du paranormal (Le Seuil, 2006) ; Histoire sommaire de la maladie et du somnambulisme de Lady Lincoln (avec L. Montiel et J.-P. Peter, Tallandier, 2009) ; Mesmer et mesmérismes. Le magnétisme animal en contexte (avec B. Belhoste, Omniscience, 2015). [Blanche Edwards-Pilliet ; Céline Renooz].

ELOIT Ilana
Doctorante en études de genre à la London School of Economics and Political Science (LSE). [Marie-Hélène/Sam Bourcier ; Anne-Marie Faure-Fraisse ; Catherine Gonnard ; Michèle Larrouy].

ERNOT Isabelle
Docteure en histoire. Elle est l’auteure d’une thèse intitulée : « Historiennes et enjeux de l’écriture de l’histoire des femmes, 1791-1948 », Université Paris 7 – Denis Diderot, 2004. [Olympe Audouard].

ESPINEIRA Karine
Sociologue des médias à l’Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis. Membre de l’UMR LEGS ; chercheure associée au LIRCES, Université de Nice Sophia Antipolis et à l’équipe « Cultures du témoignage » de l’Université du Québec. Elle est l’auteure de La Transidentité. De l’espace médiatique à l’espace public (L’Harmattan, 2008) ; Transidentités. Ordre et panique de Genre (L’Harmattan, 2015) ; Médiacultures : la transidentité en télévision (L’Harmattan, 2015). Elle est co-responsable et co-fondatrice de l’Observatoire des transidentités et de la revue Cahiers de la transidentité. [Transféminisme ; Transidentité].

FALQUET Jules
Maîtresse de conférences HDR en sociologie à l’Université Paris Diderot, membre du CEDREF (Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes) – LCSP (Laboratoire du changement social et politique). Elle est auteure de De gré ou de force. Les femmes dans la mondialisation (La Dispute, 2008). [Andrée Michel ; Mondialisation].

FASSIN Éric
Professeur de sociologie à l’Université Paris 8, au département de science politique et au département d’études de genre, chercheur au LEGS (Laboratoire d’études de genre et de sexualité, CNRS – Paris 8 – Paris Ouest). Auteur de Le Sexe politique (EHESS, 2009) ; Hommes, femmes, quelle différence ? (Salvator, 2011) ; Le Genre français (La Découverte, 2016). [Amérique].

FELL Alison S.
Professeur d’histoire culturelle française à l’Université de Leeds (Royaume-Uni). Auteure notamment de The Women’s Movement in Wartime: International Perspectives (avec I. Sharp, Palgrave, 2007) et First World War Nursing: New Perspectives (avec C. Hallett, Routledge, 2013). Elle est en train d’écrire un livre sur les mémoires de guerre des femmes françaises et britanniques dans l’entre-deux-guerres. [Germaine Malaterre-Sellier].

FINE Agnès
Directrice d’études à l’EHESS, anthropologue, membre du LISST-CAS (Université Toulouse-Jean Jaurès). Elle a publié notamment : avec D. Fabre (dir.), « Parler, chanter, lire, écrire », Clio, 11, 2000 ; avec F.-R. Ouellette (dir.), Le Nom dans les sociétés occidentales contemporaines (Presses universitaires du Mirail, 2005) ; avec N. Adell (dir.), Histoire et anthropologie de la parenté. Autour de Paul Lacombe (1834-1919) (CTHS, 2012) ; avec J. Courduriès (dir.), Homosexualité et parenté (Armand Colin, 2014). [Maurice Godelier ; Françoise Héritier].

FLAMANT Françoise
Sociologue et économiste. Auteure de À tire d’elles. Itinéraires de féministes radicales des années 1970 (PUR, 2007) ; Women’s Lands. Construction d’une utopie. Oregon, USA, 1970-2010 (Éditions iXe, 2015). [Jackie Buet ; Marie-Françoise Gonin ; Janie Michel ; Évelyne Rochedereux ; Suzy Rojtman ; Maya Surduts ; Josy Thibaut ; Nelly Trumel].

FLECKINGER Hélène
Maîtresse de conférences en cinéma à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Chercheuse rattachée au laboratoire « Esthétiques, sciences et technologies du cinéma et de l’audiovisuel » et associée au département de l’audiovisuel de la BNF, elle est l’auteure d’une thèse sur Cinéma et vidéo saisis par le féminisme (France, 1968-1981), à paraître aux PUR, et l’initiatrice, avec Nadja Ringart, de la plate-forme de films et autres ressources numériques « Bobines féministes ». [Nadja Ringart ; Carole Roussopoulos ; Delphine Seyrig ; Vidéo ; Ioana Wieder].

FLITTERMAN-LEWIS Sandy
Professeure à Rutgers University, New Brunswick (New Jersey), en études cinématographiques, anglais et littérature comparée. Auteure de To Desire Differently: Feminism and the French Cinema (Columbia University Press, 1996). [Chantal Akerman ; Germaine Dulac].

FLORIAN Catherine
Co-fondatrice de la librairie féministe Violette and Co à Paris. [Natacha Chetcuti-Osorovitz].

FOLEY Susan
Historienne, Principal Fellow, School of Historical and Philosophical Studies, University of Melbourne. Auteure notamment de A Political Romance: Léon Gambetta, Léonie Léon and the Making of the French Republic, 1872-1882 (Basingstoke, Palgrave, 2012, avec Charles Sowerwine) et sous le nom Susan Grogan : Flora Tristan: Life Stories (Londres, Routledge, 1998). [Flora Tristan].

FORMAGLIO Cécile
Archiviste-paléographe et conservatrice de bibliothèque, elle a soutenu en 2011 à l’Université d’Angers une thèse d’histoire consacrée à Cécile Brunschvicg, publiée en 2014 aux Presses universitaires de Rennes dans la collection « Archives du féminisme » : « Féministe d’abord » : Cécile Brunschvicg (1877-1946). [Cécile Brunschvicg ; Jane Misme (avec H. Chenut)].

FOUCHE Nicole
Chargée de recherches en histoire au CNRS, membre associée du Centre d’études nord-américaines de l’EHESS. Elle est spécialiste de l’histoire sociale et culturelle des relations internationales (XIXe-XXe siècle) et s’est surtout intéressée aux circulations de modèles et aux réseaux d’influence des femmes américaines sur les femmes françaises dans l’espace atlantique. Auteure de Émigration alsacienne aux États-Unis (Publications de la Sorbonne, 1992), Europe / Amérique du Nord. Cinq siècles d’interactions (en coll. avec Jacques Portes et al.) (Armand Colin, 2008), Devenir infirmière en France : une histoire atlantique ? (1854-1938), en coll. avec Évelyne Diebolt (Publibook, 2011). [Marie-Louise Puech].

FOUGEYROLLAS-SCHWEBEL Dominique
Sociologue, IRISSO-CNRS-Université Paris Dauphine. Elle a notamment publié « Rôles de sexe, famille et modernité occidentale. L’héritage controversé de Talcott Parsons », dans D. Chabaud-Rychter et al. (dir.), Sous les sciences sociales, le genre. Relectures critiques, de Max Weber à Bruno Latour (La Découverte, 2010) ; avec H. Rouch et E. Dorlin, Le Corps, entre sexe et genre (L’Harmattan « Bibliothèque du féminisme », 2005). [Hélène Rouch].

GAILLARD Édith
Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Bretagne Occidentale. Auteure de « Les squats féministes : une lutte pour l’émancipation et l’autonomie », dans Sylvette Denèfle (dir.), Repenser la propriété. Des alternatives pour habiter (PUR, 2016 p. 201-210) ; « Habiter autrement : des squats féministes en France et en Allemagne. Une remise en question de l’ordre social », thèse de doctorat, Université de Tours, 2013. [Squat].

GALLOT Fanny
Maîtresse de conférences en histoire à l’Université Paris-Est Créteil (membre du CRHEC). Auteure de En découdre, comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société (La Découverte, 2015) et de Des ouvrières en lutte dans l’après 1968. Rapports au féminisme et subversions de genre (avec È. Meuret-Campfort, Politix, no 109, 2015). [Ouvrières (avec È. Meuret-Campfort)].

GANDOLFI Roberta
Maîtresse de conférences en études théâtrales à l’Université de Parme (Italie). Auteure, avec Silvia Bottiroli, de Un teatro attraversato dal mondo. Il Théâtre du Soleil, oggi (Titivillus, 2012). [Ariane Mnouchkine (avec R. Doyon)].

GARCIA Sandrine
Sociologue, professeure de l’éducation à l’université de Bourgogne, rattachée au laboratoire IREDU et au CSE. Elle a publié deux ouvrages à La Découverte, Mères sous influence. De la cause des femmes à la cause des enfants (2011) et À l’école des dyslexiques. Naturaliser ou combattre l’échec scolaire ? (2013), et un troisième ouvrage avec Anne-Claudine Oller, Réapprendre à lire. De la querelle des méthodes à l’action pédagogique (Le Seuil, 2015). [Joëlle Brunerie-Kauffmann ; Annie Bureau ; Marie-France Casalis ; Jean Dalsace ; Anne-Marie Dourlen-Rollier ; Henri Fabre (avec M. Dubesset) ; Cécile Goldet ; Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé ; Maternité (deuxième vague)].

GAUTHIER Xavière
Auteure, éditrice, journaliste, fondatrice de la revue Sorcières. Les femmes vivent, maîtresse de conférences à l’Université de Bordeaux 3, chercheuse au CNRS. Auteure de Surréalisme et sexualité (Gallimard, 1971) ; Les Parleuses, avec Marguerite Duras (Minuit, 1974) ; Pionnières de 1900 à nos jours (Flammarion, 2010). [Communardes ; Élisabeth Dmitrieff ; Marguerite Duras ; Luce Irigaray ; Louise Michel ; Paule Minck].

GENAND Stéphanie
Maîtresse de conférences-HDR à l’Université de Rouen (CEREDI) et membre Junior de l’Institut universitaire de France (2010). Spécialiste du tournant des Lumières, elle travaille sur l’articulation de l’écriture et de l’histoire (Le Libertinage et l’histoire, SVEC, 2005), les refondations littéraires sous la Révolution (Romans de l’émigration, Champion, 2008, Germaine de Staël, Sade) et l’anthropologie et la question morale au moment 1800. [Germaine de Staël].

GIANONCELLI Ève
Docteure en science politique et études de genre à l’Université Paris 8. Elle fut Lurcy Fulbright Fellow à l’Université de Columbia et ATER en science politique à l’Université Paris 8 puis à l’Université Paris Dauphine. Elle a notamment coordonné un numéro sur Viola Klein pour les Cahiers du Genre et plusieurs articles sur Claude Cahun, artiste et écrivaine symboliste et surréaliste, qu’elle a toutes deux étudiées dans sa thèse. [Guadeloupe ; Jane Léro ; Martinique ; Jane Nardal ; Paulette Nardal].

GIRAUD Isabelle
Chercheuse indépendante, Ph.D de science politique, membre associée de l’Institut des études Genre de l’Université de Genève et membre du programme ANR « Global Gender : regards croisés sur la globalisation du genre ». Elle est co-auteure avec Pascale Dufour de Dix ans de solidarité planétaire. Perspectives sociologiques sur la Marche mondiale des femmes (Les Éditions du remue-ménage, 2010). [Marche mondiale des femmes].

GODINEAU Dominique
Professeure d’histoire moderne à l’Université Rennes 2, membre du CERHIO-UMR 6258. Auteure notamment de Citoyennes tricoteuses. Les femmes du peuple à Paris pendant la Révolution française [1988] (Perrin, 2004) et Les Femmes dans la France moderne. XVIe-XVIIIe siècle (A. Colin, 2015). [Condorcet ; Olympe de Gouges ; Pierre Guyomar ; Claire Lacombe ; Etta Palm d’Aelders ; Révolution française ; Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt].

GOLDBLUM Caroline
Doctorante en histoire contemporaine, elle réalise une thèse sur « Françoise d’Eaubonne : une intellectuelle dans le XXe siècle » à l’Université Toulouse-Jean Jaurès. [Françoise d’Eaubonne].

GONDARD-COZETTE Danielle
Maîtresse de conférences en mathématiques à l’Université Pierre et Marie Curie. Auteure de « On R-places and Related Topics », dans Valuation Theory in Interaction (Series of Congress Reports, European Mathematical Society, 2014, p. 226-251). [Huguette Delavault].

GONNARD Catherine
Documentaliste multimédia. Auteure de Simone Baltaxé (Paris, Éditions Cercle d’Art, 2009) ; coauteure de Femmes artistes / Artistes femmes. Paris, de 1880 à nos jours (Hazan, 2007). [Laure Albin Guillot ; Hélène Bertaux ; Rosa Bonheur ; Marie-Anne Camax-Zoegger ; Mary Cassatt ; Virginie Demont-Breton ; Clémentine-Hélène Dufau ; Janine Niépce ; Syamour].

GUERIN Christian
Ancien élève de l’ENS, docteur d’État, professeur de chaire supérieure en classe préparatoire à Metz. Auteur de L’Utopie scout de France (Fayard, 1997) ; Scouts : histoire d’une dérive (Golias, 1999) ; co-auteur et directeur de Les Femmes agissent, le monde change. Histoire inédite de l’Union féminine civique et sociale (Le Cerf, 2005). [Monique Bouchez ; Andrée Butillard ; Hélène Caron ; Geneviève Delachenal ; Thérèse Doneaud ; Chantal Jannet ; Agnès Planchais ; Union féminine civique et sociale].

GUILPAIN Geneviève
PRAG de philosophie à l’ESPE de Créteil, UPEC, membre de Mnémosyne, de l’ANEF et de l’ARGEF. Auteure de Les Célibataires, des femmes singulières. Le célibat féminin en France, XVIIe-XXIe siècle (L’Harmattan, 2012). [Célibat].

HEDJERASSI Nassira
Professeure d’Université en sociologie de l’éducation à l’Université de Reims Champagne-Ardenne (membre du Centre d’études et de recherches sur les emplois et les professionnalisations, CEREP). Auteure de « La formation d’une philosophie féministe radicale, au croisement des oppressions de classe, de race et de sexe », Raisons éducatives, no 18, 2014, p. 89-108. [Black feminism ; Intersectionnalité].

HENNETTE-VAUCHEZ Stéphanie
Professeure de droit public à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Auteure de « More Women, but Which Women? The Rule and Politics of Gender Balance at the European Court of Human Rights », European Journal of International Law (2015, vol. 26, no 1, p. 229) et, avec D. Roman, « Du Sexe au Genre : le corps des femmes en droit international », dans E. Tourme Jouannet et al., Féminismes et droit international (Pedone, 2016). [Droit].

HERVE Scar
Titulaire du master « Politiques, Genres, Discriminations » de l’IEP Toulouse. Auteur de « Intersectionnalité, privilèges et identité(s) : une affirmation communautaire des féministes nord-américaines sur Tumblr » (IEP, 2013). [Cyberféministes].

HUGON Anne
Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle a édité Histoire des femmes en situation coloniale (Karthala, 2004) et est l’auteure de Un protestantisme africain (Karthala, 2007). [Awa Thiam].

JACQUEMART Alban
Sociologue, chercheur contractuel (CNRS-CESDIP) et chercheur associé au Centre Maurice Halbwachs et au Centre d’études de l’emploi. Il a publié Les Hommes dans les mouvements féministes. Socio-histoire d’un engagement improbable (PUR, 2015) et, avec V. Albenga et L. Bereni (dir.), « Appropriations ordinaires des idées féministes », Politix (no 109, 2015). [Charles Beauquier ; Ferdinand Buisson ; Justin Godart ; Jean Gondonneau ; Hommes féministes ; Irène et Pierre Jouannet (avec B. Pavard) ; Thomas Lancelot ; Ernest Legouvé (avec K. Offen) ; Georges Lhermitte ; Léon Richer ; Marcel Sembat ; Pierre Simon ; René Viviani].

JACQUEMOND Louis-Pascal
Inspecteur d’Académie honoraire, agrégé d’histoire et diplômé en droit et sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris, il est coauteur de La Place des femmes dans l’Histoire. Une histoire mixte (Belin, 2010), et il a publié Irène Joliot-Curie. Biographie (Odile Jacob, 2014) ainsi que L’Espoir brisé. 1936, les femmes et le Front populaire (Belin, 2016). [Irène Joliot-Curie].

JACQUES Catherine
Docteure en histoire de l’Université d’Angers et de l’Université libre de Bruxelles, collaboratrice scientifique auprès du Centre d’histoire du droit et d’anthropologie juridique de l’Université libre de Bruxelles, elle a publié Les Féministes belges et les luttes pour l’égalité politique et économique, 1918-1968 (Académie royale de Belgique, 2013). [Belgique ; Conseil international des femmes (CIF)].

KANDEL Lilian
Sociologue et féministe, elle a participé aux « Chroniques du sexisme ordinaire » (Les Temps Modernes, 1973-1983) ainsi qu’à nombre de revues et ouvrages collectifs. Elle a été co-responsable du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (CEDREF) à l’Université Paris 7-Denis Diderot. Elle a publié notamment Féminismes et Nazisme (Odile Jacob, 2004) et, en collaboration, MLF : textes premiers (Stock, 2009). Elle est membre du comité de rédaction des Temps Modernes et du jury du Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes. [Rita Thalmann ; Fiammetta Venner].

KARNAOUCH Denise
Chercheuse en histoire de l’éducation. Auteure de La Presse corporative et syndicale des enseignants. 1881-1940 (L’Harmattan, 2004) ; « Féminisme et coéducation en Europe », dans Clio. Femmes, Genre, Histoire (Coéducation et mixité, no 18, 2003). Elle a réédité et préfacé le livre de Marguerite Bodin L’Institutrice. Une féministe militante de la Belle Époque (L’Harmattan, 2012). [Marguerite Bodin ; Marie Guérin].

KERIGNARD Sophie
Enseignante. Auteure de 100 fiches d’histoire du XIXe siècle (Bréal, 2013) et d’une thèse intitulée « Les femmes, les mal entendues du discours libertaire ? De la fin du dix-neuvième siècle à la Grande guerre » (Université de Paris 8, 2004). [Anarchisme].

KNIBIEHLER Yvonne
Professeure émérite d’histoire, retraitée de l’enseignement supérieur, elle a publié de nombreux livres sur l’histoire des femmes, dont : Histoire des mères et de la maternité en Occident (PUF « Que sais-je ? », 2000) ; La Révolution maternelle (Perrin, 1997) ; La Virginité féminine (Odile Jacob, 2011) ; Accoucher (ENSP, 2016) ; Les Mots des mères (Robert Laffont, 2016, avec Martine Sagaert). Maternité (première vague) ; Germaine Poinso-Chapuis.

LABRY Manon
Docteure en civilisation nord-américaine. Auteure de Riot Grrrls. Chronique d’une révolution punk féministe (La Découverte/Zones, 2016). [Ladyfest].

LACHAISE Bernard
Professeur d’histoire contemporaine émérite à l’Université de Bordeaux 3. Il a principalement travaillé sur le gaullisme, le personnel politique français sous les IIIe, IVe et Ve Républiques ; la vie politique française depuis 1945 ; le monde universitaire français au XXe siècle, et a publié dernièrement Manon Cormier, une Bordelaise en résistance (1896-1945) aux éditions Confluences (2016). [Manon Cormier].

LACOUE-LABARTHE Isabelle
Maîtresse de conférences en histoire à Sciences Po Toulouse, membre du LaSSP, codirectrice de la revue Diasporas. Circulations, migrations, histoire. Auteure de : Le Trèfle et l’Étoile. Juifs et Irlandais : histoires parallèles, mémoires croisées (Autrement, no 70, février 2001) ; avec Maurice Goldring, Femmes, féminisme, sionisme dans la communauté juive de Palestine avant 1948 (L’Harmattan, 2012) ; « Historiens, historiennes et récit de soi », in Récit de soi, présence au monde : jugements et engagements (XVIe-XXIe siècles), sous la dir. d’Isabelle Luciani (Presses Universitaires de Provence, 2014). [Sylviane Agacinski ; Élisabeth Badinter ; Geneviève Fraisse ; Xavière Gauthier ; Colette Guillaumin ; Annik Houel ; Liliane Kandel ; Yvonne Knibiehler ; Nicole-Claude Mathieu ; Michelle Perrot ; Françoise Thébaud ; Éliane Viennot].

LAFON Claire
Doctorante en histoire et en science politique à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et Université Saint Louis – Bruxelles, membre du CreSPo – Centre de recherche en science politique), elle a codirigé avec Viviane Teitelbaum le Glossaire du féminisme (Le Bord de l’eau, 2014). [Denise Fuchs].

LAGRAVE Rose-Marie
Directrice d’études à l’EHESS. Auteure de Celles de la terre. Agricultrice : l’invention politique d’un métier (EHESS, 1988) ; Dissemblances. Jeux et enjeux du genre (L’Harmattan, 2003) ; Sept images d’amour (Les Prairies ordinaires, 2006) avec A. Farge et al. ainsi que « Dialogue du deuxième type sur la domination du principe masculin », dans En substances. Textes pour Françoise Héritier, sous la dir. de J.-L. Jamard et al. (Fayard, 2000, p. 457-469). [Recherche].

LAMOUREUX Diane
Professeure titulaire de philosophie politique à l’Université Laval, elle est militante et s’intéresse depuis de nombreuses années au féminisme et à l’antiféminisme. Elle a récemment fait paraître Le Trésor perdu de la politique (Écosociété, 2013), ainsi qu’aux Éditions du remue-ménage Pensées rebelles (2010), Les Possibles du féminisme (2016), et co-dirigé Les Antiféminismes (2015). [Québec].

LAS Nelly
Docteure en histoire, associée à l’Université hébraïque de Jérusalem et à Brandeis (USA). Auteure de Voix juives dans le féminisme. Résonances anglo-américaines (Honoré Champion, 2011) ; Le Féminisme face aux dilemmes juifs contemporains (dir., des Rosiers, 2013) ; Femmes juives dans le siècle. Histoire du Conseil international des femmes juives de 1899 à nos jours (L’Harmattan, 1996). Ses livres ont été traduits et publiés en anglais. [Antisémitisme ; Jacqueline Feldman ; Judaïsme/judéité ; Sionisme].

LASSERRE Audrey
Docteure de Langue et littérature françaises de l’Université Paris 3-Sorbonne Nouvelle, membre associée à l’UMR 7172 THALIM (Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité), elle a dirigé « Y a-t-il une histoire littéraire des femmes ? », LHT-Fabula (no 7, avril 2010, http://www.fabula.org/lht/7) et le volume Nomadismes des romancières contemporaines de langue française, avec Anne Simon (PSN, 2008). [Marie-Jo Bonnet ; Chanson ; Annie Cohen (avec C. Bard) ; Écriture féminine ; Cathy Bernheim ; Michèle Le Dœuff ; Littérature].

LATIMER Tirza T.
Historienne d’art et professeure d’études visuelles et critiques (California College of the Arts, San Francisco), Tirza True Latimer a publié, avec Whitney Chadwick, The Modern Woman Revisited: Paris Between the Wars (Rutgers University Press, 2003) ; elle est l’auteure de Women Together/Women Apart: Portraits of Lesbian Paris (Rutgers University Press, 2005) ; elle a co-écrit, avec Wanda Corn, le livre accompagnant l’exposition Seeing Gertrude Stein: Five Stories (University of California Press, 2011), qui leur a valu un « Stonewall Award ». Son livre Eccentric Modernisms: Making Differences in the History of American Art (University of California Press) paraîtra en 2017. [Claude Cahun].

LATTE ABDALLAH Stéphanie
Chargée de recherches au CNRS, rattachée à l’IREMAM. Elle travaille sur les femmes au Moyen-Orient et a notamment publié Femmes réfugiées palestiniennes (PUF, 2006) ; Le Féminisme islamique aujourd’hui (no 46 de Critique internationale, 2010) ; dirigé Féminismes islamiques (Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, décembre 2010) ; Des engagements féminins au Moyen-Orient (XXe-XXIe siècles) (avec Leyla Dakhli, Le Mouvement social, no 231, avril-juin 2010). [Féminismes islamiques].

LAUDE Madeleine
Professeure certifiée de Lettres modernes, retraitée, elle est co-auteure de Lip au féminin (Syros, 1977) et de 18 millions de bonnes à tout faire (Syros, 1978) ; elle a publié également Gabrielle Petit, l’indomptable (Le Monde libertaire, 2010). [Gabrielle Petit].

LAUFER Laurie
Présidente du comité scientifique de l’Institut Émilie du Châtelet, psychanalyste et professeure de psychopathologie clinique à l’Université Paris Diderot, elle membre du laboratoire « Centre de recherche Psychanalyse et Médecine et Société » (CRPMS) et responsable de son axe « Genre, normes et psychanalyse ». Auteure de nombreux articles sur les questions de psychanalyse et genre et a codirigé l’ouvrage Foucault et la psychanalyse (Hermann, 2015), et avec Florence Rochefort Qu’est-ce que le genre ? (Payot, 2014). [Julia Kristeva ; Psychanalyse].

LE BOULANGER Isabelle
Isabelle Le Boulanger est docteure en histoire et associée au Centre de recherche bretonne et celtique de l’Université de Bretagne occidentale. Elle est l’auteure de trois ouvrages parus aux Presses Universitaires de Rennes sur l’enfance malheureuse au XIXe siècle et d’un ouvrage, L’Exil espagnol en Bretagne (1937-1940), aux éditions Coop-Breizh. [Marie Le Gac-Salonne].

LE BROUSTER Pascale
Doctorante en histoire à l’université Paris VII – Denis Diderot, membre du laboratoire ICT, elle collabore au groupe Maitron « Corpus CFTC-CFDT » et est l’auteure de plusieurs articles, dont « Quelle stratégie syndicale pour les femmes ? Regard sur l’histoire de la CFDT de 1960 à nos jours », dans C. Guillaume (dir.), La CFDT à l’épreuve du réformisme (PUR, 2014). [Marcel Gonin ; Jeannette Laot ; Alphonse Pageaud ; Simone Troisgros].

LESSELIER Claudie
Agrégée et docteure en histoire, elle a co-dirigé avec F. Venner L’Extrême Droite et les femmes. Enjeux & actualité (Golias, 1997). [Prison ; Immigrées].

LEVEQUE Sandrine
Maîtresse de conférences en science politique à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, chercheuse au Centre européen de sociologie et de science politique (CNRS), elle travaille sur la parité en politique et sur la presse féminine et féministe. Auteure notamment de « La parité sous contrôle. Égalité des sexes et clôture du champ politique », Actes de la recherche en sciences sociales, no 204, 2014 avec Catherine Achin. [Nicole Ameline (avec S. Tricaud) ; Laurence Rossignol ; Martine Storti].

LIATARD Séverine
Historienne et productrice à France Culture. Auteure de Les femmes politiques. En France de 1945 à nos jours (Complexe, 2008) et de Colette Audry (1906-1990). Engagements et identités d’une intellectuelle (PUR, 2010). [Colette Audry].

LISZEK Slava
Journaliste, Slava Liszek fut l’une des rédactrices, pendant plus de quinze ans, d’Antoinette, le mensuel féminin de la CGT. Elle a réalisé de nombreuses enquêtes sur le travail des femmes en France et à l’étranger, et s’est intéressée à l’histoire des femmes, dans les syndicats et particulièrement à la CGT. Elle a publié une biographie de Marie Guillot, de l’émancipation des femmes à celle du syndicalisme (L’Harmattan, 1994) et poursuivit ses recherches sur les féministes de la CGT, malgré la maladie, jusqu’à son décès en 2014. [Madeleine Colin ; Marie Couette ; Christiane Gilles ; Marie Guillot ; Olga Tournade].

LOUVEAU Catherine
Sociologue, professeure en STAPS à l’Université Paris Sud, membre du CRESPPA-GTM (UMR 7217) et du Comité de direction de l’Institut Émilie du Châtelet. Auteure de Sports, école, société : la différence des sexes, avec A. Davisse (L’Harmattan, 1998) ; « Qu’est-ce qu’une “vraie” femme pour le monde du sport ? », dans F. Rochefort & L. Laufer (dir.), Qu’est-ce que le genre ? (Payot, 2014, p. 103-120). [Nicole Abar ; Sportives].

LUYSSEN Johanna
Journaliste à Libération. Auteure des 30 féministes que personne n’a vues venir (Le Contrepoint, 2015). [Pop féminisme].

MACHIELS Christine
Directrice du Centre d’animation et de recherche en histoire ouvrière et populaire (CARHOP asbl), docteure en histoire de l’Université d’Angers et de l’Université catholique de Louvain. Auteure de Le féminisme et la prostitution (1860-1960) (PUR, 2016). [Marcelle Legrand-Falco ; Prostitution ; Marguerite de Witt-Schlumberger].

MANSKER Andrea
Docteure en histoire de l’Université de Californie, Los Angeles, professeure d’histoire à Sewanee, University of the South aux États-Unis. Auteure de Sex, Honor, and Citizenship in Early Third Republic France (Palgrave Macmillan, 2011). [Arria Ly].

MARUANI Margaret
Sociologue, directrice de recherche au CNRS, fondatrice en 1995 du réseau de recherche MAGE (Marché du travail et genre) et de la revue Travail, genre et sociétés, elle est rattachée au CERLIS à l’Université Paris Descartes. Elle est docteure honoris causa de l’Université libre de Bruxelles et lauréate de la médaille d’argent du CNRS. Dernier ouvrage publié : Travail et genre dans le monde, l’état des savoirs (dir.) (La Découverte 2013). [Chantal Rogerat ; Maryse Dumas].

MASCLET Camille
Doctorante en sociologie politique à l’Université de Lausanne (IEPHI) et à l’Université Paris 8 (CSU-CRESPPA) et membre du Centre de recherche sur l’action politique de l’Université de Lausanne (CRAPUL). Auteure notamment de « La quête des féministes : techniques et enjeux de reconstruction d’un mouvement social » (Genèses, no 95, 2014) et de « Le féminisme en héritage ? Enfants de militantes de la deuxième vague », Politix (vol. 28, no 109, 2015). [Geneviève Baudino ; Paris/province ; Transmission (avec M. Charpenel)].

MAZZONE Fanny
Maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès, membre du Laboratoire de recherches appliquées en sciences sociales), elle est spécialisée dans les aspects socio-économiques du livre et les politiques éditoriales. [Édition ; Françoise Pasquier (avec N. Ringart)].

MEMBRADO Monique
Chercheure CNRS en sociologie à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, retraitée. Auteure notamment de « Le genre et le vieillissement : regard sur la littérature », Recherches féministes (vol. 26, no 2, 2013, p. 5-24). [Vieillir].

METZ Annie
Directrice de la Bibliothèque Marguerite Durand, elle a été co-commissaire de l’exposition Photo Femmes Féminisme, 1860-2010 : collections de la bibliothèque Marguerite Durand. Auteure de Marguerite Durand : histoire d’une femme, mémoire des femmes (ACP, 1992), elle a co-dirigé Guide des sources de l’histoire du féminisme (PUR, 2006). [Archives et bibliothèques ; Marguerite Durand ; Camille du Gast ; Marion Gilbert ; Harlor ; Photographie ; Lena Vandrey].

MEURET-CAMPFORT Ève
Docteure en sociologie de l’Université de Nantes (Membre du CENS), elle a réalisé sa thèse sur Des ouvrières en lutte. Mondes populaires et genre du syndicalisme dans un secteur d’emploi « féminin ». Le cas de l’usine Chantelle à Nantes (1966-2005) (2014). Elle a publié « Des ouvrières en lutte dans l’après 1968. Rapports au féminisme et subversions de genre » (avec F. Gallot, Politix, 2015, no 109). [Ouvrières (avec F. Gallot)].

MORSLY Dalila
Professeure émérite en sciences du langage et sociolinguistique de l’Université d’Angers. Auteure de Langages au féminin (Kachina-Université d’Angers, 2002). [Algérie ; Asma Guenifi ; Fadéla M’Rabet ; Wassyla Tamzali].

MOSSUZ-LAVAU Janine
Directrice de recherche émérite CNRS au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). Auteure de Femmes/Hommes, pour la parité (Presses de Sciences Po, 1998) ; Guerre des sexes : stop (Flammarion, 2009) ; Les Lois de l’amour. Les politiques de la sexualité en France (1950-2002) (Payot, 2002) ; La Vie sexuelle en France (Points Seuil, 2005) ; La Prostitution (Dalloz, 2015) et elle a dirigé le Dictionnaire des sexualités (Robert Laffont, 2014). [Monique Pelletier].

MOUJOUD Nasima
Maîtresse de conférences en anthropologie à l’Université Grenoble Alpes, membre du Laboratoire de recherches historiques Rhône-Alpes, elle a co-dirigé (avec Aissa Kadri) L’institutionnalisation du genre au Maghreb et en contexte migratoire (EME Éditions, 2015). Elle a publié des articles qui revisitent la migration pour développer la perspective postcoloniale au Maroc et en France. [Maroc (avec C. Arab)].

NAQUET Emmanuel
Docteur en histoire, professeur en classes préparatoires aux grandes écoles, membre des comités de rédaction d’Histoire@Politique et de Matériaux pour l’histoire de notre temps. Il a publié Pour l’Humanité. La Ligue des droits de l’Homme de l’affaire Dreyfus à la défaite de 1940 (PUR, 2014) ; co-dirigé Être dreyfusard, hier et aujourd’hui (PUR, 2009) et Citoyenneté, République, démocratie en France de 1789 à 1899 (PUR, 2014). [Ligue des droits de l’homme].

NAUDIER Delphine
Sociologue, chargée de recherche CNRS (CSU/CRESPPA/Paris 8) et enseignante à l’EHESS (Paris). Elle a coordonné avec Wenceslas Lizé et Séverine Sofio (dir.), Les stratèges de la notoriété. Intermédiaires et consécration dans les univers artistiques (Éd. des Archives contemporaines, 2014) et coordonné le dossier « Genre et activité littéraire : les écrivaines francophones », Sociétés contemporaines, n° 78, 2010. [Marie Cardinal ; Hélène Cixous ; Françoise Collin ; Virginie Despentes ; Annie Ernaux ; Annie Leclerc ; Christiane Rochefort ; Monique Wittig].

NOYE Sophie
Doctorante en théorie politique à Sciences-Po (CEVIPOF). Auteure de « Pour un féminisme matérialiste et queer », Contretemps, en ligne : http://www.contretemps.eu/interventions/féminisme-matérialiste-queer, 2014, ainsi que de « Matérialisme et queer dans la troisième vague en France », dans Féminismes au XXIe siècle, Rennes, PUR, 2016. [Antiracisme ; Marxisme ; Féminisme matérialiste ; Troisième vague].

OFFEN Karen
Membre de l’Institut Michelle Clayman pour la Recherche en études de genre à Stanford, cofondatrice en 1987 de la Fédération internationale de la recherche en histoire des Femmes (FIRHF/IFRWH), et membre du Bureau (2010-2015) du Comité international des sciences historiques. Parmi ses nombreuses publications : Globalizing Feminisms, 1789-1945 (Routledge, 2010) ; Les Féminismes en Europe, 1700-1950 (PUR, 2012). [Juliette Adam (avec A. Primi) ; G. Avril de Sainte-Croix ; Ernest Legouvé (avec A. Jacquemart) ; Jeanne Schmahl ; Jenny P. d’Héricourt (avec A. Primi)].

ORTIZ Laure
Professeure agrégée des Universités en Droit public à Sciences Po Toulouse (Laboratoire des Sciences Sociales du Politique). Auteure de « La question de l’apparition des femmes dans l’Histoire » et de « Marie-France Brive, une militante de la mémoire », in I. Corradin et J. Martin, Les Femmes, sujets d’Histoire (PUM, 1999, p. 19-32 et p. 313-317). [Marie-France Brive ; Anne Nègre ; Linda Weil-Curiel].

PAOLETTI Marion
Maîtresse de conférences en science politique – HDR à l’Université de Bordeaux, membre du Centre Émile Durkheim. Elle travaille sur le genre et la parité, sujet sur lequel elle a publié de nombreux articles et coordonné un ouvrage : Sexe, genre et politique (Economica, 2007). Elle appartient au comité de rédaction de Travail, genre et sociétés. [Sabine Salmon ; Anne Zelensky].

PAPERMAN Patricia
Professeure de sociologie, Université de Paris VIII, membre du Laboratoire d’études de genre et de sexualité. A traduit Carol Gilligan, Une voix différente (Flammarion, 2008), et édité avec P. Molinier, C. Gilligan, A. Hochschild & J. Tronto, Contre l’indifférence des privilégiés (Payot, 2013). Également auteure de : Le Souci des autres. Éthique et politique du care (EHESS, 2005 & 2011), avec S. Laugier (dir.), Qu’est-ce que le care ? (Payot, 2009), avec P. Molinier et S. Laugier (dir.), Care et Sentiments (PUF, 2013). [Care].

PARIS Myriam
Doctorante en science politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur la sociohistoire des féminismes à La Réunion. Elle a notamment publié « “Nous qui versons la vie goutte à goutte” : l’Union des femmes de La Réunion face à la biopolitique coloniale », dans M. Arino et V. Magdelaine-Andrianjafitrimo (dir.), Résistances et revendications féminines dans les îles des Caraïbes et de l’Océan Indien (Université de La Réunion/Éditions K’A, 2015). [Isnelle Amelin ; La Réunion].

PAVARD Bibia
Maîtresse de conférences en histoire à l’Université Panthéon-Assas, membre du Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaire sur les médias. Elle est l’auteure de Si je veux, quand je veux. Contraception et avortement dans la société française (1956-1979) (PUR, 2012) et avec Michelle Zancarini-Fournel de Luttes de Femmes. Cent ans d’affiches féministes (Les Échappés, 2013). [Monique Antoine ; Sylvina Boissonnas ; Huguette Bouchardeau ; Contraception et avortement ; Yvonne Dornès ; Simone Iff ; Irène et Pierre Jouannet (avec A. Jacquemart) ; Emmanuèle de Lesseps ; Planning familial ; Simone Veil].

PAVEAU Marie-Anne
Professeure en sciences du langage à l’université Paris 13, membre de l’équipe Pléiade, directrice de la collection « L’attrape-corps » aux Éditions de La Musardine. Elle est notamment l’auteure de Langage et morale (Lambert-Lucas, 2013) et du Discours pornographique (La Musardine, 2014). [Pornographie].

PAVILLARD Anne-Marie
Bibliothécaire retraitée. Membre du CA d’Archives du féminisme, membre de l’équipe des Cahiers du féminisme dans les années 1980-1990, sous le nom d’Anne-Marie Granger. [Camille Drevet].

PEDERSEN Jean Elisabeth
Historienne. Associate Professor, History, Eastman School of Music, University of Rochester, États-Unis. Elle est auteure de Legislating the French Family : Feminism, Theater, and Republican Politics, 1870-1920 (New Brunswick (NJ)/Londres, Rutgers University Press, 2003). [Marya Chéliga-Loewy].

PEIFFER Jeanne
Historienne des mathématiques, directrice de recherche émérite au CNRS (membre du Centre Alexandre Koyré, http://koyre.ehess.fr). [Sciences].

PELLEGRIN Marie-Frédérique
Maîtresse de conférences en philosophie de l’université Lyon 3, spécialiste du cartésianisme et de sa postérité aussi bien chez Malebranche : Le système de la loi de Nicolas Malebranche (Vrin, 2006) que dans les débats féministes avec l’édition complète des traités de Poullain de La Barre : De l’égalité des sexes ; De l’éducation des dames ; de l’excellence des hommes (Vrin, 2011), la publication du collectif Penser au féminin à l’âge classique (Revue philosophique, no 3, 2013) ou la codirection du volume : Élisabeth de Bohème face à Descartes : deux philosophes ? (Vrin, 2014). [Cartésianisme ; Marie Le Jars de Gournay ; François Poullain de La Barre].

PELLEGRIN Nicole
Historienne moderniste et anthropologue, chargée de recherche honoraire au CNRS (IHMC/ENS), spécialiste de la construction vestimentaire du masculin et du féminin et des dictionnaires biographiques de femmes célèbres : Histoires d’historiennes (PUSE, 2006) ; Écrits féministes de Christine de Pizan à Simone de Beauvoir. Une anthologie (Flammarion, 2010) ; (avec Cathy McClive) Femmes en fleurs, femmes en corps. Sang, santé, sexualités, du Moyen Âge aux Lumières (PUSE, 2010) ; l’édition commentée du Dictionnaire historique, littéraire et bibliographique des Françaises et des Étrangères naturalisées en France, connues par leurs écrits […] de Fortunée Briquet, Paris, 1804 (PUSE, 2016). [Féminisme d’Ancien Régime ; Christine de Pizan].

PERROT Michelle
Historienne, professeure honoraire de l’Université Paris7-Diderot. Elle a co-dirigé avec Georges Duby l’Histoire des femmes en Occident, 5 volumes, Paris, Plon, 1991-1992, et est l’auteure de : Les Ouvriers en grève (Mouton, 1974, rééd. EHESS, 2001) ; Les Femmes ou les silences de l’Histoire (Flammarion, 1998) ; Les Ombres de l’Histoire (Flammarion, 2001) ; Histoire de chambres (Le Seuil, 2009 – prix Femina/Essai) ; Mélancolie ouvrière (Grasset, 2012) ; Des femmes rebelles. Olympe de Gouges, Flora Tristan, George Sand (Elyzad, 2014). [George Sand].

PEZEU Geneviève
Agrégée d’histoire, doctorante, membre du laboratoire CERLIS de l’université de Paris 5. Elle est l’auteure de Éduquer par la diversité en Europe (L’Harmattan, 2010) ; Le Genre dans l’enseignement supérieur et la recherche (ANEF, La Dispute, 2014). [Éducation (avec R. Rogers)].

PICQ Françoise
Maîtresse de conférences honoraire en science politique, Université Paris-Dauphine (membre de l’IRISSO UMR 7170). Elle est l’auteure de Libération des femmes, quarante ans de mouvement (Éditions-dialogues.fr, 2011) ; Féministe encore et toujours (Indigène, 2012). [Françoise Basch ; Marie Dedieu ; Odile Dhavernas ; Marie-Jo Dhavernas ; Josette Trat].

PLANTE Christine
Professeure de littérature française et d’études sur le genre à l’université de Lyon 2, membre de l’UMR IHRIM. Elle a notamment publié La Petite Sœur de Balzac. Essai sur la femme auteur (1re éd. 1989, PUL, 2015), et de nombreux articles sur la littérature du XIXe siècle, la place des femmes et les rapports de genre dans la culture. [Constance de Salm].

POMART Julien
Archiviste, responsable des Archives de la Fondation Maison des sciences de l’homme. Il est l’auteur d’Inventaire du fonds Marguerite Pichon-Landry (Archives de la FMSH, 2013). [Marguerite Pichon-Landry].

POREE Lydie
Archiviste aux Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, elle est l’auteure, avec Patricia Godard, de Les Femmes s’en vont en lutte. Histoire et mémoire des luttes féministes à Rennes (1965-1985) (Goater, 2014). [Rennes].

PREARO Massimo
Marie Curie Fellow (2013-2015), membre associé du Centre Émile Durkeim de Bordeaux et membre du Centre de recherche PoliTeSse / politics and theories of sexualities de l’Université de Vérone. Auteur de Le moment politique de l’homosexualité. Mouvements, identité et communautés en France (PUL, 2014) et de La fabbrica dell’orgoglio. Una genealogia dei movimenti LGBT (ETS, 2015). [LGBT].

PRIMI Alice
Enseignante, docteure en histoire contemporaine, auteure de Femmes de Progrès. Françaises et Allemandes engagées dans leur siècle, 1848-1870 (PUR, 2010). [Juliette Adam (avec K. Offen) ; Angélique Arnaud (avec S. Delvallez) ; Julie-Victoire Daubié ; Jenny P. d’Héricourt (avec K. Offen) ; André Léo].

RAULT Michèle
Conservatrice en chef du patrimoine, ville d’Ivry-sur-Seine. Elle est auteure de « Missionnaire dans le monde ouvrier : naissance de la Mission de France féminine », dans L’Autre Visage de la mission : les femmes (no 16, Kartala, 2010, p. 135-141). « En mission dans le monde ouvrier, dans les années 1940-1970 », Chrétiennes, Clio, no 15, 2002, p. 135-145). [Louisette Blanquart].

RAVET Hyacinthe
Professeure des universités, sociologue et musicologue, Université Paris-Sorbonne. Elle est auteure de Musiciennes. Enquête sur les femmes et la musique (Autrement, 2011), L’Orchestre au travail. Interactions, négociations, coopérations (Vrin, 2015) et Sociologie des arts (Armand Colin, 2015). [Anne Sylvestre (avec N. Ringart)].

REBOURS Hélène
Archiviste, elle a classé les fonds d’archives de Marie-Josèphe Réchard et de la section niortaise de l’UFSF conservés au Centre des archives du féminisme. [Marie-Josèphe Réchard].

REGNIER Philippe
Directeur de recherche au CNRS (IHRIM, UMR 5317, Université de Lyon) et spécialisé dans l’étude littéraire du saint-simonisme, Philippe Régnier a produit depuis 1989 (« De l’androgenèse du féminisme : les saint-simoniens », Cahiers du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes – CEDREF) une dizaine d’articles analysant le féminisme d’Enfantin et de son courant ainsi que sa prégnance dans les textes de Michelet et de George Sand. [Barthélemy Enfantin].

RENNES Juliette
Maîtresse de conférences en sociologie à l’EHESS, rattachée au Centre d’étude des Mouvements sociaux, elle est membre des comités de rédaction de Clio, Mouvements ainsi que de Travail, genre et sociétés. Elle a notamment publié Le Mérite et la nature. Une controverse républicaine : l’accès des femmes aux professions de prestige (Fayard, 2007) et Femmes en métiers d’hommes (cartes postales, 1890-1930) (Bleu autour, 2013). [Avocates ; Jeanne Chauvin].

RENOULT Anne
Conservatrice à la Bibliothèque nationale de France, auteure de Andrée Viollis, une femme journaliste (Presses de l’Université d’Angers, 2004) et d’un doctorat d’histoire sur Andrée Viollis (1870-1950) soutenu à l’IEP de Paris en 2012. [Andrée Viollis].

RINGART Nadja
Sociologue et féministe, Nadja Ringart travaille principalement avec des associations d’insertion sociale et d’éducation populaire, auprès de femmes battues plutôt que de femmes battantes. Elle a réalisé quelques films féministes en vidéo, en particulier Maso et Miso vont en bateau, en collaboration avec Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder (1976). Elle recueille des témoignages de féministes actives aux premiers temps du MLF, dans l’espoir de rendre justice aux femmes qui ont inventé des slogans, défilé et chanté, sans pour autant connaître la notoriété. [Françoise Pasquier (avec F. Mazzone) ; Anne Sylvestre (avec H. Ravet)].

RIONDET Charles
Ingénieur de recherches, docteur en histoire de l’université Paris 8, auteur de Le Comité parisien de la libération (PUR, 2016). [Marie-Hélène Lefaucheux].

RIOT-SARCEY Michèle
Professeure émérite d’histoire contemporaine, Université Paris 8. Elle est notamment l’auteure de La Démocratie à l’épreuve des femmes. Trois figures critiques du pouvoir (Albin Michel, 1994) ; Histoire du féminisme (La Découverte, 2002, 3e éd. 2015) ; De la différence des sexes. Le genre en histoire (Larousse, 2010) ; Le Procès de la Liberté (La Découverte, 2016) et Le Genre en questions. Pouvoir, politique, écriture de l’histoire (Créaphis, 2016). [Jeanne Deroin ; Eugénie Niboyet ; Désirée Véret/Gay ; Femmes de 1848 ; Saint-simoniennes].

RIPA Yannick
Professeure en histoire de l’Europe politique et sociale de l’Europe du XIXe siècle, membre du laboratoire SIRICE et du Labex EHNE, Axe 6 : Pour une histoire genrée de l’Europe. Elle est l’auteure de : Les Femmes dans la société française, une histoire d’idées reçues (Le Cavalier bleu, 2016) ; L’Étonnante Histoire des belles-mères (dir.) (Belin, 2015) ; Les Femmes actrices de l’histoire. France, 1789 à nos jours (Colin, 2010) ; L’Affaire Hersilie Rouy (Tallandier, 2010). [Fadela Amara ; Marie Bashkirtseff ; Éric Fassin ; Yves Guyot ; Daniel Lesueur].

RIVIERE Anne
Historienne de l’art, auteure de plusieurs ouvrages sur Camille Claudel ; commissaire des expositions Jane Poupelet (Gallimard, 2005), Les Sculpteurs femmes du XVIIIe à nos jours, Boulogne-Billancourt (Somogy, 2011), Camille Claudel, Roubaix (Gallimard, 2014). Auteure d’un dictionnaire des sculptrices (Maré & Martin, 2016). Membre du conseil scientifique réuni pour le musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine. [Gustave Haller ; Blanche Moria ; Jane Poupelet].

ROBICHON Suzette
Militante associative, elle est l’auteure d’articles dans différentes revues homosexuelles ou lesbiennes (dont Masques, Lesbia magazine), de « Mon voyage sans fin avec Monique Wittig : le choc des mots », dans Lire Monique Wittig aujourd’hui, Lyon, PUL, 2012, p. 167-174, et éditrice de la revue et maison d’édition Vlasta. [Anne-Marie Grélois (avec C. Brecourt-Villars) ; Nelly Martin].

ROCHEFORT Florence
Chargée de recherche au CNRS (GSRL EPHE/CNRS) et co-directrice de la revue Clio. Elle a co-dirigé notamment Penser avec Françoise Collin. Le féminisme et l’exercice de la liberté (Éditions iXe, 2015, en coll. avec D. Fougeyrollas-Schwebel) et Qu’est-ce que le genre ? (Payot, 2014. en coll. avec L. Laufer). [Anticléricalisme ; Maria Deraismes ; Pauline Kergomard ; Laïcité].

ROGERS Rebecca
Professeure en histoire de l’éducation à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales-Sorbonne, membre du Centre de recherche sur les liens sociaux (CERLIS). Auteure de Les Bourgeoises au pensionnat. L’éducation féminine au XIXe siècle (trad. de From the Salon to the Schoolroom), Rennes, PUR, 2007 ; Les Demoiselles de la Légion d’honneur. Les maisons d’éducation de la Légion d’honneur au XIXe siècle (2e éd., Perrin, 2006). [Éducation (avec G. Pezeu)].

ROLL Sandrine
Professeure d’histoire-géographie dans le secondaire et docteure en histoire. Elle est l’auteure « Consommer autrement à la Belle Époque : Gabrielle Duchêne et Henriette Brunhes », dans C. Bard (dir.), Les Féministes de la première vague (PUR, 2015). [Mariel Brunhes Delamarre ; Augusta Moll-Weiss].

ROLLET Brigitte
Chercheuse (habilitée) en cinéma et médias au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines de l’Université de Versailles Saint-Quentin, enseignante à Sciences Po, elle est auteure de Coline Serreau (MUP, 1998) ; Télévision et homosexualité (L’Harmattan, 2007) ; Jacqueline Audry. La femme à la caméra (PUR, 2015) et co-auteure de Cinema and the Second Sex. Women’s Filmmaking in France in the 1980s and 1990s (Continuum, 2001). [Jacqueline Audry ; Cinéma ; Humour (avec C. Bard) ; Florence Foresti ; Coline Serreau ; Agnès Varda].

ROLLET Catherine
Professeure des universités émérite à l’Université de Versailles-Saint-Quentin, spécialiste de démographie historique, elle a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire de la petite enfance, en particulier : La Politique à l’égard de la petite enfance sous la Troisième République (INED/PUF, 1990). [Germaine Montreuil-Straus].

RONSIN Francis
Ancien professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne, il a beaucoup publié sur le néo-malthusianisme et les combats autour du divorce. Il est l’auteur notamment de La Grève des ventres. Propagande néo-malthusienne et baisse de la natalité en France, XIXe-XXe siècles (Aubier-Montaigne, 1980) et de Le Sexe apprivoisé. Jeanne Humbert et la lutte pour le contrôle des naissances (avec R.-H. Guerrand, La Découverte, 1990). [Jeanne Humbert].

RUAULT Lucile
Doctorante en sociologie politique au Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS), Lucile Ruault enseigne à l’Université Lille 2. Elle prépare une thèse sur les mobilisations de femmes pour une prise en charge autonome de leur santé dans les années 1970, à partir des groupes revendiquant l’avortement libre et des collectifs de self-help en France. Elle a récemment publié « La circulation transnationale du self-help féministe : acte 2 des luttes pour l’avortement libre ? », Critique internationale, vol. 1, no 70, 2016, p. 37-54. [Santé].

RUBEL Nathalie
Professeure de philosophie en lycée, auteure d’une thèse de doctorat, Sexe et laïcité. L’égalité sexuelle comme critère fondamental de laïcité du droit (Université Lille 3, 2009, accessible en ligne), ainsi que d’articles interrogeant notamment la sexuation de l’état civil. Ancienne militante du mouvement féministe et lesbien lillois et national. [Roseline Tiset].

SALOMON Christine
Anthropologue, auteure de Savoirs et pouvoirs thérapeutiques kanaks (PUF, 2000), a dirigé avec Michel Naepels, Terrains et destins de Maurice Leenhardt (Cahiers de L’Homme, EHESS, 2007) et a été à l’initiative (avec Christine Hamelin) de l’étude sociologique en population générale féminine sur les violences faites aux femmes : Santé, conditions de vie et de sécurité des femmes calédoniennes (INSERM, 2002-2003) dont les résultats ont donné lieu à de nombreuses publications. [Kanaky].

SANCHEZ Nelly
Professeure de français, docteur ès lettres, auteure de Georges de Peyrebrune, du prix « Vie Heureuse » à la Société des Gens de Lettres (1881-1917), « Les Correspondances » (Classiques Garnier, 2016), de Images de l’Homme dans les romans de Rachilde et de Colette (1884-1943) (Éditions universitaires européennes, 2010) et des Lettres de Camille Delaville à Georges de Peyrebrune (1884-1888) (CNRS, 2010). [Librairie].

SENAC Réjane
Chargée de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po – CEVIPOF, elle est membre du comité de pilotage de PRESAGE. Elle est en particulier l’autrice de L’Égalité sous conditions. Genre, parité, diversité (Presses de Sciences Po, 2015) ; L’Invention de la diversité (PUF, 2012) ; L’Ordre sexué. La perception des inégalités femmes-hommes (PUF, 2007) et du « Que sais-je ? » sur La Parité (PUF, 2008). [Parité].

SOHN Anne-Marie
Professeure émérite d’histoire contemporaine à l’ENS de Lyon, elle a publié, entre autres : Chrysalides. Femmes dans la vie privée (XIXe-XXe siècles) (Publications de la Sorbonne, 1996), Du premier baiser à l’alcôve. La sexualité des Français au quotidien (1850-1950) (1996, Aubier, 1996), Âge tendre et tête de bois. Histoire des jeunes des années 1960 (Hachette Littérature, 2001), « Sois un homme ». La construction de la masculinité au XIXe siècle (2009, Le Seuil), Une histoire sans les hommes est-elle possible. Genre et masculinités (ENS éditions, 2013) et La Fabrique des garçons (Textuel, 2015). [Henriette Alquier ; Marthe et Antoinette Bigot ; Lucie Colliard ; Noëlie Drous ; Institutrices ; Pierrette et Henriette Rouquet].

SOWERWINE Charles
Historien, professeur émérite à l’Université de Melbourne. Auteur de A Political Romance: Léon Gambetta, Léonie Léon and the Making of the French Republic, 1872-1882, avec Susan Foley (Palgrave, 2012) ; Madeleine Pelletier, une féministe dans l’arène politique, avec Claude Maignien (Éd. ouvrières, 1992) ; Les Femmes et le socialisme : cent ans d’histoire (Presses Sciences Po, 1978). [Marie-Rose Astié de Valsayre ; Stéphanie Bouvard ; Emma Couriau ; Caroline Kauffmann ; Madeleine Pelletier ; Eugénie Potonié-Pierre ; Marianne Rauze ; Élisabeth Renaud ; Yvette Roudy ; Léonie Rouzade ; Louise Saumoneau].

STERCKX Marjan
Maîtresse de conférences en histoire de l’art, Université de Gand, Belgique. Elle est auteure de, entre autres, Sisyphus’ dochters. Vrouwelijke beeldhouwers en hun werk in de publieke ruimte (Parijs, Londen, Brussel, ca. 1770-1953) [Sisyphus’ Daughters. Women Sculptors and Their Work in the Public Space] (KVAB Press, 2012). [Yvonne Serruys].

TAÏEB Édith
Assistant professor of french à The American University of Paris. Auteure de : La Citoyenne (Syros, 1982) ; « La référence à 89 dans le discours d’Hubertine Auclert », Les Femmes et la Révolution française, t. 3 (PUM, 1991) ; « Le politique et le domestique. L’argumentation d’Hubertine Auclert sous la IIIe République », Mots. Les langages du politique, n° 78 (ENS, 2005) ; « Hubertine Auclert, féministe “intégrale” », dans C. Bard (dir.), Les Féministes de la première vague (PUR, 2015). [Hubertine Auclert].

TATON Floris
Doctorante en histoire contemporaine, Université d’Angers, thèse en cours sur l’histoire des performances féministes, membre du CERHIO. [Clarisse Hahn ; Nicola L ; Tania Mouraud ; Valérie Mréjen ; Marie Orensanz ; Gina Pane ; Valentine Penrose ; Performance ; Ody Saban ; Zineb Sedira ; Agnès Thurnauer].

TCHARTILOGLOU Françoise
Poète, peintre et comptable. En 1990, elle rencontre Geneviève Pastre, puis partage l’aventure poétique des Octaviennes. Auteure de : Galaxie rose (éd. Geneviève Pastre, 1996), Pour t’aimer (La Maison Rhodanienne de Poésie, 2004, Prix Renée Vivien 2000), Aérienne (Flammes Vives, 2012). Nombreuses expositions en France et à l’étranger. [Geneviève Pastre].

TETART Philippe
Maître de conférences en histoire, université du Maine. Membre du laboratoire Violences, Identités Politiques et Sports. Il est notamment l’auteur des Pionniers du sport (La Martinière/BNF, 2016). Il a dirigé La Presse régionale et le sport. Naissance de l’information sportive. Années 1870-1914 (PUR, 2015), Histoire du sport en France (Vuibert, 2007). [Alice Milliat].

THEBAUD Françoise
Professeure émérite d’histoire contemporaine de l’Université d’Avignon, chercheuse associée à l’Institut des Études Genre de l’Université de Genève, codirectrice de la revue Clio, membre de l’axe Genre du LabEx EHNE. Après de nombreuses publications en histoire des femmes et du genre, elle travaille à une biographie de Marguerite Thibert. [Première Guerre mondiale ; Socialistes ; Marguerite Thibert ; Édith Thomas].

TRAT Josette
Sociologue, membre du comité de lecture des Cahiers du Genre, a coordonné : Les Cahiers du féminisme (1977-1998). Dans le tourbillon du féminisme et de la lutte des classes (Syllepse, 2011), et publié : « Friedrich Engels : de la propriété privée à l’assujettissement des femmes », Sous les Sciences sociales, le genre (La Découverte, 2010). [Trotskystes].

TRICAUD Sabrina
Professeure agrégée et docteure en histoire, chercheure associée au Centre d’histoire de Sciences Po. Elle est l’auteure des Années Pompidou (Belin, 2014), de Georges Pompidou et Mai 1968 (PIE-Peter Lang, 2008). [Nicole Ameline (avec S. Lévêque) ; Roselyne Bachelot ; Droites ; Hélène Gisserot ; Florence d’Harcourt ; Irène de Lipkowski].

VAHE Isabelle
Docteure en histoire de l’Université Paris 8, chargée du projet de la Maison Louise de Bettignies à Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Thèse sur : Jeanne Mélin (1877-1964), un parcours singulier dans la mouvance féministe et pacifiste en France au XXe siècle, Université Paris 8, 2004 ; résumée dans « Entre ombre et lumières, le parcours singulier d’une féministe pacifiste Jeanne Mélin (1877-1964) », Clio, 2006. [Jeanne Mélin].

VALENTI Catherine
Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Toulouse II-Jean Jaurès. Elle est notamment l’auteure de : Histoire de l’avortement XIXe-XXe siècle (Le Seuil, 2003, en collaboration avec Jean-Yves Le Naour) ; Le Procès de Bobigny (Larousse, 2010). [Clémentine Autain ; Gisèle Halimi ; Najat Vallaud-Belkacem].

VENNER Fiammetta
Docteure en science politique, auteure d’une thèse sur la droite radicale française à la fin du XXe siècle. Elle a publié de nombreux essais sur l’intégrisme et les mouvements politiques radicaux, l’opposition à l’avortement, l’homophobie, les femmes d’extrême droite. Journaliste également, elle a notamment fondé en 1997, avec Caroline Fourest, la revue ProChoix. [Safia Lebdi ; Claudie Lesselier ; Femen].

WISS Lorraine
Doctorante à l’Université Lumière Lyon 2, membre du laboratoire Passages XX-XXI, elle mène actuellement une thèse sur « Les représentations des femmes par les femmes au théâtre, des années 1970 à aujourd’hui en France ». [Théâtre].

ZANCARINI-FOURNEL Michelle
Professeure émérite d’histoire contemporaine, Université Lyon 1, membre du LARHRA, codirectrice de : Le Siècle des féminismes (L’Atelier, 2004) ; auteure de : Histoire des femmes en France (XIXe-XXe siècles) (PUR, 2005) ; Le Moment 68. Une histoire contestée (Le Seuil, 2008) ; Les Lois Veil (Colin, 2012, avec B. Pavard et F. Rochefort) ; Luttes de femmes. Un siècle d’affiches féministes (Les Échappés, 2013, avec B. Pavard). [Mai-juin 1968].

Entrées biographiques

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A

Abar Nicole (Catherine Louveau)
Adam Juliette (Alice Primi et Karen Offen)
Adler Laure (Claire Blandin)
Agacinski Sylviane (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Akerman Chantal (Sandy Flitterman-Lewis)
Albin Guillot Laure (Catherine Gonnard)
Albrecht Berty (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Alonso Isabelle (Claire Blandin)
Alphen-Salvador Gabrielle (Michèle Bitton)
Alquier Henriette (Anne-Marie Sohn)
Amara Fadela (Yannick Ripa)
Amelin Isnelle (Myriam Paris)
Ameline Nicole (Sandrine Lévêque et Sabrina Tricaud)
André Léo (Alice Primi)
Antoine Monique (Bibia Pavard)
Arcier Raymonde (Fabienne Dumont)
Arnaud Angélique (Sophie Delvallez et Alice Primi)
Arnauld George (Ève Gianoncelli)
Arria Ly (Andrea Mansker)
Astié de Valsayre Marie-Rose (Charles Sowerwine)
Aubrac Lucie (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Auclert Hubertine (Édith Taïeb)
Audouard Olympe (Isabelle Ernot)
Audry Colette (Séverine Liatard)
Audry Jacqueline (Brigitte Rollet)
Autain Clémentine (Catherine Valenti)
Avril de Sainte-Croix G. (Karen Offen)

B

Bachelot Roselyne (Sabrina Tricaud)
Badinter Élisabeth (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Baldeck Marylin (Mireille Douspis)
Basch Françoise (Françoise Picq)
Bashkirtseff Marie (Yannick Ripa)
Baudino Geneviève (Camille Masclet)
Bavay Francine (Catherine Achin)
Beauquier Charles (Alban Jacquemart)
Beauvoir Simone de (Sylvie Chaperon)
Beddoukh Laure (Christine Bard)
Bérère Marie-Jeanne (Malthilde Dubesset)
Bernheim Cathy (Audrey Lasserre)
Bertaux Hélène (Catherine Gonnard)
Bertin Célia (Sylvie Chaperon)
Bigot Marthe et Antoinette (Anne-Marie Sohn)
Blanquart Louisette (Michèle Rault)
Bodin Louise (Colette Cosnier †)
Bodin Marguerite (Denise Karnaouch)
Bogelot Isabelle (Colette Avrane,avec Christine Bard)
Boissonnas Sylvina (Bibia Pavard,avec Hélène Fleckinger)
Bonheur Rosa (Catherine Gonnard)
Bonnet Marie-Jo (Audrey Lasserre)
Bonnevial Marie (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Bouchardeau Huguette (Bibia Pavard)
Boucheron Brigitte (Irène Corr adin)
Bouchez Monique (Christian Guérin)
Bouglé Marie-Louise (Colette Avrane)
Bourcier Marie-Hélène/Sam (Ilana Eloit)
Bourgeois Louise (Marie-Laure Bernadac)
Bousquet Danielle (Mireille Douspis)
Bouvard Stéphanie (Charles Sowerwine)
Bouvier Jeanne (Colette Avrane)
Bretécher Claire (Claire Blandin)
Brion Hélène (Colette Avrane, avec Christine Bard)
Brive Marie-France (Laure Ortiz)
Brunerie-Kauffmann Joëlle (Sandrine Garcia)
Brunhes Delamarre Mariel (Sandrine Roll)
Brunschvicg Cécile (Cécile Formaglio)
Buet Jackie (Françoise Flamant)
Buisson Ferdinand (Alban Jacquemart)
Bureau Annie (Sandrine Garcia)
Butillard Andrée (Christian Guérin)

C

Cahun Claude (Tirza T. Latimer)
Calmis Charlotte (Marie-Jo Bonnet)
Camax-Zoegger Marie-Anne (Catherine Gonnard)
Capy Marcelle (Christine Bard)
Cardinal Marie (Delphine Naudier)
Caron Hélène (Christian Guérin)
Casalis Marie-France (Sandrine Garcia)
Cassatt Mary (Catherine Gonnard)
Casteras Christiane de (Fabienne Dumont)
Causse Michèle (Katy Barasc)
Cenival Marie de (Lucie Bargel)
Chafiq Chahla (Christine Bard)
Charest Danielle (Dominique Bourque)
Chaton Jeanne (Sylvie Chaperon)
Chauvin Jeanne (Juliette Rennes)
Chéliga-Loewy Marya (Jean Elisabeth Pedersen)
Chenu Jeanne (Magali Dell a Sudda)
Chetcuti-Osorovitz Natacha (Catherine Florian)
Choisy Maryse (Nicole G. Albert)
Cixous Hélène (Delphine Naudier)
Clerc Thérèse (Pauline Boivineau)
Cohen Annie (Christine Bard et Audrey Lasserre)
Colin Madeleine (Slava Liszek †)
Colliard Lucie (Anne-Marie Sohn)
Collin Françoise (Delphine Naudier)
Comte Francine (Marion Charpenel)
Condé Maryse (Christiane Chaulet Achour)
Condorcet (Dominique Godineau)
Corlieu Cécile de (Magali Dell a Sudda)
Cormier Manon (Bernard Lachaise)
Couette Marie (Slava Liszek †)
Couriau Emma (Charles Sowerwine)

D

Dallier Aline (Fabienne Dumont)
Dalsace Jean (Sandrine Garcia)
Daubié Julie-Victoire (Alice Primi)
De Haas Caroline (Delphine Dulong)
Deblé Colette (Fabienne Dumont)
Dedieu Marie (Françoise Picq)
Delachenal Geneviève (Christian Guérin)
Delavault Huguette (Danielle Gondard-Cozette)
Delphy Christine (Sylvie Chaperon)
Démar Claire (Sophie Delvallez)
Demont-Breton Virginie (Catherine Gonnard)
Dental Monique (Marion Charpenel)
Deraismes Maria (Florence Rochefort)
Deroin Jeanne (Michèle Riot-Sarcey)
Despentes Virginie (Delphine Naudier)
Deudon Catherine (Marion Charpenel)
Devaud Marcelle (France Chabod)
Dhavernas Marie-Jo (Françoise Picq)
Dhavernas Odile (Françoise Picq)
Dmitrieff Élisabeth (Xavière Gauthier)
Doneaud Thérèse (Christian Guérin)
Dornès Yvonne (Bibia Pavard)
Dourlen-Rollier Anne-Marie (Sandrine Garcia)
Drevet Camille (Anne-Marie Pavillard)
Drous Noëlie (Anne-Marie Sohn)
Dubois Bernice (Yves Denéchère)
Duchêne Gabrielle (Colette Avrane,avec Christine Bard)
Dufau Clémentine-Hélène (Catherine Gonnard)
Dufourt Renée (Mathilde Dubesset)
Dulac Germaine (Sandy Flitterm an-Lewis)
Dumas Francine (Évelyne Diebolt)
Dumas Maryse (Margaret Maruani)
Duncan Isadora (Pauline Boivineau)
Durand Marguerite (Annie Metz)
Duras Marguerite (Xavière Gauthier)

E

Eaubonne Françoise d’ (Caroline Goldblum)
Edwards-Pilliet Blanche (Nicole Edelman)
Enfantin Barthélemy (Philippe Régnier)
Ernaux Annie (Delphine Naudier)
Erra Mercedes (Christine Bard)
Espineira Karine (Arnaud Alessandrin)
Estoc G. d’ (Nicole Cadène)
Eyquem Marie-Thérèse (Florys Castan-Vicente)

F

Fabre Henri (Mathilde Dubesset et Sandrine Garcia)
Fassin Éric (Yannick Ripa)
Faure-Fraisse Anne-Marie (Ilana Eloit)
Feldman Jacqueline (Nelly Las)
Ferrer Esther et Mathilde (Fabienne Dumont)
Ferrey-Martin Annie (Mathilde Dubesset)
Flamant Françoise (Christine Bard et Corinne Bouchoux, avec Hélène Fleckinger)
Foresti Florence (Brigitte Rollet)
Fouchère Berthe (Colette Avrane)
Fouque Antoinette (Sylvie Chaperon)
Fourest Caroline (Claire Blandin)
Fourier Charles (Thomas Bouchet)
Fraisse Geneviève (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Frydman Monique (Fabienne Dumont)
Fuchs Denise (Claire Lafon)

G

Gaspard Françoise (Karine Dorvaux)
Gast Camille du (Annie Metz)
Gaudry Danielle (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Gauthier Xavière (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Gautier Gisèle (Delphine Dulong)
Génisson Catherine (Catherine Achin)
Gilbert Marion (Annie Metz)
Gilles Christiane (Slava Liszek †)
Giroud Françoise (Claire Blandin)
Gisserot Hélène (Sabrina Tricaud)
Godart Justin (Alban Jacquemart)
Godelier Maurice (Agnès Fine)
Goldet Cécile (Sandrine Garcia)
Gondonneau Jean (Alban Jacquemart)
Gonin Marcel (Pascale Le Brouster)
Gonin Marie-Françoise (Françoise Flamant)
Gonnard Catherine (Ilana Eloit)
Gouges Olympe de (Dominique Godineau)
Gournay Marie Le Jars de (Marie-Frédérique Pellegrin)
Grégoire Ménie (Claire Blandin)
Grélois Anne-Marie (Claudine Brecourt-Villars et Suzette Robichon)
Grépon Marguerite (Sylvie Chaperon)
Grésy Brigitte (Sandrine Dauphin)
Grinberg Suzanne (Christine Bard)
Groult Benoîte (France Chabod)
Guenifi Asma (Dalila Morslyly)
Guérin Marie (Denise Karnaouch)
Guerlais Maryse (Mireille Douspis)
Guillaumin Colette (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Guillot Marie (Slava Liszek †)
Guyomar Pierre (Dominique Godineau)
Guyot Yves (Yannick Ripa)

H

Hahn Clarisse (Floris Taton)
Halimi Gisèle (Catherine Valenti)
Haller Gustave (Anne Rivière)
Harcourt Florence d’ (Sabrina Tricaud)
Harlor (Annie Metz)
Héricourt Jenny P. d’ (Alice Primi avec Karen Offen)
Héritier Françoise (Agnès Fine)
Hermann Claudine (Josette Costes)
Houel Annik (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Humbert Jeanne (Francis Ronsin)
Huston Nancy (Christine Bard et Corinne Bouchoux)

I

Iff Simone (Bibia Pavard)
Irigaray Luce (Xavière Gauthier)

J

Janicot Françoise (Fabienne Dumont)
Jannet Chantal (Christian Guérin)
Jean Patric (Corinne Bouchoux)
Joliot-Curie Irène (Louis-Pascal Jacquemond)
Jouannet Irène et Pierre (AlbanJacquemart et Bibia Pavard)
Julien Jacqueline (Irène Corradin)
Junter Annie (Fanny Bugnon)

K

Kandel Liliane (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Kauffmann Caroline (Charles Sowerwine)
Keita Aoua (Pascale Barthélémy)
Képès Suzanne (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Kergomard Pauline (Florence Rochefort)
Klonaris Maria/Thomadaki Katerina (Cécile Chich)
Knibiehler Yvonne (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Koppe Louise (Anne Cova)
Kraemer-Bach Marcelle (Michèle Bitton)
Kreder Colette (France Chabod)
Kristeva Julia (Laurie Laufer)

L

L Nicola (Floris Taton)
La Rochefoucauld Edmée de (Christine Bard)
Lacombe Claire (Dominique Godineau)
Lagroua Weill-Hallé Marie-Andrée (Sandrine Garcia)
Lancelot Thomas (Alban Jacquemart)
Laot Jeannette (Pascale Le Brouster)
Larrouy Michèle (Ilana Eloit)
Laubie Paulette (Colette Avrane)
Laurant Françoise (Mathilde Dubesset)
Le Doaré Christine (Natacha Chetcuti-Osorovitz)
Le Doeuff Michèle (Audrey Lasserre)
Le Gac-Salonne Marie (Isabelle Le Boulanger)
Le Gall Anne (Colette Avrane, avec Maryse Elgoyhen)
Lebdi Safia (Fiammetta Venner)
Leclerc Annie (Delphine Naudier)
Lefaucheux Marie-Hélène (Charles Riondet)
Legouvé Ernest (Karen Offen et Alban Jacquemart)
Legrand-Falco Marcelle (Christine Machiels)
Lehmann Andrée (Michèle Bitton)
Lemonnier Élisa (Sophie Delvallez)
Léro Jane (Ève Gianoncelli)
Lesselier Claudie (Fiammetta Venner)
Lesseps Emmanuèle de (Bibia Pavard)
Lesueur Daniel (Yannick Ripa)
Lévy Martine (Sandrine Dauphin)
Lhermitte Georges (Alban Jacquemart)
Lipkowski Irène de (Sabrina Tricaud)
Lublin Lea (Fabienne Dumont)

M

M’Rabet Fadéla (Dalila Morslyly)
Maglione Milvia (Fabienne Dumont)
Malaterre-Sellier Germaine (Alison S. Fell)
Malraux Clara (Mireille Douspis)
Margueritte Victor (Christine Bard)
Marquié Hélène (Pauline Boivineau)
Martin Georges (Colette Avrane)
Martin Maria (Colette Avrane)
Martin Nelly (Suzette Robichon)
Marty-Capgras Andrée (Sylvie Chaperon)
Maruani Margaret (Christine Bard)
Mathieu Nicole-Claude (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Maugeret Marie (Christine Bard)
May Atlani Catherine (Pauline Boivineau)
Mbaye d’Erneville Annette (Pascale Barthélémy)
Mécary Caroline (Natacha Chetcuti-Osorovitz)
Mélin Jeanne (Isabelle Vahé)
Messager Annette (Fabienne Dumont)
Michel Andrée (Jules Falquet)
Michel Janie (Françoise Flamant)
Michel Louise (Xavière Gauthier)
Milliat Alice (Philippe Tétart)
Minck [ou Mink] Paule (Xavière Gauthier)
Misme Jane (Helen Chenut Hardenet Cécile Formaglio)
Mnouchkine Ariane (Raphaëlle Doyon et Roberta Gandolfi)
Moll-Weiss Augusta (Sandrine Roll)
Monod Sarah (Gabrielle Cadier-Rey)
Montreuil-Straus Germaine (Catherine Rollet)
Montreynaud Florence (France Chabod)
Moria Blanche (Anne Rivière)
Mossuz-Lavau Janine (Christine Bard)
Mouraud Tania (Floris Taton)
Mréjen Valérie (Floris Taton)

N

Nardal Jane (Ève Gianoncelli)
Nardal Paulette (Ève Gianoncelli)
Nègre Anne (Laure Ortiz)
Netter Yvonne (Christine Bard)
Niboyet Eugénie (Michèle Riot-Sarcey)
Niépce Janine (Catherine Gonnard)
Nonon Jacqueline (Sandrine Dauphin)

O

Oddo-Deflou Jeanne (Colette Avrane)
Orensanz Marie (Floris Taton)
ORLAN (Fabienne Dumont)
Oussekine Sarah-Nasséra (Lucie Bargel)

P

Pageaud Alphonse (Pascale Le Brouster)
Palm d’Aelders Etta (Dominique Godineau)
Pane Gina (Floris Taton)
Pape-Carpantier Marie (Colette Cosnier †)
Papon Christiane (France Chabod)
Pasquier Françoise (Fanny Mazzone et Nadja Ringart)
Pastre Geneviève (Françoise Tchartiloglou)
Paz Magdeleine (Mireille Douspis)
Pelletier Madeleine (Charles Sowerwine)
Pelletier Monique (Janine Mossuz-Lavau)
Penrose Valentine (Floris Taton)
Perrot Michelle (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Petit Gabrielle (Madeleine Laude)
Pichon-Landry Marguerite (Julien Pomart)
Picq Françoise (Marion Charpenel)
Piot Maudy (Mireille Douspis)
Pizan Christine de (Nicole Pellegrin)
Planchais Agnès (Christian Guérin)
Pognon Maria (Colette Avrane)
Poinso-Chapuis Germaine (Yvonne Knibiehler)
Portalier Bérangère (Claire Blandin)
Potonié-Pierre Eugénie (Charles Sowerwine)
Poullain de La Barre François (Marie-Frédérique Pellegrin)
Poupelet Jane (Anne Rivière)
Proust Cécile (Pauline Boivineau)
Puech Marie-Louise (Nicole Fouché)

R

Raoul Fanny (Christelle Brunet)
Rauze Marianne (Charles Sowerwine)
Réchard Marie-Josèphe (Hélène Rebours)
Reclus (famille) (Gabrielle Cadier-Rey)
Renaud Élisabeth (Charles Sowerwine)
Renooz Céline (Nicole Edelman)
Richer Léon (Alban Jacquemart)
Ringart Nadja (Hélène Fleckinger)
Robichon Suzette (Brigitte Boucheron)
Robin Paul (Nathalie Brémand)
Rochedereux Évelyne (Françoise Flamant)
Rochefort Christiane (Delphine Naudier)
Rogerat Chantal (Margaret Maruani)
Rojtman Suzy (Françoise Flamant)
Roland Pauline (Sophie Delvallez)
Rossignol Laurence (Sandrine Lévêque)
Rouch Hélène (Dominique Fougeyrollas-Schwebel)
Roudy Yvette (Charles Sowerwine)
Rouquet Pierrette et Henriette (Anne-Marie Sohn)
Roussel Nelly (Elinor Accampo)
Roussopoulos Carole (Hélène Fleckinger)
Rouzade Léonie (Charles Sowerwine)
Royer Clémence (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Rykiel Sonia (Christine Bard)

S

Saban Ody (Floris Taton)
Saint Phalle Niki de (Fabienne Dumont)
Salm Constance de (Christine Planté)
Salmon Sabine (Marion Paoletti)
Sand George (Michelle Perrot)
Saporta Karine (Pauline Boivineau)
Saumoneau Louise (Charles Sowerwine)
Schmahl Jeanne (Karen Offen)
Schwarzer Alice (Claire Blandin)
Sebbar Leïla (Christiane Chaulet Achour)
Sedira Zineb (Floris Taton)
Sée Yvonne (Michèle Bitton)
Sembat Marcel (Alban Jacquemart)
Serreau Coline (Brigitte Rollet)
Serruys Yvonne (Marjan Sterckx)
Servan-Schreiber Claude (Claire Blandin)
Séverine (Christiane Chaulet Achour)
Seyrig Delphine (Hélène Fleckinger)
Siegfried Julie (Gabrielle Cadier-Rey)
Simon Pierre (Alban Jacquemart)
Singles Donna (Mathilde Dubesset)
Sirkis Luce (Johanne Berlin)
Socquet Jeanne (Fabienne Dumont)
Sow Fatou (Pascale Barthélémy)
Staël Germaine de (Stéphanie Genand)
Storti Martine (Sandrine Lévêque)
Sugier Annie (Delphine Dulong)
Sullerot Évelyne (Claire Blandin)
Surduts Maya (Françoise Flamant)
Syamour (Catherine Gonnard)
Sylvestre Anne (Hyacinthe Ravet, avec Nadja Ringart)

T

Tamzali Wassyla (Dalila Morslyly)
Thalmann Rita (Liliane Kandel)
Thébaud Françoise (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Théroigne de Méricourt Anne-Josèphe (Dominique Godineau)
Thiam Awa (Anne Hugon)
Thibaut Josy (Françoise Flamant)
Thibert Marguerite (Françoise Thébaud)
Thomas Édith (Françoise Thébaud)
Thomas Maud-Yeuse (Arnaud Alessandrin)
Thurnauer Agnès (Floris Taton)
Tiset Roseline (Nathalie Rubel)
Tournade Olga (Slava Liszek †)
Trat Josette (Françoise Picq)
Tristan Flora (Susan Foley)
Troisgros Simone (Pascale Le Brouster)
Trumel Nelly (Françoise Flamant)

U

Ulrich Sylvie (Mathilde Dubesset)

V

Valabrègue Catherine (Sylvie Chaperon)
Valette Aline (Marilyn J. Boxer)
Vallaud-Belkacem Najat (Catherine Valenti)
Van Lunen Chenu Marie-Thérèse (Mathilde Dubesset)
Vandrey Lena (Annie Metz)
Varda Agnès (Brigitte Rollet)
Vayssade Marie-Claude (Yves Denéchère)
Veil Simone (Bibia Pavard)
Venner Fiammetta (Liliane Kandel)
Véret/Gay Désirée (Michèle Riot-Sarcey)
Vernet Madeleine (Christine Bard)
Vérone Maria (Christine Bard)
Viallé Jane (Pascale Barthélémy)
Victor Éliane (Hélène Fleckinger)
Viennot Éliane (Isabelle Lacoue-Labarthe)
Viollis Andrée (Anne Renoult)
Viviani René (Alban Jacquemart)
Voilquin Suzanne (Sophie Delvallez)

W

Weil-Curiel Linda (Laure Ortiz)
Weiss Louise (Christine Bard et Yves Denéchère)
Wieder Ioana (Hélène Fleckinger)
Wittig Monique (Delphine Naudier)
Witt-Schlumberger Marguerite de (Christine Machiels)

Y

Yalter Nil (Fabienne Dumont)

Z

Zanta Léontine (Christine Bard)
Zelensky Anne (Marion Paoletti)
Zilberg Arlette (Marion Charpenel)
Zimmermann Marie-Jo (Marlène Coulomb -Gully)

Entrées thématiques

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A

Algérie (Dalila Morslyly)
Amérique (Éric Fassin)
Amour (Christine Bard)
Anarchaféminisme (Laetitia Dechaufour)
Anarchisme (Sophie Kerignard)
Anticléricalisme (Florence Rochefort)
Antiféminisme (Helen Chenut Harden)
Antiracisme (Sophie Noyé)
Antisémitisme (Nelly Las)
Archives et bibliothèques (Annie Metz)
Art (Fabienne Dumont)
Avocates (Juliette Rennes)

B

Belgique (Catherine Jacques)
Black feminism (Nassira Hedjerassi)

C

Care (Patricia Paperman)
Cartésianisme (Marie-Frédérique Pellegrin)
Catholicisme (Mathilde Dubesset)
Cause animale (Fabien Carrié)
Célibat (Geneviève Guilpain)
Chanson (Audrey Lasserre)
Cinéma (Brigitte Rollet)
Colonialisme (Pascale Barthélémy)
Communardes (Xavière Gauthier)
Communistes (Christine Bard)
Conseil international des femmes (cif) (Catherine Jacques)
Conseil national des femmes françaises (cnff) (Anne Cova)
Contraception et avortement (Bibia Pavard)
Corps (Christine Bard)
Creux de la vague (Sylvie Chaperon)
Cyberféministes (Scar Hervé)

D

Danse (Pauline Boivineau)
Deuxième vague (Christine Bard)
Droit (Stéphanie Hennette-Vauchez)
Droites (Sabrina Tricaud)

E

Écoféminisme (Jeanne Burgart Goutal)
Écriture féminine (Audrey Lasserre)
Édition (Fanny Mazzone)
Éducation (Geneviève Pezeu et Rebecca Rogers)
Enfance (Yves Denéchère)
Europe (Yves Denéchère)
Extrême droite (Christine Bard et Camille Cleret)

F

Femen (Fiammetta Venner)
Féminisation de la langue (Claudie Baudino)
Féminisme d’Ancien Régime (Nicole Pellegrin)
Féminisme d’État (Sandrine Dauphin)
Féminisme matérialiste (Sophie Noyé)
Féminisme modéré (Christine Bard)
Féminisme radical (Christine Bard)
Féminisme universaliste/différentialiste (Sylvia Duverger)
Féminismes islamiques (Stéphanie Latte Abdallah)
Femme nouvelle (Christine Bard)
Femmes de 1848 (Michèle Riot-Sarcey)
Folie (Yannick Ripa)
Franc-maçonnerie (Jean-Pierre Bacot)

G

Garçonne (Christine Bard)
Guadeloupe (Ève Gianoncelli)

H

Handicap (Aurélie Damamme)
Hommes féministes (Alban Jacquemart)
Humour (Christine Bard et Brigitte Rollet)

I

Immigrées (Claudie Lesselier)
Institutrices (Anne-Marie Sohn)
Internationalisme (Christine Bard)
Intersectionnalité (Nassira Hedjerassi)

J

Judaïsme/judéité (Nelly Las)

K

Kanaky (Christine Salomon)

L

La Réunion (Myriam Paris)
Ladyfest (Manon Labry bry)
Laïcité (Florence Rochefort)
Lesbianisme radical (Natacha Chetcuti-Osorovitz)
Lesbiennes (Christine Bard)
lgbt (Massimo Prearo)
Libération sexuelle (Sylvie Chaperon)
Librairie (Nelly Sanchez)
Ligue des droits de l’homme (Emmanuel Naquet)
Littérature (Audrey Lasserre)

M

Mai-juin 1968 (Michelle Zancarini-Fournel)
Marche mondiale des femmes (Isabelle Giraud)
Maroc (Chadia Arab et Nasima Moujoud)
Martinique (Ève Gianoncelli)
Marxisme (Sophie Noyé)
Maternité (première vague) (Yvonne Knibiehler)
Maternité (deuxième vague) (Sandrine Garcia)
Médias (Claire Blandin)
Mémoire (Marion Charpenel)
MLF (Marion Charpenel)
Mondialisation (Jules Falquet)
Mourir dans la dignité (Christine Bard et Corinne Bouchoux)

N

Néo-malthusianisme (Christine Bard)

O

Oeuvres (Christine Bard)
Ouvrières (Fanny Gallot et Ève Meuret-Campfort)

P

Pacifisme (Christine Bard)
Paris/province (Camille Masclet)
Parité (Réjane Sénac)
Parlementaires (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Performance (Floris Taton)
Photographie (Annie Metz)
Planning familial (Bibia Pavard)
Pop féminisme (Johanna Luyssen)
Pornographie (Marie-Anne Paveau)
Première Guerre mondiale (Françoise Thébaud)
Première vague (Christine Bard)
Prison (Claudie Lesselier)
Prostitution (Christine Machiels)
Protestantisme (Gabrielle Cadier-Rey)
Psychanalyse (Laurie Laufer)

Q

Québec (Diane Lamoureux)
Queer (Natacha Chetcuti-Osorovitz)

R

Recherche (Rose-Marie Lagrave)
Rennes (Lydie Porée)
Révolution française (Dominique Godineau)

S

Saint-simoniennes (Michèle Riot-Sarcey)
Santé (Lucile Ruault)
Sciences (Jeanne Peiffer)
Seconde Guerre mondiale (Christine Bard et Corinne Bouchoux)
Séduction (Christine Bard)
Sionisme (Nelly Las)
Socialistes (Françoise Thébaud)
Sportives (Catherine Louveau)
Squat (Édith Gaillard)
Suffragisme (Christine Bard)
Syndicats (Christine Bard)

T

Théâtre (Lorraine Wiss)
Transféminisme (Karine Espineira)
Transidentité (Karine Espineira)
Transmission (Marion Charpenel et Camille Masclet)
Travail (Christine Bard avec Françoise Thébaud)
Troisième vague (Sophie Noyé)
Trotskystes (Josette Trat)
Tunisie (Sophie Bessis)

U

Union des femmes françaises (Sylvie Chaperon)
Union féminine civique et sociale (Christian Guérin)

V

Végétarisme (Fabien Carrié)
Vidéo (Hélène Fleckinger)
Vieillir (Monique Membrado)
Violences masculines (Sylvie Cromer)
Voyageuses (Valérie Boulain)

Calendrier

Jeudi 24 mai 2018 : Conférence de Christine Bard sur le Dictionnaire des féministes, Université Permanente, Université de Nantes, à partir de 14 h 30.

Samedi 20 mars 2018 : “Les féministes de A à Z”, Lecture-spectacle du Dictionnaire, Le Croisic, salle des fêtes, 17  h.

Jeudi 15 février 2018 : « Les féministes de A à Z », par la Compagnie Théâtrale Science 89, l’Atelier du Spect’Acteur, l’Atelier ligérien de l’Université Permanente de Nantes, avec la participation de l’Université d’Angers et le soutien du programme GEDI (Genre et discriminations sexistes et homophobes), salle Vasse,18 rue Colbert, 44000 Nantes, à 20 h 30

Jeudi 25 janvier 2018 : Rencontre avec Christine Bard et Juliette Rennes autour des ouvrages qu’elles ont dirigés, respectivement le Dictionnaire des féministes et l’Encyclopédie critique du genre, Institut des hautes études de l’Amérique latine (IHEAL), 28 Rue Saint-Guillaume, 75007 Paris, à partir de 17 h 00.

Vendredi 12 janvier 2018 : Conférence de Christine Bard sur le Dictionnaire des féministes à la Maison de la Recherche de Paris-4 dans le cadre d’un cycle organisé par Frédéric Regard, Anne Tomiche et Martine Reid intitulé “Prises de position”.

Vendredi 5 janvier 2018 : “Féminisme : les mots pour le dire”, Université populaire de Chaise rouge, L’Herberie, 49000 Pouancé à 18 h 00. Christine Bard évoquera les mots pour dire le féminisme et à travers eux, l’histoire longue et controversée d’un combat encore très méconnu.

Mardi 24 octobre 2017 : “L’aventure du Dictionnaire des féministes”, Conférence de Christine Bard,  Les Mardis de l’égalité,  Rennes, Auditorium Le Tambour (gratuit), Campus Villejean Université Rennes 2, Rue du Recteur Paul Henry, 35000 Rennes, 17 h.

Vendredi 6 octobre 2017 : “Nouvelles perspectives sur l’histoire du féminisme”, 20e rendez-vous de l’Histoire de Blois, Conseil départemental, salle Lavoisier, de 14 h à 15 h 30.

Modératrice : Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers. Intervenantes : Chadia Arab, géographe, chargée de recherche au CNRS ; Sylvie Chaperon, professeure d’histoire contemporaine à l’Université Toulouse – Jean Jaurès ; Isabelle Lacoue-Labarthe, maîtresse de conférences en histoire à l’IEP de Toulouse et Dalila Morsly, professeure émérite en sciences du langage et de sociolinguistique à l’Université d’Angers

Du vendredi 1er au dimanche 3 septembre 2017, Christine Bard sera au salon littéraire “Le livre sur les quais” à Morges en Suisse (programme)

Vendredi 23 juin 2017 de 17h30 à 19h30, “Les féministes de A à Z”, salle des fêtes de Batz-sur-Mer

BATZ

Nicole Abar, Hubertine Auclert, Simone de Beauvoir, Claude Cahun, Françoise d’Eaubonne, Olympe de Gouges, Marie de Gournay, Benoîte Groult, Alice Milliat, ORLAN, Madeleine Pelletier, Christine de Pizan, Paul Robin, George Sand, Karine Saporta, Anne Sylvestre, Simone Veil…

Tout commence avec la sortie du Dictionnaire des féministes aux Presses universitaires de France en mars 2017 et l’envie de le faire circuler, d’en favoriser les appropriations pour transmettre une histoire méconnue. George Sand, Simone de Beauvoir ou encore Simone Veil font partie de notre patrimoine (matrimoine ?). Bientôt, espérons-le, Olympe de Gouges, qui rédigea la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne pendant la Révolution française, entrera au Panthéon. Mais qui connaît Alice Milliat, Madeleine Pelletier, Françoise d’Eaubonne, Paul Robin ? Et Hubertine Auclert, qui lança le combat pour le vote des femmes en France et y consacra sa vie entière ?

Une quinzaine de lectrices et lecteurs du Dictionnaire ont décidé de s’associer, sous la houlette de la metteuse en scène de théâtre nantaise Françoise Thyrion. Autour d’Evelyne Rochedereux, féministe du Croisic, se forme un premier groupe ; autour de Christine Bard, historienne du féminisme, à Angers, un deuxième groupe. Les deux groupes vont se réunir pour s’adresser au public. Spectacle ? Présentation ? Rencontre ? Envie d’échanger en tout cas, pour poser un acte de justice mémorielle : comment vivrions-nous aujourd’hui sans ces pionnières des droits des femmes et sans ces voix de femmes ?

Dans le dictionnaire riche de 400 notices biographiques, les volontaires choisissent une quinzaine de figures. Pourquoi celles-là ? C’est la question qui intéresse Françoise Thyrion, celle de notre rapport avec les « grand.e.s » féministes du passé, de l’écho de ces luttes dans la vie d’aujourd’hui et les souvenirs de famille. Se révèle ainsi le lien émouvant, admiratif, reconnaissant, stimulant, parfois perturbant qui nous relie au féminisme passé. Chacun.e dispose de trois minutes pour sa performance. Des textes, des chansons, des virgules musicales ponctuent cette présentation d’une durée d’une heure trente environ.

Un échange avec les historiennes directrices du Dictionnaire, Christine Bard (Université d’Angers) et Sylvie Chaperon (Université de Toulouse Le Mirail) et avec la salle concluront ce moment, avant un verre de l’amitié fraternelle et sororelle.

Avec…

Françoise Audonnet, Vanessa Grandon, Jérémie Brucker, Sylvie Chaperon, Edwige Fadeiff, Chadia Arab, Evelyne Rochedereux, Chantal Rapin, Corinne Bouchoux, Michel Valmer, Christine Bard, Jallal Mesbah, Anne-Marie Thuriet, Pauline Boivineau, Odile Batfere, Michel Frappier et Françoise Thyrion.

La lecture-spectacle du Dictionnaire réalisée en « première nationale » à Batz-sur-Mer aura lieu dans bien d’autres villes ultérieurement : Jeumont, Nantes, Paris, Toulouse, Angers…

Remerciements

Nous remercions chaleureusement la maire de Batz-sur-Mer, Madame Adeline L’Honen, ainsi que les services techniques de la commune pour leur accueil dans la belle salle des fêtes et pour le verre de l’amitié qui suivra le spectacle.

Nous remercions aussi le programme de recherche régional GEDI (2014-2017), cette présentation théâtralisée permettant de valoriser des recherches universitaires pilotées en région Pays de la Loire ainsi que le Centre des archives du féminisme d’Angers.

ENTREE LIBRE ET GRATUITE

Jeudi 15 juin 2017 : Féministe ? Affirmatif ! De l’amour à la pop, de la première à la troisième vague, comment les luttes féministes ont-elles modifié notre société. Réponse dans le remarquable ouvrage collectif Dictionnaire des féministes, France XVIIIe – XXIe siècles (Puf). Rencontre avec Christine Bard, Sylvie Chaperon, Sandra Boehringer.
Table ronde organisée en partenariat avec La Nouvelle Lune, dans le cadre du Mois des Visibilités LGBT. 18h30 en Salle Blanche (2e étage) | Librairie Kléber, 1 rue des Francs Bourgeois, 67200 Strasbourg

Lundi 12 juin 2017 : Atelier Wikipedia “Féminisme et LGBTIQ” au Centre de ressources Olympe de Gouges de l’université de Toulouse Jean Jaurès.

Mercredi 31 mai 2017 à 18h30 : Rencontre avec Christine Bard et Sylvie Chaperon autour du Dictionnaire des féministes à la Bibliothèque Marguerite Durand. A l’occasion de cette rencontre, la bibliothèque présente du 31 mai au 30 juin une petite exposition sous forme d’abécédaire, illustrant quelques-unes des notices du dictionnaire, sous forme d’abécédaire, avec des documents originaux issus des collections. Bibliothèque Marguerite Durand, 79 rue Nationale  75013 Paris. Contact : 01 53 82 76 77 /  bmd@paris.fr

Samedi 20 mai 2017 : Rencontre avec Sylvie Chaperon co-directrice du Dictionnaire des féministes et Isabelle Lacoue-Labarthe (auteure de notices). Librairie Floury Frères, Toulouse, de 17 h 30 à 19 h 00, 36, rue de la Colombette, Tél. 05 61 63 44 15, contact@librairie-floury.fr

Jeudi 20 avril 2017 : Rencontre avec Sylvie Chaperon co-directrice du Dictionnaire des féministes. En compagnie de Brigitte Boucheron, Marlène Coulomb-Gully, Josette Costes, Isabelle Lacoue-Labarthe, Fanny Mazzone, Catherine Valenti (auteures de notices). Librairie Ombres Blanches, Toulouse, de 18 h à 20 h, 50 rue Gambetta, Tél. 05 34 45 53 33. Photo. : Sylvie Chaperon. Photo. : Isabelle Lacoue-Labarthe

Jeudi 16 mars 2017 : Autour du Dictionnaire des féministes : Atelier Wikipédia. Ouvert à tous sur inscription, BU de Belle-Beille, 12 h-17 h (maxime.szczepanski@univ-angers.fr)

Mercredi 8 mars 2017 de 19 h à 20 h 30 : Présentation du Dictionnaire par Christine Bard à la Librairie Violette and Co (102 rue de Charonne, 75011 Paris, 01.43.72.16.07)

Lundi 6 mars 2017 : Christine Bard présente le Dictionnaire dans l’émission La Fabrique de l’Histoire de 9 h à 10 h, sur France Culture.

Mardi 28 février 2017 : Christine Bard présente le Dictionnaire des féministes et Véronique Blanchard  Mauvaises filles – Incorrigibles et rebelles dans l’émission de Laure Adler, L’Heure bleue, sur France Inter.

Mercredi 15 février 2017 : publication du Dictionnaire des féministes aux Presses universitaires de France et participation de Christine Bard à l’émission la Marche de l’Histoire de Jean Lebrun, sur France inter, de 13 h 30 à 14 h.