Les propositions faites par des personnels de l’UA pour le climat et la protection des écosystèmes


La lettre ouverte envoyée en décembre 2023 évoquait la nécessité d’augmenter l’ambition environnementale et climatique des programmes des équipes candidates à la présidence de l’UA.

Suite à cette lettre, une enquête a été ouverte en janvier 2024 auprès des personnels de l’UA les invitant à faire des propositions dans le domaine du climat et de la protection des écosystèmes. Vous trouverez plus bas l’ensemble des propositions écrites par les personnels. Pour chacune de ces propositions, nous comptons sur les candidats pour mener une analyse coût-bénéfice-risque de l’inaction. Les propositions consultables ci-dessous sont la compilation des propositions faites par les personnels et n’engagent bien évidemment pas l’ensemble des signataires de la lettre ouverte.

Si vous désirez ajouter une proposition, écrivez à alexandre.laurent@univ-angers.fr

source de l’image https://biodiversitystripes.info/global

Données de contextualisation
Il n’a jamais fait aussi chaud dans le monde qu’en 2023. L’année 2023 est estimée à “1,48 degré plus chaude que la moyenne des années 1850-1900″, l’ère préindustrielle désignée comme référentiel, toute proche de la limite de 1,5 degré” fixée par l’Accord de Paris. (Copernicus)
La trajectoire climatique, économique et politique de nos sociétés industrialisées et technologiques est incompatible à l’heure actuelle avec une limitation de l’augmentation de la température terrestre à +2°C en 2100. Les tendances prédisent plutôt entre 3,5 et 4°C, ce qui constitue une catastrophe majeure pour les écosystèmes et les sociétés.

Propositions au niveau de l’établissement
– Reconnaître officiellement l’urgence climatique (comme fait par exemple par ALM et d’autres universités) 
– Nommer un 1er VP à la transition à l’UA (recrutement d’un personnel spécifique compétent)
– Créer une commission transition avec les personnel.le.s et les étudiant.e.s, en charge notamment de définir une méthode d’évaluation de l’impact environnemental de l’UA
– Reconnaître l’engagement des personnel.le.s et des étudiant.e.s de l’UA qui œuvrent en faveur des enjeux environnementaux
– Revoir la procédure de sélection des fournisseurs en incluant des critères forts de durabilité (réduction du volume de déchets, de l’empreinte carbone, clauses sociales …) -> rédaction d’une charte des achats durables ambitieuse (échelle COMUE pour bénéficier de l’expérience de l’Université du Mans en la matière) ; pour les achats, chaque achat a un code NACRES (Nomenclature Achats Recherche Enseignement Supérieur) et chaque code NACRES a un bilan carbone
– Inclure des critères de durabilité dans tous les budgets / CPOM 
– Interagir activement avec les partenaires (ville, ALM, CROUS, Région…) pour décarboner les déplacements et la restauration sur les campus, et se projeter vers des campus résilients (îlots de fraîcheur, production d’énergie et d’aliments). Limiter l’usage de l’avion pour les personnels.
– Rendre gratuite l’utilisation du Tram pour les étudiant.e.s et les personnel.le.s
– rendre les bornes de recharge de véhicules électriques utilisables par le personnel pour les véhicules personnels, et pas uniquement par les véhicules de la fac. (N.B: cela était déjà annoncé en 2020, avec un système de facturation à l’étude. Ouest Charge ou ChargePoint (opérateur des Super U) peuvent être contactés)
– Simplifier les procédures de récupération des données pour établir les Bilans de Gaz à Effet de Serre (BGES) notamment pour récupérer les données “missions”, les données “achats” etc…
– Lancer une enquête déplacements Domicile/Travail et travailler sur un plan déplacements
– Proposer des produits au minimum made in Europe dans la boutique de l’UA, avec une coloration éco-responsable (matière recyclable, matière biologique, labels écologiques, etc).
– Utilisation et conception des outils numériques et internet davantage éco-responsable.
– Mettre fin au multi-support (numérique ET papier ; exemple = mémoires, travaux divers collectés X fois sous des formes différentes)
– Mise à disposition dans tous les bâtiments de douches pour encourager les trajets à vélo.
– Privilégier des marchés éco-responsables pour tous les achats (exemples : prestation de restauration : produits locaux, bio, de saison, non industriels; achat de blouses : blouses made in Europe au minimum et matière et/ou label écologique).
– Arrêter définitivement la diffusion de goodies UA, sous quelque forme que ce soit
– Être la 1ère université à expérimenter la possibilité de la semaine de 4 jours sans perte de salaire (exemple de répartition dans ce cadre : 35h/semaine avec ou sans télétravail et 41 jours de congés annuels) afin de réduire l’empreinte carbone liée au transport domicile-travail des personnels
– Arrêter de changer les portes savon/ papier toilettes et essuie mains dans les sanitaires sous prétexte de changement de marché ; cela n’est pas écologique car souvent le matériel n’est pas abîmé. Changer seulement ce qui est cassé et abîmé. 
– récupération des eaux de pluies sur les bâtiments universitaires + installation de composteurs sur les campus 
– mettre en place un recyclage des eaux grises pour alimenter les sanitaires au moins en partie
– faire des plantations d’arbres dans les espaces verts encore disponibles (notamment Belle-Beille et ne pas sacrifier ces espaces pour la construction de nouveaux bâtiments). 
– verdir les toits terrasses des bâtiments universitaires qui peuvent l’être. 
– installer des panneaux photovoltaïques sur l’ensemble des toits de nos bâtiments 
– inciter les personnels et les étudiants à avoir une vraie conduite responsable sur l’envoi de mails et sensibiliser sur le stockage des données numériques (vider régulièrement sa boite mail, arrêter les mails pour dire seulement “merci” et les répondre à tous!)
– Organiser des conférences avec des spécialistes pour alimenter la réflexion. 
– Ne  pas oublier que pour améliorer la situation environnementale, il faut aussi s’appuyer sur des évolutions sociales et économiques et qu’il est nécessaire de travailler sur les trois thématiques simultanément.
– Changer de banque : rejoindre un établissement qui finance les entreprises de la transition écologique et qui investit dans des projets préservant la planète plutôt que dans les énergies fossiles par exemple… 
– Réaliser l’empreinte carbone globale de l’université au sens large, afin d’identifier les axes prioritaires à améliorer
– Privilégier les moyens de transport “verts” pour les mobilités Eramus+ des étudiants et personnels, et plus globalement pour les déplacements des personnels en France et à l’étranger
– Organiser un défi “Zéro Déchet” au sein de l’UA pour sensibiliser les étudiants et personnels et les encourager à réduire leur empreinte carbone
– Installer davantage de stationnements cyclables (notamment couverts et sécurisés) sur l’ensemble des campus


Propositions au niveau de la Formation
– Mettre en œuvre les préconisations du rapport Jouzel “Sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur” ce qui permettra, entre autre, la formation de l’ensemble des personnel.le.s et étudiant. aux enjeux de la transition écologique
– Mettre en place une plateforme pour référencer les compétences des enseignants-chercheurs susceptibles de proposer des enseignements autours des enjeux des transitions afin de pouvoir solliciter ces personnes dans les différentes composantes (les enjeux systémiques nécessitent de la transversalité)
– Intégrer systématiquement dans l’Approche Par Compétences GreenComp, le référentiel européen pour les compétences en matière de durabilité
– Utiliser des critères environnementaux dans les choix de formations à ouvrir ou fermer, de façon à ne former que des personnes employables dans un monde à fortes contraintes environnementales
– Inclure dans toutes les fiches de poste (BIATSS et EC) des compétences sur la durabilité/transition et interroger les candidats systématiquement sur ce qu’ils peuvent apporter à la transition de l’UA lors des comités de recrutement 
– Former les personnels et étudiants à l’animation de différentes fresques, et évaluer la pertinence de ses actions de sensibilisation (voir article du Monde: https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/03/il-n-existe-aucune-preuve-de-l-impact-d-une-formation-de-sensibilisation-aux-enjeux-climatiques-sur-les-comportements_6203652_3232.html)
– réaliser des bilans environnementaux de nos activités pédagogiques (travaux pratiques notamment), grâce à un accompagnement de spécialistes UA à recruter
– former tous les étudiants à l’ACV (Analyse du Cycle de Vie)
– Organiser un forum des métiers de la transition à destination des étudiant.e.s
– Recenser et valoriser les formations “transitions” de l’UA. Par exemple le MASTER ETTAP (Environnement, Territoires en Transitions, Aménagement et Participation) https://formations.univ-angers.fr/fr/offre-de-formation/master-lmd-MLMD/sciences-humaines-et-sociales-SHS/master-geographie-amenagement-environnement-developpement-KV25EWGM/parcours-environnement-territoires-en-transitions-amenagement-et-participation-ettap-KYMR2AE5.html
– Organiser des journées de la biodiversité, journées des déchets (clean walk), journées des sols, etc… 
– proposer des méthodes et outils simples qui permettent de réduire son empreinte carbone pendant notre travail 
– créer un service spécifique Logistique/DPIL pour gérer en interne les outils/productions déployées (jardins, etc)
– intégrer un objectif transition écologique lors des stages en entreprise/hôpital/etc, une obligation dans le rapport et ou présentation orale sous forme de rapport d’étonnement et ou de mission transversale à la mission de stage. 
– Suppression du télétravail pour retrouver un travail efficace à l’UA et une communication beaucoup plus harmonieuse.

Propositions au niveau de la Recherche
– Rédiger une charte d’engagement dans chaque laboratoire dont l’UA est tutelle, sur le modèle par exemple des Chartes de laboratoire en transition (exemple de laboratoires : CESBIO, ECOBIO, ITES, IMBE, CHSSC, IGE, LOCEAN, Sciences Po Toulouse, MaIAGE …..) 
– Etablir les Bilans de Gaz à Effet de Serre (BGES) par laboratoire. Pour cela, le recrutement d’un.e chargé.e de mission BGES parait indispensable (voir profil Rennes 2, U Avignon, U Toulouse, etc…)
– Proposer des outils incitatifs d’accompagnement à la transition des pratiques de recherche émettrices en carbone (sans restriction des libertés individuelles et académiques, ni de la qualité de la recherche) → simulateur de mission https://apps.labos1point5.org/travels-simulator + simulateur déplacements domicile/travail https://apps.labos1point5.org/commutes-simulator
– Inclure dans les critères de sélection des projets de recherche (co)-financés par l’UA des critères de durabilité, à la fois sur les thématiques des recherches mais aussi les processus de recherche
– Animation interdisciplinaire et partage des compétences pour la recherche sur les enjeux de transition
– Organiser un séminaire “laboratoires UA en transition” pour avoir une vision de ce que font les collègues, faire un partage des idées/bonnes pratiques
– Créer un véritable “pôle environnement” avec les labo et personnels effectuant des recherches en environnement
– Proposer des thèses sur les transitions économiques à venir (décroissance, accroissance… etc).
– orienter un maximum de projet de recherche et de thèses sur le sujet de la transition écologique, que ce soit dans les domaines scientifiques (ex : transition énergétique), économique, juridique
– former les futurs médecins à la médecine environnementale, à l’impact des pollutions sur la santé
– Par ailleurs, il pourrait être intéressant de colliger l’ensemble des acteurs de l’UA qui développent (ou seraient intéressés par développer) une thématique de recherche en lien avec le changement climatique (CC) et le développement durable (DD) et pas simplement que sur les thèmes “environnement et transitions”, mais aussi concernant le végétal, les SHS, la géographie, le droit, la santé, les matériaux…, afin de créer des séminaires  collectifs centrés sur ces thématiques DD et CC, et générer de multiples synergies transversales, sinon une dynamique globale de l’Université qui inclurait au cœur de ses recherches des thématiques d’adaptation au DD et CC. Soyons pionniers en recherche aussi ! 
– favoriser la réparation des matériels utilisés dans les laboratoires grâce aux compétences des collègues en électronique/etc…
–  mutualiser au maximum les appareils sous-utilisés
– revoir la politique d’achat UGAP/ grouper au maximum les commandes de référence commune pour limiter les multiples livraisons
– réaliser une campagne de bon usage des locaux de recherche (portes fermées en lien avec forte extraction d’air/ hotte fermée/etc) pour limiter l’utilisation d’énergie inutile.

-Ce que fait l’université de Rennes pour “embarquer les chercheurs dans la réduction de l’empreinte carbone” : https://www.campusmatin.com/vie-campus/rse-developpement-durable/pratiques/reduire-l-empreinte-carbone-des-labos-en-embarquant-les-chercheurs.html?nl=312296&utm_source=email&utm_id=309893&utm_campaign=newsletter-campusmatin-2024-01-18

Propositions au niveau de la vie des campus
– se projeter rapidement vers des campus résilients (îlots de fraîcheur, production d’énergie et d’aliments, biodiversité)
– Valoriser le jardin pédagogique partagé de la Passerelle en recrutant un.e personnel.le permanent.e https://blog.univ-angers.fr/jardinspasserelle/
– Proposer un projet similaire sur le campus Saint-Serge
– Rendre obligatoire l’approvisionnement en alimentation végétarienne, biologique et issue des circuits courts lors d’événements institutionnels
– Supprimer les goodies lors d’évènements institutionnels
– Former les personnels du Service de Santé Universitaire à la gestion de l’éco-anxiété
– Suivre en continu, via capteurs et des indicateurs, la consommation énergétique et en eau des bâtiments afin d’identifier des leviers de réduction de l’impact environnemental 
– Réduire le volume de déchets (ex Suppression des emballages plastique de la reprographie)
– Réduire l’impact environnemental du numérique de l’université, via la formation des personnels de la DDN mais aussi de tous les personnels. Baisser la qualité (résolution) des vidéos panopto
– généraliser et promouvoir l’utilisation de logiciels libres pour lutter contre l’obsolescence programmée
– Adopter de nouveaux modes de gestion des espaces verts et arborés (préservation de la flore et de la faune via le zéro artificialisation nette sur les campus, la fauche tardive…)
– Mettre en place un éco pâturage (comme par exemple au campus U Orléans). Voir en bas de la page https://www.univ-orleans.fr/fr/univ/universite/developpement-durable/preserver-et-favoriser-la-biodiversite-des-campus
– Réduire les possibilités de stationnement automobile retour de surface végétale capables de stocker de l’eau et de la fraîcheur à la place des parkings (voir l’exemple de Berlin ville éponge)
 – Réduire l’impact environnemental du parc de véhicules de l’UA
– Rendre obligatoire l’utilisation des composteurs partagés (comme celui de la MRGT), notamment sur le campus Saint-Serge
– Mettre en place un système “d’ombrières” sur la dalle Saint Serge, c’est à dire entre l’ESTHUA, la BU et DEG
– Changer toutes les portes d’entrée de la fac des sciences, bâtiment A (passoire thermique)
– Installer des ruches sur les campus de l’UA
– Mettre fin au soufflage (machines thermiques qui plus est…) des feuilles mortes sur les campus
– Planter des arbres fruitiers ou lianes fruitières (kiwis) en libre accès sur les campus (Belle-Beille/ Saint Serge et Santé)
– Mettre fin aux tontes de pelouses (moutons)
– Déployer des mares et autres espaces humides sur les campus
– Installer un sas à l’entrée de la BU Saint Serge pour éviter la déperdition de chaleur en hiver
– installer des portes qui protègent  des courants d’air et donc de la perte de  chaleur dans les bâtiments de la faculté des sciences, de la faculté de droit économie gestion et IAE et dans les autres bâtiments qui en ont besoin.
– ne plus construire de bâtiments en verre dépourvus de volets extérieurs (qui évitent l’effet radiateur des vitres exposées au soleil) 
– Planter régulièrement des arbres sur les espaces disponibles (notamment devant le campus Saint Serge)
– Prendre conscience du rôle de la science dans l’effondrement … ce qui va au delà de la simple réduction de l’émission de CO2. Travailler à redonner sa dimension libératrice à la science… et non un service systématique aux technosciences.
– rendre obligatoire le tri des déchets par les usagers ; installer des poubelles permettant ce tri dans les parties communes de chaque composante. Organiser le service de collecte du tri.
=> vérifier que ce tri est réellement effectué par la suite, une fois les poubelles collectées
– éviter les emballages jetables pour les achats de repas à la cafétéria (chacun pourrait apporter son contenant).
– trouver une alternative pour que les personnels n’aillent pas quotidiennement acheter à la supérette proche des repas sous emballage plastique (renforcer les partenariats avec le RU pour offrir une vraie salle de restaurant pour les personnels ? trouver un partenariat avec d’autres administrations pour ouvrir un restaurant administratif mutualisé ?)
– Trouver des alternatives à la vente de  bouteilles d’eau en plastique de 50cl à la cafétéria (points d’eau dédiés à la distribution/remplissage de contenants)
– Limiter la vente de junk food / canettes de boissons sucrées à la cafétéria (promotion de la recharge en eau de contenants)
– Proposer davantage d’options végétariennes et végan dans les RU et les cafétérias
– Installer des WC japonais sur les campus : peu gourmands en eau, ils permettent de réduire voire supprimer l’utilisation de papier 
– Réduire l’impact écologique des événements organisés par les services et composantes : privilégier le vrac, les couverts réutilisables, l’eau du robinet, les jus de fruits en bouteilles de verre, stopper les goodies
– donner plus de moyen au service de santé universitaire pour faire de la prévention, sur le bien-être, en nutrition, sur la qualité de l’air intérieur, l’activité physique…
– soutenir les co-bénéfices santé-environnements et le valoriser sous forme de communication positive. Ce qui est bon pour la santé est bon pour l’environnement et inversement
– étendre l’installation des minuteries et/ou détecteurs de mouvement pour économiser l’éclairage des couloirs et escaliers, sanitaires etc

-utiliser une électricité 100 % renouvelable avec Enercoop (+ d’infos ici : https://www.enercoop.fr/).

-installer des thermostats et des programmateurs pour éviter que les radiateurs restent allumés quand les salles ne sont plus occupées (beaucoup de personnes mettent le chauffage à fond en arrivant en cours et oublient de le baisser en partant). C’est une perte d’énergie considérable et cela ferait faire des économies à l’université, par la même occasion.

-informer les personnels qu’il est préférable d’éteindre son ordinateur et l’écran avant de quitter le travail, en leur expliquant pourquoi (car des appareils informatiques, même en veille, consomment de l’énergie).

– valoriser davantage les déplacements à pied des personnels. Pourquoi les collègues qui viennent en voiture ont des remboursements partiels pour les déplacements alors que ceux qui viennent à pied ne reçoivent pas de bonus ! Cela n’encourage pas à utiliser ses jambes !

– enlever les poubelles des bureaux et des salles de classe et ne mettre que des poubelles de tri dans les couloirs (gain pour le ménage et prise de conscience).

– mesurer l’empreinte de ce qui se fait sur Teams. Qu’est-ce qui est le plus écolo : Zimbra ou Teams ? Et en informer les collègues 

-A la BU, nous avons des poubelles bleues pour le recyclage du papier mais, en fait, le contenu de ces poubelles est ensuite mélangé au contenu des poubelles “ordinaires”. Bref, le personnel de la BU trie le papier pour rien, puisqu’ensuite ce papier n’est pas recyclé. Les poubelles bleues ne servent à rien, juste à faire semblant d’être écolos. Et beaucoup de papier est consommé. Les personnels et les étudiant.es impriment beaucoup et jettent beaucoup de papier. Je crois que c’est la même chose dans toutes les composantes de l’UA. La question avait été posée à M. Robledo pendant sa dernière campagne à la présidence de l’UA et il avait dit qu’il ne pouvait rien y faire, car “c’est compliqué”. Oui, j’imagine qu’il faudrait payer une entreprise de recyclage du papier. L’écologie a un coût.



Ressources intéressantes à consulter (sans hiérarchisation)
Sur les bénéfices environnementaux de la semaine de 4 jours (“Stop the clock : The environmental benefits of a shorter working week“) : https://6a142ff6-85bd-4a7b-bb3b-476b07b8f08d.usrfiles.com/ugd/6a142f_5061c06b240e4776bf31dfac2543746b.pdf
– L’hypothèse K : Aurélien Barrau
– Rapport Jouzel: https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/sensibiliser-et-former-aux-enjeux-de-la-transition-ecologique-dans-l-enseignement-superieur-83888
– Accord de Grenoble:  https://la-ctes.org/presentation-accord-de-grenoble/
– Convention pour la Transition des Établissements du Supérieur: https://la-ctes.org/
– Labo 1point5 : https://labos1point5.org/
– Cop 3 étudiante organisée à Angers en 2023
https://cop3etudiante.org/qu-est-ce-qu-une-cop-etudiante/
U de Bordeaux: https://www.u-bordeaux.fr/universite/nos-engagements/transitions, et notamment le plan d’action transition: https://www.u-bordeaux.fr/download_file/force/062c0e6e-3a30-4864-b482-24a9e288eff5/4445
– la carte carbone de U Lille : https://www.youtube.com/watch?v=mNF8xL_WU1s&ab_channel=Universit%C3%A9deLille
U Evry https://www.univ-evry.fr/universite/nos-6-engagements-de-service-public/assumer-un-role-societal-dans-le-developpement-durable-et-la-transition-ecologique/responsabilite-environnementale.html/
U Tours (BGES De 2019) : https://ibrain.univ-tours.fr/version-francaise/greenlab 
U Lausanne qui ne rembourse pas les déplacements en avion qui peuvent être faits en dessous de 10h de train https://news.unil.ch/display/1686823970439
U Rennes 2 et guide de transition socio-environnementale https://www.univ-rennes2.fr/system/files/UHB/SERVICE-COMMUNICATION/Guide%20TSE%20universite%CC%81%20Rennes%202%20-%20Rennes.pdf
– Atecopol à Toulouse : https://atecopol.hypotheses.org/ 
– Ecopolien en Ile de France: https://ecopolien.org/manifeste/

Ressources sur les laboratoires de recherche (exemples) : 
CNRS https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/transition-bas-carbone-un-plan-ambitieux-pour-le-cnrs
CESBIO (Centre d’Etudes Spatiales de la Biosphère) https://www.cesbio.cnrs.fr/le-cesbio/developpement-soutenable/
CEFE (Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive) https://www.cefe.cnrs.fr/images/Les_chartes_-_proposition_01042022_FR_version_27102022.pdf
Geosciences https://geosciences.univ-rennes.fr/developpement-durable-et-responsabilite-societale
IMBE (Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale) https://www.imbe.fr/la-cellule-verte.html
ITES (Institut Terre et Environnement ) https://seafile.unistra.fr/f/4afbbffeb3a44e4ba675/
IGE (Institut des Géosciences de l’Environnement) https://www.ige-grenoble.fr/-Engagement-environnemental-  
LOCEAN https://www.locean.ipsl.fr/liens-science-societe/un-laboratoire-citoyen/
IMB (Institut de Mathématiques de Bourgogne) https://math.u-bourgogne.fr/eco-responsabilite
IMB (Institut de Mathématiques de Bordeaux) https://www.math.u-bordeaux.fr/imb/mission-environnement
MaIAGE (Mathématiques et Informatique Appliquées du Génome à l’Environnement) https://maiage.inrae.fr/fr/node/2551
LAMA (Laboratoire de Mathématiques) https://www.lama.univ-savoie.fr/static/website/LAMA-RechercheEco-Responsable.pdf
CHCSC (Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines) https://www.chcsc.uvsq.fr/programme-labeco
PRODIG (Pôle de Recherche pour l’Organisation et la Diffusion de l’Information Géographique) https://premc.org/doc/journee-dd-cnrs/INSHS_Pole_de_recherche_pour_lorganisation_et_la_diffusion_de_linformation_geographique_PRODIG.pdf
Science Po Toulouse https://www.sciencespo-toulouse.fr/fr/notre-initiative-pour-le-climat