Il est sorti ! C’est un livre d’entretien avec le journaliste Jean-Marie Durand, une idée de Monique Labrune, aux Presses universitaires de France. Il y est question de mes recherches sur le genre, de féminisme de la 3e vague, du genre dans l’exercice du métier d’historien.ne, et des sources personnelles, intimes, de mes désirs d’histoire. Un exercice d’ego-histoire en somme, mais où je tente de rendre compte des transmissions et de l’importance du travail collectif.
J’en dis un peu plus dans cet entretien pour le site de l’Université d’Angers

Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits de La Femme du 8 mars, les antennes du groupe France 3 proposent un documentaire inédit produit en Nouvelle-Aquitaine, Blum et ses premières ministres. Ce documentaire de de Maud Guillaumin, retrace le portrait de trois femmes dont l’arrivée au gouvernement marque l’entrée officielle des femmes en politique sous la IIIe République.

L’exposition d’Yves Denéchère sur MUSEA (musée virtuel d’histoire des femmes et du genre) est en ligne : « Comme les rayons différés d’une étoile » : photos d’Eurasiennes « rapatriées » en France (1947-2020).

Elle présente la déchirante histoire des jeunes métisses séparées de leurs mères vietnamiennes à travers leurs photos de famille et leurs souvenirs, confiés à l’historien Yves Denéchère @UnivAngers @TEMOS_histoire @enjeux_pdl 

J’ai l’immense plaisir de présenter le dernier ouvrage paru dans la collection “Archives du féminisme”. Il est dédié à l’une des philosophes les plus marquantes de l’histoire du féminisme en France : Michèle Le Doeuff.
Comme beaucoup d’autres j’ai lu L’Etude et le rouet, de Michelle Le Doeuff, à sa sortie, en 1989, et j’en suis sortie transformée. J’ai mieux compris pourquoi je ne me sentais pas vraiment concernée par le corpus classique de la philosophie. Une philosophe, engagée dans les luttes féministes de son temps, m’expliquait, nous expliquait que la philosophie exclut tout simplement les femmes et la réflexion sur ce que nous appelons désormais le genre. Elle promet une “rationalité-en-commun”, mais sans tenir sa promesse. De ce livre Gilles Deleuze écrivait “Votre livre est une joie. Il a une force qui passe par tous les tons. C’est tout le problème de la pensée que vous renouvelez, et dans lequel vous traquez un cogito singulièrement masculin. Vous dessinez déjà ce qui serait une pensée débarrassée de pareilles contraintes, et à quel prix”. Avec ce livre collectif, on entre dans son oeuvre, par plein d’entrées, on découvre ou retrouve une analyse du sexisme très novatrice et une écriture efficace, libre et drôle. Que Jean-Louis Jeannelle et Audrey Lasserre soient remerciés pour la réalisation de cet ouvrage vraiment précieux.

Le voici : c’est un des livres collectifs issu du programme GEDI que j’ai eu le plaisir de réaliser avec Frédérique Le Nan.

GEDI (Genre et discriminations sexistes et homophobes) est un programme de recherche pluridisciplinaire que j’ai animé entre 2014 et 2018.

A découvrir, à CNRS éditions.