MUSEA :
Musée d’histoire des femmes et du genre, MUSEA a été créé en 2004 et j’en demeure la coordinatrice. Il est né du désir de diffuser les recherches universitaires en direction de publics variés, sous la forme d’expositions valorisant des ressources iconographiques et proposant des analyses d’images.
Une dizaine de financements, dont mon IUF Junior et le Fonds social européen, ont alors contribué à la réalisation d’un site original. Une ingénieure d’études, Isabelle Lamy, a été salariée pendant les deux premières années d’existence de MUSEA. Ce musée virtuel fonctionne comme une revue scientifique, avec un comité scientifique, une double lecture des expositions, la présence d’un appareil critique (notes, bibliographie). 20 expositions ont été réalisées.
Grâce au programme de recherche GEDI en 2015-2017, j’ai pu investir dans le renouvellement du site devenu obsolète techniquement. Il a fallu repenser le site et opérer la migration des contenus, ce qui a été réalisé avec l’aide de la MSH Ange Guépin (Nantes) et de Vincent Guérin. Etudié par deux masters et présenté dans une thèse sur les musées de femmes dans le monde, MUSEA reste à ce jour une réalisation très originale dans le contexte français.
Rattaché à mon laboratoire, TEMOS, MUSEA bénéficie du soutien logistique et technique de son personnel (deux ingénieures d’études : Mireille Loirat et Aurélie Hess). Le comité scientifique est composé de : Christine Bard, Corinne Bouchoux, Jérémie Brucker, Yves Denéchère, Frédérique El Amrani, Bénédicte Grailles, Nahema Hanafi, Frédérique Le Nan, David Niget, Nicole Pellegrin, Éric Pierre.
Qu’il s’agisse des choix d’expositions, d’autrices et d’auteurs, des valorisations d’expositions par des conférences ou des animations avec le public lors de la Nuit des chercheurs, de la Fête de la science, ou encore du « Mois du genre » de l’Université d’Angers, c’est surtout à un niveau angevin / ligérien que l’activité de MUSEA s’est déployée. MUSEA a ainsi fortement contribué à la reconnaissance des études sur le genre au sein de l’université d’Angers. Plusieurs expositions font connaître les ressources du Centre des archives du féminisme de l’Université d’Angers.
Pour MUSEA, le lien recherche-formation est très fort puisque les expositions portent sur des recherches récentes, novatrices, le plus souvent des thèses. MUSEA s’adresse à tous les publics. Il est un excellent support de cours, de conférences, de travaux dirigés. Il est utilisé par étudiant.es, des élèves en lycée, et leurs professeur.es.
Depuis l’exposition « Sortir du gynécée : un nouveau regard sur la Grèce antique » (2018), des traductions sont mises en ligne. L’ambition du musée virtuel est de s’internationaliser également à travers le choix des sujets et des autrices et auteurs.
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