On ne présente déjà plus Affluences : articles dans Livres Hebdo ou le BBF, déploiement éclair à Paris en cercles concentriques autour de la pionnière BPI, adoptions depuis septembre 2015 en province à Clermont Ferrand, Toulouse, Rennes, etc.
L’application qui permet aux étudiants de savoir s’il y a du monde à la BU a tout pour plaire : facile à mettre en place sans aucun coût RH caché, orientée étudiants, plutôt mieux dessinée que l’ordinaire des services mobiles en BU. Bref à la fois utile et utilisable.
La seule question que doit se poser une bibliothèque qui met en place Affluences est de faire connaître ce service, de le rendre désirable. En effet, si personne ne télécharge l’application sur son téléphone, le service mis en place reste lettre morte. Le lancement d’Affluences est donc une pure question de marketing.
2. Le lancement 2015
Fort bien instruits par l’excellente formation continue à distance de l’enssib, Construire une stratégie de communication, nous avons porté nos efforts sur les étudiants de l’université, et en priorité ceux qui fréquentent les BU et ses environs et nous étions fixés une cible de 2000 téléchargements la première semaine à consolider à 5000 à la fin du premier trimestre.
La mise en place est vraiment rapide : décidée le 22 octobre, la solution Affluences était installée et fonctionnelle pour le 15 novembre. Les événements du 13 novembre étant passés par là, nous avons différé le lancement au 22 novembre 2016.
a) Le mailing, meilleur pourvoyeur de clics
Comme pour Libqual 2014, le mailing reste un outil de communication de choix lorsqu’il s’agit d’obtenir des clics. L’intitulé du mailing avait été soigné, et des liens directs vers la page de téléchargement de l’app sur Android et I-Tunes étaient bien proposés dans un texte bref .
b) Le tractage en salles
Sur 3 jours, entre 12h et 14h, une petite équipe est allée tracter en salles de lecture et dans les cafétérias, une tablette ou un smartphone à la main, pour présenter l’application et laisser un petit flyer présentant le service. Le contact humain, le fait de pouvoir répondre à la question “comment ça marche” et les échanges de vive voix restent des valeurs sûres avec un taux d’installation sur le champ non négligeable.
Mission accomplie : en fin de première semaine, 2500 étudiants avaient déjà téléchargé l’application.
c) L’affichage sur les tables à la BU Saint Serge
Malgré de nombreux défauts, liés à une fabrication un peu brouillonne, les présentoirs à A5 destinés à l’affichage de table dans la BU Saint Serge ont joué un rôle de relais et sont restés en place de fin novembre à fin décembre.
d) Le site web BU, Twitter et Facebook
Ne nous leurrons pas : les pages de la @BUAngers sur Facebook et Twitter rassemblent davantage une communauté de bibliothécaires que d’étudiants, et sont loin d’être des outils de communication massive vers la cible que nous visions.
Sur Facebook, le billet sur Affluences a toutefois réalisé le plus joli score d’affichages de ces derniers mois avec 2800 affichages (là où un post moyen ne fait que 150 à 300 vues), 157 clics sur le lien et 52 likes lquand l’engagement stagne habituellement entre 0 et 30 tout compris.
Sur Twitter, phénomène atténué (il y a vraiment beaucoup de bibliothécaires qui suivent le compte twitter @BUAngers), le tweet Affluences a fait 1500 affichages, et 18 clics. Clairement ce n’est pas Twitter qui a soutenu le lancement 😉 mais nous a valu un vrai échange avec le BDE éco, content de l’application lors d’une fermeture en soirée pour cas de force majeure.
Le site web de la BU est un peu dans le même cas : le billet Y a-t-il- du monde à la BU ? a eu un affichage honorable de 700 lectures, ce qui est peu au regard du nombre de téléchargements.
e) Une deuxième vague de soutien
En cette fin décembre, soit un mois après le lancement, 3722 utilisateurs ont téléchargé l’application, qui totalise plus de 27 000 connexions. C’est le moment choisi pour diffuser un communiqué de presse via le service de communication de l’université (voir PJ), et un retour sur l’opération dans les actualités du site web de l’université. En effet, Affluences est un bon moyen de souligner l’effort d’ouverture pendant les fêtes de la BU Saint Serge, qui avec celle de Nice St Jean, est l’une des rares à ouvrir entre Noël et le Jour de l’An.
Cette deuxième vague, moins ciblée sur le “faire savoir”, joue plutôt sur l’image et l’identité de la bibliothèque et met donc l’accent sur le côté “objet connecté” et innovation proche des étudiants.
Tiendrons nous nos objectifs sur cette campagne de communication qui n’a coûté que l’impression couleur de 250 pages A4 massicotées ? Rendez-vous en février pour voir si les 5000 connectés seront au rendez-vous et en octobre prochain pour voir si nous saurons soutenir l’effort de communication au moment de la rentrée. En effet, l’enjeu, si la satisfaction au bout des 6 mois de test est au rendez-vous, est que les nouveaux inscrits soient informés tôt et bien de tout ce qui peut leur être utile à la BUA, sans être noyés sous les informations.