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Quelques éléments sur les bureaux du Lab’UA rénovés, que nous venons d’investir après une très longue brève attente.

Structuré par plusieurs lignes directrices :

  • de la clarté et de la sobriété ;
  • limiter autant que possible le bruit (c’est un open-space quand même…) ;
  • faciliter les échanges et l’informel, rester dans le fluide ;
  • essayer d’avoir des choses pratiques au quotidien ;
  • et last but not least, pouvoir accueillir des visiteurs (enseignants, personnels) pour bosser avec eux et/ou leur montrer des manières de s’organiser encore un peu inédites (le lieu devenant une sorte de show-room in vivo) ;

le projet de réaménagement comportait plusieurs espaces :

  • un open-space en mesure d’accueillir 8 bureaux ;
  • une zone d’accueil pour boire le café recevoir des visiteurs et discuter de manière informelle de projets en cours ou en émergence ;
  • une zone de micro-réunions pour 6 personnes ;
  • 4 espaces fermés traditionnels permettant d’installer 6 bureaux ;
  • un studio d’enregistrement vidéo pouvant également se transformer si nécessaire en espace de réunion pour 8 personnes ;

Plusieurs modélisations ont été effectuées au cours du projet par Tristan Chevrier, l’un des membres du Lab’UA, pour nous aider à mieux voir de quoi l’on parlait. Je vous pose ci-dessous la toute dernière, réalisée juste après le choix du fournisseur (les marchés, tout ça, vous connaissez) mais avant la livraison : elle nous a permis de nous projeter dans les bureaux terminés, et elle vous permettra de comprendre l’organisation globale évoquée ci-dessus.

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Le résultat se distingue sur les photos jointes (tout n’est pas encore rangé mais ce n’est rien à côté de ma chambre). Je suis un très mauvais photographe, vous me le pardonnerez. Et les commentaires sont ouverts pour les précisions dont vous auriez besoin.

Quelques points de détails :

  • l’espace réunion, écran mural à venir, table haute trapèze (c’est malin comme idée, cela permet de ne pas avoir à se pencher quand on regarde l’écran), prises électriques insérées dans la trappe du plateau.

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  • l’espace accueil, écran mural à venir, “dossier” acoustique solidaire du canapé

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  • l’un des bureaux de l’openspace, le mien en l’occurrence. Petit détail : le dessus du bloc tiroirs à roulettes est équipé d’un coussin pour les visiteurs, cela évite de mobiliser une chaise. Précisons aussi que deux des huit bureaux de l’open-space sont électriques et permettent de travailler debout ou assis, selon les envies.

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  •  le studio d’enregistrement vidéo, avec ses spécificités techniques (je n’y connais que couic donc je n’en parle pas) est auss prévu pour pouvoir abriter des réunions de travail plus classiques (deux tables à plateaux basculants pour faciliter le rangement, et des chaises légères et empilables)

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Je vous passe les espaces de bureaux “fermés”, ce sont les mêmes bureaux que dans l’open-space.

Nous avons par ailleurs disséminés quelques “paravents” acoustiques (les trucs à bandes horizontales grises et blanches) afin de casser la diffusion du son dans l’open-space. Ce n’est pas l’arme ultime (i.e. qu’il faut tout de même se réguler un peu parce que si le collègue du bureau voisin répète un solo de batterie, ça s’entend), mais ça fait globalement le job.

Enfin, toute la zone est arrosée en wifi HD pour les visiteurs.

Globalement, après quelques jours de fonctionnement, nous sommes plutôt satisfaits du résultat. Certes, ce n’est pas le type de bureaux totalement délirants qu’on peut voir parfois chez certaines boutiques de la Silicon Valley. Toutefois, au quotidien, on s’y sent plutôt pas mal, je crois, et ce n’est pas rien.

9,90

(ok, je déroge à ma règle du billet seulement le lundi,
mais ça vaut la peine, je crois).

9,90, c’est le prix, en euros, de la liseuse que la société allemande Txtr vient d’annoncer à l’occasion de la foire de Francfort. Et comme le dit Hubert Guillaud dans le papier que je signale en lien, sans doute, à ces prix, que “le matériel ne sera donc bientôt plus une question”.

Il me semble que cela change pas mal de choses dans la manière dont les bibliothèques étaient en train (doucement) de s’approprier ces outils. De ce que je peux en voir, la plupart des opérations tournant autour des liseuses étaient en effet d’abord des opérations matérielles (achat des outils — et lesquels ; question de gestion matérielle, qui, quoi, comment les prêter, etc.) destinées dans le fond presque autant à acculturer les personnels que les usagers à ces machines.

Avec cette barrière symbolique que vient de franchir Txtr (même si leur liseuse n’est pas un foudre de guerre, n’est pas connectée, n’a pas d’écran tactile – bref, n’est pas plus technologique qu’un livre…), on peut sans doute s’attendre rapidement à une diffusion massive des liseuses chez nos usagers (et Hubert penche pour le même phénomène pour les tablettes, ce en quoi je le suis totalement).

La question de l’offre et des services va alors devenir vraiment centrale pour nous — faites le parallèle avec l’équipement en smartphone : aucune bibliothèque ne pense à prêter des smartphones à ses usagers, mais toutes (euh…) pensent à leur offrir des services mobiles.

Et ça change pas mal la donne, pour nous, non ? Parce que franchement, l’offre documentaire vers les liseuses que nous pouvons offrir pour l’instant, à de très rares exceptions, n’est quand même ni très développée ou facile d’usage (mais ça, c’est surtout un problème d’éditeur), ni encore maîtrisée par nous (ça, c’est notre faute).

La bonne nouvelle derrière cette barre des 9,90 qui tombe, c’est que nous pouvons cesser de nous demander qui va recharger les liseuses que nous prêtons puisque nous allons cesser d’en prêter.

La “mauvaise”, c’est que la problématique qui nous regarde le plus devient encore plus d’actualité, et plus urgente — vraiment plus urgente.