Si vous vous souvenez, j’ai participé en juillet 2014 (avec une bande de plus ou moins barbu(e)s — à savoir @symac, @btreguier, @loopiloop — dont je ne connaissais initialement que le premier, magie du réseau et du travail collaboratif), à la traduction en français du documentaire sur Aaron Swartz que vous trouverez ici, et dont je vous conseille fortement le visionnage.
Tout récemment, les éditions B42 ont publié en France “Celui qui pourrait changer le monde“, ouvrage rassemblant les traductions françaises d’écrits de Aaron Swartz. Évidemment, j’ai pensé aussitôt qu’il fallait que je lise cela.
Quelqu’un d’autre y a pensé aussi : il y a quelques jours, une personne que je ne connaissais pas m’a contacté, ainsi que les autres membres du groupe de traducteurs.
Ladite personne avait vu la vidéo de “The Internet’s Own Boy“ en VOSTFR et voulait en remercier les traducteurs : elle avait donc déjà payé à l’éditeur quatre exemplaires de “Celui qui pourrait changer le monde” ainsi que les frais d’envoi destinés à nous acheminer le cadeau.
Le livre était dans mon courrier ce matin.
Ce geste m’a beaucoup touché. Outre sa délicatesse, il est en effet à mes yeux l’expression d’une certaine logique de partage désintéressé amplifiée par le levier du net et par là, la preuve que les valeurs et idées qui étaient à la base des combats de Aaron Swartz sont toujours présentes, et valent toujours la peine qu’on peut prendre pour les faire vivre.
Merci donc à toi, dont je ne dirai pas le nom, parce que tu m’as demandé de me taire.