Je ne sais pas si vous vous souvenez de ça et de tout le pataquès qui avait suivi avec, entre autres, les arguments plus que vaseux du consortium, dans divers mails, sur la nécessité absolue de conserver le plus grand secret sur les chiffres et sommes en jeu, au risque de voir capoter à l’époque toute négociation avec Elsevier (la sacro-sainte loi du silence étant par ailleurs la même sur toutes les négociations).
Manifestement, d’autres pays, pas forcément mieux ou plus mal servis, négociant pourtant avec les mêmes requins, sont beaucoup plus transparents, comme me l’apprenait tantôt Jean-Claude Guédon, que je salue amicalement au passage.
Ainsi du Chili dont les rapports mis en ligne donnent tous les chiffres nécessaires. Ou ici, de l’Argentine (et je vous mets aussi dans le colis plusieurs documents officiels publics concernant l’Argentine et les marchés de documentation électronique signés là-bas).
Je ne vous fais pas à nouveau le couplet sur la transparence qui est (c’est une pure évidence) l’une de nos rares armes dans ce qui est une guerre ; et je ne redis pas que je reste persuadé que nous aurions beaucoup à gagner à l’être, transparents.
Quoi qu’il en soit, cette position de nos amis d’Amérique montre assez, en creux, à quel point l’opacité dans laquelle nous avançons de ce côté de l’Atlantique n’a strictement aucun fondement sinon celui d’une vieille habitude ridicule (j’allais écrire soumission).
Vivement l’OpenData…