Nombre d’universités étrangères sont aujourd’hui dotées d’archives ouvertes dédiées aux publications recherche, que régissent des politiques institutionnelles en faveur du libre-accès. On pense bien sûr à DASH (Digital Access to Scholarship at Harvard), l’archive de Harvard, et plus largement au Harvard Open Access Project (HOAP), ou encore à DSpace@MIT, l’archive du MIT. L’Europe n’est pas en reste, avec par exemple les réalisations de l’Université de Liège (ORBi) ou d’Oxford (ORA, Oxford university Research Archive).
Qu’en est-il en France ?
Le consortium Couperin a récemment publié les résultats d’une enquête nationale sur le sujet. La synthèse disponible en ligne montre que la plupart des universités françaises disposent d’archives ouvertes, généralement dédiées aux mémoires et thèses. Pour les publications recherche, c’est le plus souvent un sous-portail HAL qui est utilisé pour le moment. On observe par ailleurs l’émergence de projets locaux ; ainsi de Theoreme, l’archive de Valenciennes, pour le moment consacrée aux thèses mais qui annonce la prochaine disponibilité des travaux des chercheurs. À noter, Toulouse dispose d’ores et déjà d’un outil local, OATAO.
Et l’Université d’Angers ?
Le SCD et la DDN finalisent actuellement la conception d’une archive dédiée aux travaux des étudiants faisant l’office d’une soutenance, hors thèses de doctorat. DUNE – puisque tel est le nom qui a été choisi pour ce site (Dépôt Universitaire Numérique des Étudiants) – devrait passer en production d’ici la fin du mois. Les étudiants y déposeront eux-mêmes leur document, qui sera mis en ligne après soutenance, en fonction des souhaits de l’auteur et du jury.
Viendra ensuite le projet d’archive recherche, objet de ce blog.