Les SRV comme Ubib ou Rue des facs ont développé depuis plusieurs années une identité de service assez poussée: logo, slogan parfois, présence sur les réseaux sociaux, etc.
Parallèlement, les BU ont toutes des “reference desks”, dotés de noms plus ou moins originaux (“Bureau de renseignement” à Angers ou ailleurs, “Médiadoc” à Arras, j’en passe et des meilleurs), où officient bien souvent les bibliothécaires qui répondent en ligne.
Mais dans ce cas, d’identité de service, point. Bureaux dépareillés, absence de publicité ou de com’ sur le site des BU… Pas étonnant, ensuite, que l’on déplore une baisse du nombre de questions depuis plusieurs années.
Cela fait quelques temps que je me demande pourquoi on n’a pas, jusqu’à présent, lié le “physique” et le “en ligne”. J’arrive dans un BU à Paris, l’accueil et le renseignement reprennent le visuel Rue des Facs (pas forcément le nom, mais une déclinaison). Même topo à Angers, Nantes ou Rennes avec Ubib. Si vous distribuez des flyers, vous promouvez ainsi le service sur place et en ligne ; si vous organisez un événement sur Facebook, pareil.
Peu importe que le “en ligne” prenne le pas sur le “présentiel”: la phase de transition peut durer encore quelques années. Mais le mouvement de balancier qui consiste à tout jeter d’un côté (the good ol’ reference desk) au profit d’un service innovant (le SRV) me semble assez étrange: comme si le développement de l’un devait se faire au détriment de l’autre, alors que les deux sont liés à mon avis.