Les SRV comme Ubib ou Rue des facs ont développé depuis plusieurs années une identité de service assez poussée: logo, slogan parfois, présence sur les réseaux sociaux, etc.
Parallèlement, les BU ont toutes des “reference desks”, dotés de noms plus ou moins originaux (“Bureau de renseignement” à Angers ou ailleurs, “Médiadoc” à Arras, j’en passe et des meilleurs), où officient bien souvent les bibliothécaires qui répondent en ligne.
Mais dans ce cas, d’identité de service, point. Bureaux dépareillés, absence de publicité ou de com’ sur le site des BU… Pas étonnant, ensuite, que l’on déplore une baisse du nombre de questions depuis plusieurs années.
Cela fait quelques temps que je me demande pourquoi on n’a pas, jusqu’à présent, lié le “physique” et le “en ligne”. J’arrive dans un BU à Paris, l’accueil et le renseignement reprennent le visuel Rue des Facs (pas forcément le nom, mais une déclinaison). Même topo à Angers, Nantes ou Rennes avec Ubib. Si vous distribuez des flyers, vous promouvez ainsi le service sur place et en ligne ; si vous organisez un événement sur Facebook, pareil.
Peu importe que le “en ligne” prenne le pas sur le “présentiel”: la phase de transition peut durer encore quelques années. Mais le mouvement de balancier qui consiste à tout jeter d’un côté (the good ol’ reference desk) au profit d’un service innovant (le SRV) me semble assez étrange: comme si le développement de l’un devait se faire au détriment de l’autre, alors que les deux sont liés à mon avis.
Excellente idée, je trouve – continuum
Comme pour tout, en bibliothèque: il n’y a pas le présentiel d’un côté, le “à distance” de l’autre.
Marrant, je relisais cet article traduit pour le BBF… Qui cristallise toutes les craintes et refus, on se dit que finalement pas grand chose ne bouge depuis 2003.
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2003-04-0063-012
Je ne suis pas sûr de vous suivre: en termes de mutualisation de service, beaucoup a été fait au niveau des SRV. Ce sont les SRP (services de renseignement présentiel) qui ne suivent plus, au contraire, depuis plusieurs années: pas ou peu de bases de questions communes, pas ou peu de réunions (dans les établissements que j’ai fréquentés en tout cas)… Bref: le présentiel a, il me semble, beaucoup à apprendre du distanciel.
En tout cas – je me suis exprimé maladroitement – le concept de service de référence me paraît fort peu à l’ordre du jour dans les BU parisiennes ! (là pour le coup, je tape un peu sur les collègues)…
C’est sans doute moins le cas à la BUA, qui a été à l’initiative d’Ubib.
Je doute cependant que dans toutes les BU où l’on parle peu ou pas de SRV, le SRP fasse l’objet d’attention. Mais je ne demande qu’à me tromper.
Bref: cette question ne semble pas intéresser les BU.
L’idée de mettre en place un SRV avec une identité chat très forte revient historiquement à Angers mais elle a été reprise en 2008 par l’UBO et nous avons construit ensemble le réseau Ubib. Merci à Virginie et aux Brestois, membres du RUOA, Réseau des Universités Ouest Atlantique. Rendons à César…