Le café a une position assez privilégiée dans les interactions sociales, en particulier dans le milieu professionnel. Il permet un excuse pour une bonne pause, pour discuter de tout, de rien, de ce dossier qui avance pas, de Kevin qui raconte de la merde. En plus de ces qualités gustatives non négligeables, le café a un atout de choix dans sa poche (en papier filtre): il donne bonne conscience. De par son action excitante la pause café passe de pause de glandage à phase-de-réveil-pour-être-après-au-taquet. Personne ne peut critiquer une pause café! les buveurs de chocolat ou de thé sont alors lors de ces moments très stigmatisés et taxés de suiveurs, paresseux, fainéants. Une véritable sélection du monde du travail s’opère devant la grande machine dans la mesure où tout le staff, tous les étudiants de son groupe de travail s’y rendent. La pause café n’existe donc pas, ce n’est pas non plus une mi-temps de match, c’est un changement de ring.