Après un mois à être plus ou moins livré à lui-même, où en est le jardin ?
Alimenté en eau par Mariandréa, stagiaire au Laboratoire LPG, et par les pluies récoltées du toit de la Passerelle, le jardin a donné beaucoup de concombres et de tomates. Malheureusement, faute d’une présence quotidienne, une partie des tomates n’avait pas le temps d’être récoltée avant d’être picorée par la faune… L’année prochaine, il faudra revoir notre communication pour que les fruits de notre travail soient utilisés par celles et ceux qui en ont besoin. Aussi, le système de pompes alimentant le système d’irrigation semble s’être interrompu depuis la mi-août, affectant possiblement l’évolution de certaines plantations.
Concernant les fleurs, les capucines, jusque là plutôt timides, ont pu montrer toute leur beauté et les quelques plants ont proliféré de manière inespérée ! Les tournesols, lobelias, œillets d’Inde et balsamines ont aussi prospéré. Les soucis, après avoir offert des dizaines de fleurs aux pollinisateurs sont maintenant en fruit : pourquoi ne pas récupérer les graines pour l’année prochaine ?
Encore en croissance, de nombreuses courges musquées de Provence courent sur toute la longueur du jardin, alors que la fécondation des lagenaria mini-bouteille ne semble pas donner de fruits pour l’instant. Des poivrons, piments et aubergines sont encore en cours de croissance, et la petite parcelle de l’autre côté du bâtiment voit se développer de longues gousses d’haricots d’Espagne. De ce côté du jardin, la menthe, la mélisse et l’origan se sont formidablement développés malgré leur tonte accidentelle avant les vacances. La citronnelle de Madagascar, le basilic et les tomates poursuivent un développement très sain, bien qu’un peu anarchique.
Malheureusement, le nichoir attaché au chêne de la parcelle s’est cassé en tombant, pour une raison inconnue. Il avait été habité dès l’année de son installation il y a deux ans.
