« Cultivons notre terre ».
Tout un programme à l’heure où les terres agricoles sont protégées par la Loi Climat et Résilience depuis l’été 2021. Et où, à l’échelle locale, le Conseil de développement d’Angers Loire métropole planche lui aussi sur le thème.
Parmi les nombreuses pistes explorées au national comme au local, celle de la valorisation de terrains inoccupés et de friches dans les quartiers sensibles des villes. Et l’idée d’y implanter des projets d’agriculture … urbaine bien sûr !
C’est le sens de la grande campagne « Quartiers fertiles » lancé par France Relance à l’issue du premier confinement. La première phase du projet voit la sélection d’Angers pour sa proposition « Cultivons notre terre », une candidature qui concerne les quartiers Monplaisir et Belle-Beille.
Quelques mois et un appel à volontaires plus tard, les projets arrivent sur la table de l’agglomération début 2022. Pour Belle-Beille, une ferme urbaine et un jardin de paille en bas de tours de l’avenue Notre-Dame du Lac sont retenus pour les années à venir.
Avec différents objectifs tels que la relocalisation d’une part de la production mais aussi l’adhésion des habitants et, qui sait, la naissance de vocations.
Un enjeu de taille à une époque où la France voit le nombre de ses agriculteurs sans cesse chuter et peine à attirer les jeunes actifs.
Et un enthousiasment projet de quartier avec de nombreux liens à tisser avec notre université.
Affaire à suivre …