Et si on ordonnait des femmes… ?

Et si on ordonnait des femmes… ? est un ouvrage épuisé, rare, presque introuvable, que la bibliothèque universitaire d’Angers a eu la chance de recevoir en don récemment.
Ce livre d’une actualité aiguë, notamment au moment de l’élection d’un nouveau Pape, a été peu diffusé depuis sa parution en 1982, car il paraissait – et paraît toujours – trop scandaleux.
Les trois auteures, trois théologiennes catholiques, ont examiné les arguments qui s’opposent à l’ordination des femmes et les ont réfutés un à un par une approche intellectuelle et non revendicative. Elles se contentent de réclamer l’ordination au diaconat et à la prêtrise.

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Films de femmes

Consacré aux films exclusivement réalisés sous la direction d’une femme, le festival de films de femmes de Créteil a vu le jour en 1979 et fête en 2013 sa 35ème édition du 22 au 31 Mars. Initialement créé pour aider la réalisation d’un premier film jusqu’à sa sortie en salle, le festival a contribué à soutenir le cinéma féminin en France. Le pourcentage de femmes parmi les réalisateurs qui était de 2% en 1979 est aujourd’hui de l’ordre de 15 à 20%. Pendant 10 jours le festival propose une cinquantaine de films en compétition, représentant des réalisatrices venant du monde entier.

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Le fonds Pierre Hiegel

Le Fonds Hiegel s’intègre à ceux de l’Ecole de Rochefort et complète particulièrement celui de son ami Luc Bérimont. Les documents le constituant sont des dons de ses deux filles : Catherine, comédienne et Jacqueline, auteure. Elles ont fait don de ce fonds à la bibliothèque universitaire d’Angers le 31 mai 2011.

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La couleur des sentiments

Jackson, Mississippi, 1962. La ségrégation règne encore aux États-Unis malgré un mouvement grandissant en faveur des droits des Noirs, relégués à des emplois subalternes et victimes d’injustice. Lorsqu’il est question d’un projet de loi visant à rendre obligatoires des toilettes séparées pour les Noirs travaillant dans les maisons des Blancs, une jeune femme blanche s’insurge : et pour cause Skeeter Phelan a été élevée par une bonne noire qu’elle considérait comme une seconde mère. Elle décide alors d’écrire un livre sur la condition sociale des bonnes noires à l’aide de leurs témoignages, sous couvert d’anonymat. Celles-ci lui livrent le racisme et les brimades dont elles sont victimes au quotidien, mais aussi les marques d’affection de leurs employés. Au fil des mois, une amitié se tisse entre Skeeter et les bonnes Minny et Aibileen, deux forces de la nature. Mais ces femmes risquent gros en se confiant ainsi : elles peuvent perdre leur travail et se mettent en danger. Ce livre une fois publié va-t-il tout révolutionner et changer enfin le regard qu’ont les Blancs sur leurs domestiques noirs ?

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L’intégration du SCD d’Angers au réseau Calames : 2

L’arborescence des fonds spécialisés de la BUA a d’abord été implantée dans la base de formation/brouillon de Calames : deux groupes de fonds (Centre des Archives du Féminisme et Fonds littéraires). Le premier groupe se subdivise en Fonds féministes associatifs et en Fonds féministes personnels, le second contient trois composants : Fonds d’auteurs, Fonds de l’Ecole de Rochefort et Fonds associés aux fonds littéraires. Cette arborescence à quatre niveaux reprend en partie celle qui figure sur le site web de la BU d’Angers, dans la rubrique Fonds d’archives, avec quelques différences concernant les fonds littéraires. Dans Calames, les fonds d’auteurs précèdent les fonds de Poètes de l’Ecole de Rochefort et les fonds associés, amenés à s’accroître, constituent un dernier sous-groupe indépendant. Entre chaque fonds, des numéros d’ordre ont été laissés vacants pour permettre l’insertion de futurs fonds. A partir de cette organisation intellectuelle, les deux catalogueuses ont pu commencer à travailler dans la base de formation pour tester l’outil.

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L’intégration du SCD d’Angers au réseau Calames : 3

Le catalogage dans Calames avance à un rythme régulier, malgré le premiers tâtonnements et des dysfonctionnements techniques réguliers.

Les catalogueuses rencontrent fréquemment des problèmes d’enregistrement de leur travail, provenant sans doute davantage des programmes Microsoft / Windows que de l’outil Calames en tant que tel. Ces problèmes résultent peut-être des versions d’Internet Explorer qui ne sont pas à jour. Les bibliothécaires doivent régulièrement fermer le navigateur Internet Explorer et rouvrir leur session Calames (avec login et mot de passse) lorsque l’enregistrement ne s’effectue pas correctement.
Des liens sont faits vers des notices d’autorité dans le SUDOC, mais la création de notices d’autorité en passant par l’application IdRef n’a rien de simple ni d’intuitif.

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L’intégration du SCD d’Angers au réseau Calames : 1

Depuis la fin des années 1990, la BUA mène une politique originale et ambitieuse en matière de développement de fonds spécialisés littéraires, mais également socio-historiques avec les fonds féministes depuis la création du CAF en 2000.
Composés de documents originaux (correspondance, manuscrits, partitions, photographies, documentation primaire,…) ces fonds spécialisés sont inventoriés et classés en partenariat avec la filière Archives et Bibliothèques de l’Université d’Angers.
Pour donner plus de visibilité à cette soixantaine de fonds dont l’attractivité nationale voire internationale est déjà grande, le SCD d’Angers a souhaité les faire apparaître dans une base de signalement nationale.

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D’égal à égales, seconde édition

En 2011, nous vous avons parlé d’un festival alors inédit à Angers : le Festival D’égal à égales. Comme l’explique le collectif à l’origine de son organisation, il s’agissait de “se rassembler, s’informer, discuter autour des thèmes du féminisme, de l’antisexisme, de l’antipatriarcat et de la lutte contre l’homophobie”.

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Trois DVD pour trois destins

Ces trois femmes peintres surent braver les préjugés sexistes de leur temps pour s’adonner à leur passion créatrice et laisser une oeuvre puissante et intemporelle à la postérité.
La première, Artemisia Gentileschi (1593 – 1654), est considérée comme l’un des premiers peintres baroques. Le film d’Agnès Merlet choisit de raconter une période charnière de la vie de cette artiste, alors âgée de dix-sept ans et qui a sans doute appris la peinture dans l’atelier de son père, le peintre Orazio Gentileschi. L’enseignement des Beaux-Arts étant interdit aux femmes, elle suivit des cours de dessin à domicile avec le peintre Agostino Tassi qui la séduisit et la viola. Le père découvrit et dénonça ce viol devant le tribunal papal. Pour Artemisia le procès se revéla humiliant et une torture physique – on vérifia sa virginité et on lui enserra les doigts avec des cordes jusqu’au sang – . Après cette épreuve, elle eut le courage de quitter la maison de son père et prit résolument sa carrière artistique en main.
 Si vous ne pouvez découvrir la peinture d’Artemisia actuellement exposée pour la première fois en France au musée Maillol, lisez le catalogue d’exposition ou l’ouvrage d’Alexandra Lapierre, Artemisia : un duel pour l’immortalité.

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Lucie Aubrac

Lucie Aubrac, de son vrai nom Lucie Bernard, est née le 29 Juin 1912 à Paris. Raymond Aubrac, son mari nous a quitté le 10 Avril 2012.

Indissociables dans la vie comme dans leur engagement, résistants infatigables, leur couple symbolisa plus que quiconque la résistance française. Au péril de sa vie, Lucie Aubrac organisa l’évasion de son mari en 1940 d’une prison de Sarrebourg pour fuir vers Lyon, alors en zone libre. Membres du mouvement Libération-sud, ils participèrent activement à la résistance dans cette ville, diffusant des tracts, recrutant des hommes et des femmes et organisant des sabotages.

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