Maud Puaud et moi avons animé, fin janvier 2021, un Focus en formation tout au long de la vie enssib sur le télétravail. Nous avions décidé de promouvoir une utilisation active du volet pratique d’un très bon petit guide de la direction interministérielle de la transformation publique sur l’animation d’équipe en situation de travail hybride, télétravail + in situ.
Nous nous sommes rendues compte, en animant cette formation, que des choses qui étaient pour nous des évidences du “Travailler ensemble” n’étaient pas partout modélisées comme nous le faisions depuis plusieurs années, sans nous en rendre compte, dans notre pratique “normale” du monde d’avant.
Nous avons eu quelques appels téléphoniques pour demander à expliquer “comment on s’était adapté au télétravail” à la BUA, que “faisaient les magasiniers” en télétravail*, etc. Je laisserai Maud faire un billet dédié, quand elle aura le temps, sur le remarquable dispositif de formation professionnelle en interne à la BUA et à distance qu’elle a monté depuis le BIBA+Camp à distance de juin 2020, pour offrir à toutes et tous un programme hebdomadaire très complet d’ateliers pratiques à cinq, de causeries générales, de diffusion des offres de formation à distance et d’autoformation, etc.
Je ne développe pas l’opération d’équipement de tous les collègues de la BUA en postes Flex (ordinateurs portables, écrans, station d’accueil) réalisée à l’été 2020 grâce au soutien de l’université, à la distribution un à un avec un petit temps de prise en main personnalisé des postes qui nous a permis en novembre 2020 d’envisager un télétravail forcé dans des conditions moins impossibles qu’au printemps.
Le présent billet a pour objectif de diffuser la mise à jour du document angevin sur les temps d’animation collectifs de l’équipe et leur adaptation à la situation particulière que nous vivons en ce moment, avec l’équipe en télétravail forcé entre les 3/4 et la moitié du temps, pour éviter la cohabitation dans les bureaux collectifs et la présence sur site par demi-journée afin de limiter les risques objectifs des salles de restauration collective.
Comme le montre le document, nous avons tenu à garder une partie de nos routines, à l’identique ou presque, avec des ajustements de jours pour répondre aux préférences des collègues, et en adaptant l’animation des moments collectifs à la visio, de manière à assurer de la régularité et maintenir un fil commun dans notre collectif éclaté façon puzzle par la crise et le télétravail. Nos trois préoccupations principales ont été :
- d’avoir un régime commun pour tous les personnels,
- de continuer à tous les associer à des temps collectifs réguliers,
- d’assurer en priorité une montée en compétences collective sur les outils, que ce soit en terme de consommation ou de prise en main active d’une animation à distance.
Je ne sais pas si nous y avons réussi, mais toujours est-il qu’un de nos objectifs du printemps “Comment pouvons-nous maintenir la possibilité de travailler ensemble à l’issue de la crise sanitaire” reste au cœur de nos préoccupations et que maintenir des moments collectifs réguliers y participe, au moins un peu.
* c’est cadeau : la réponse est “tout ce que fait un agent devant un ordinateur au travail, en dehors du temps passé en salle ou à l’accueil, est peu ou prou transposable en télétravail (surtout s’il a accès à un VPN) “